GP2 - L'expérience fait la force de Palmer

Cette année, Jolyon Palmer est intraitable en GP2 Series. Cinq podiums en six courses dont deux victoires, et une avance de 46 points au classement général : qui aurait cru une telle domination venant de celui qui n'avait fini dans le top 3 qu'à six reprises lors de ses trois premières saisons ?

Pour en savoir plus, ToileF1 l'a rencontré à Monaco pour discuter de sa domination et de ses ambitions. Nous apprendrons aussi qu'il ne semble pas craindre son coéquipier Stéphane Richelmi...

ToileF1 : Étant donné que c'est votre quatrième saison en GP2, peut-on dire que c'est votre dernière tentative de titre ?

J.P. : Je pense. Jusqu'à présent, on dirait que je mets en pratique tout ce que j'ai appris lors des dernières années. Tout ce que je peux faire, c'est faire de mon mieux et essayer de maintenir ce niveau.

Comment expliquez-vous le fait que vos performances se sont améliorées si radicalement au fil des années ?

L'expérience : je me suis amélioré en tant que pilote. On apprend toujours davantage. Quand je suis arrivé en GP2, j'étais très inexpérimenté par rapport à tous les autres pilotes. Par rapport à la Formule 3, c'était une marche énorme à monter. L'an dernier, déjà, nous étions très rapides à la fin, et j'aurais dû me battre pour le championnat l'an dernier, mais j'ai été extrêmement malchanceux tout au long de l'année. Cette année, jusqu'à présent, j'ai été moins malchanceux.

Vous avez couru pour quatre équipes en GP2 (Arden, iSport, Carlin et DAMS). Comment les comparez-vous ?

Elles sont toutes différentes, mais elles sont toutes très bonnes. Toutes les équipes de GP2 sont très professionnelles. Elles ont différentes méthodes de travail, mais je m'entends vraiment bien avec tout le monde dans mes anciennes équipes.

Avez-vous le sentiment que votre coéquipier pourrait être votre plus grande menace ?

Non, pas vraiment. Il est très rapide en qualifications, mais jusqu'à présent, il n'a pas eu de chance. Il était rapide à Barcelone, mais il a eu un arrêt au stand lent dans cette course, je crois. Il est rapide, c'est clair, et il pourrait être une menace, mais la plus grande menace, je n'en suis pas sûr.

Avez-vous une idée de ce que vous pourriez faire en 2015 ?

Formule 1. J'espère !

C'est une réponse peu surprenante venant de celui qui domine outrageusement le championnat GP2. On ne peut que lui souhaiter de ne pas subir le même sort que Davide Valsecchi et Fabio Leimer, sacrés à l'issue de leur quatrième saison dans l'antichambre de la Formule 1 en 2012 et en 2013, qui n'ont jamais trouvé de volant dans la catégorie reine du sport automobile.