GP2 - Le nouveau DRS expliqué en détail
Vittorio Ghirelli, MP Motorsport
GP2 Series Media Service
Pour la première fois depuis la création du championnat en 2005, les monoplaces de GP2 sont équipées d'un aileron arrière mobile pour les essais hivernaux qui ont lieu en ce moment à Abu Dhabi.
En effet, dans le but de préparer les pilotes pour la Formule 1 au mieux, la GP2/11 a été adaptée par l'équipe technique de la compétition pour la saison 2015 avec un DRS. Son fonctionnement sera similaire à celui de la catégorie reine du sport automobile, comme l'explique le directeur technique de la discipline, Didier Perrin.
"Notre objectif était de produire un DRS qui soit similaire à celui utilisé en Formule 1, mais qui serait facile à utiliser et bon marché", révèle Perrin. "Nous avons commencé le design pendant l'été 2014 et nous l'avons testé pour la première fois en piste en octobre au Circuit de Catalunya. Nous l'avons ensuite développé le même mois, à Barcelone à nouveau. Puis nous avons effectué deux séances de cinq jours à Bahreïn, en décembre, puis en février. Notre principal objectif était d'être sûrs que nous fournirions un système fiable à nos équipes".
"Pendant nos tests à Bahreïn, nous avons engrangé un bon kilométrage", poursuit le Français. "Petit à petit, nous avons simplifié le système : nous avons commencé avec quelque chose de très complexe, et nous nous sommes retrouvés avec un outil très simple. C'était important, car plus il est simple, plus il est facile à faire fonctionner et plus il est fiable et efficace".
Malgré un fonctionnement similaire à celui du DRS utilisé en F1, avec des zones DRS identiques notamment, une différence de taille existe au niveau de la télémétrie.
"En F1, les équipes ont à leur disposition un système de télémétrie très compétitif qui envoie et reçoit des données à partir de la voiture", explique Perrin. "Ce n'est évidemment pas quelque chose que nous avons en GP2. Par conséquent, nous avons dû développer un système de télémétrie qui sera géré par EM Motorsport. Il permettra de localiser les voitures en piste et de leur envoyer les données DRS pendant toutes les séances".
Le DRS a beau être un outil de dépassement, son impact va ne va pas s'y limiter : le nouvel outil du GP2 va avoir une influence non-négligeable sur les réglages. "Le DRS va aussi être un outil stratégique que les équipes peuvent utiliser. Elles vont devoir prendre en considération le facteur de la dégradation des pneumatiques. Ils sont liés. Cela va vraiment ajouter un élément intéressant à la course en GP2", conclut le directeur technique.
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