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GP2 - Mitch Evans, l'espoir de la Nouvelle-Zélande

Trente ans déjà qu'aucun pilote néo-zélandais n'a participé à la moindre épreuve du championnat du monde de Formule 1

Trente ans déjà qu'aucun pilote néo-zélandais n'a participé à la moindre épreuve du championnat du monde de Formule 1. Quarante ans, même depuis la dernière victoire d'un Kiwi : celle de Denny Hulme au Grand Prix d'Argentine 1974. La Nouvelle-Zélande attend un héros. Il y a quelques années, Brendon Hartley était bien placé pour être cet homme, mais a manqué le coche et s'épanouit désormais en endurance. La relève est toutefois présente : Mitch Evans.

Double champion de Toyota Racing Series et vainqueur du Grand Prix de Nouvelle-Zélande à seize ans, vainqueur en GP3 Series au même âge, champion de GP3 à dix-huit ans, auteur de quatre podiums lors de sa première saison en GP2... Evans semble avoir un bel avenir devant lui. Il nous a récemment accordé une interview que nous vous proposons de découvrir pour mieux connaître le nouvel espoir des Kiwis.

ToileF1 : Tout d'abord, en ce qui concerne votre ascension des formules de promotion, pensez-vous que les Toyota Racing Series [discipline monoplace dont les courses ont lieu en Nouvelle-Zélande en janvier et en février] vous ont mieux préparé que les autres pilotes ? Parce que vous êtes néo-zélandais, cela avait du sens pour vous d'y courir, mais vous étiez un peu le seul...

Mitch Evans : Étant néo-zélandais, c'est très bien d'avoir un championnat comme les Toyota Racing Series qui a comme un ancien châssis de Formule Renault. Autrement, j'aurais dû venir en Europe. Je pense que c'est tout simplement bénéfique aux gens de ma région du monde. Je ne pense pas que ça m'ait mieux préparé que les autres pilotes car la Formule Renault existe ici, mais pour ma région du monde, c'est bien d'avoir un tel championnat car je peux me préparer davantage, puis venir ici et être au même niveau que tout le monde en Europe.

Comment analysez-vous votre première saison en GP2, l'an dernier ? Vous avez réalisé quelques bons résultats, mais peut-être en attendiez-vous davantage ?

Tout à fait. Nous avons fait quelques bonnes courses, mais pas assez. C'était une saison très irrégulière pour moi, pour de nombreuses raisons, et c'est pareil pour mon coéquipier [Johnny Cecotto Jr]. C'était une année très frustrante. Je n'arrivais pas à faire ce que je voulais avec la voiture, elle ne me laissait pas le faire. Mais quand la voiture était rapide, elle était rapide. Nous étions rapides sur différents circuits au fil de la saison, mais ce n'était pas suffisant. C'est dommage, car j'aurais aimé faire une meilleure première saison. Désormais, j'ai changé d'équipe, et je pense que je suis dans une meilleure position. Certes, les résultats ne sont pas exceptionnels, mais je pense qu'à partir de maintenant, nous pouvons construire un bon élan et être performants cette saison.

Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre Russian Time et de quitter une équipe, Arden, que vous connaissiez très bien ?

J'étais déçu de plusieurs choses l'an dernier, notamment des résultats, et j'ai pensé qu'il était temps de tourner la page. J'ai passé trois ans chez Arden. Notre bout de chemin ensemble, en GP3 s'est bien passé : nous avons remporté le championnat ensemble, c'était cool. En GP2, cela ne s'est pas passé comme prévu. Nous avons cherché ailleurs et j'ai trouvé un volant chez Russian Time. Cela se passe bien juste à présent, nous devons juste continuer à progresser. Évidemment, ce n'est pas facile de quitter une équipe avec qui on a connu beaucoup de choses, qui est comme une famille, mais c'est la vie, c'est la course, et cela arrive tout le temps.

N'êtes vous pas un peu inquiet du fait que Russian Time n'est pas vraiment la même équipe que l'an dernier, car c'est Motopark qui opérait et c'est désormais iSport ?

J'imagine qu'il y a toujours un peu de doute, un point d'interrogation, mais j'ai vu ce qu'iSport avait fait par le passé avec Ericsson et Palmer. Ils semblent avoir un bon package et de bonnes personnes. Je reste donc très optimiste. Évidemment, ne pas avoir roulé l'an dernier ne les a pas avantagés dans les préparatifs pour cette année, mais c'est une bonne équipe et ils travaillent dur. Je veux faire en sorte qu'ils soient aussi compétitifs que Russian Time l'an dernier. Je pense que lentement, nous y arrivons. Il nous reste du travail, mais ce n'est pas trop mal.

Est-ce un désavantage d'avoir un coéquipier qui rencontre quelques difficultés, comme Artem [Markelov] ?

C'est sûr que c'est un peu plus dur, mais il faut bien qu'il commence quelque part. C'est sûr que ça serait vraiment bien d'avoir un coéquipier expérimenté, mais il en est autrement. Nous en tirons le maximum et il s'améliore, ce qui est bien, c'est le principal. Il nous faut juste travailler dur dans les domaines qui sont en notre contrôle.

Vous avez signé deux bons résultats. Pensez-vous en réaliser beaucoup d'autres d'ici la fin de la saison ?

J'espère ! Maintenant, nous avons vingt-quatre points, j'espère que c'est un tournant pour nous. Nous devons continuer sur notre élan et marquer de gros points à chaque manche. Nous le devons, car nous avons perdu beaucoup de points lors des deux premiers meetings, donc j'espère que nous allons persévérer et récupérer les points que nous avons perdu alors.

Point de triomphalisme pour le prometteur Evans : il sait que la saison va être longue et difficile. Russian Time est actuellement huitième du classement par équipes, mais son fer de lance parvient tout de même à se hisser dans le haut de tableau. De nouveaux bons résultats, couplés au soutien de Red Bull (même s'il ne fait pas partie du Junior Team), pourraient lui ouvrir les portes de la Formule 1, mais Evans a tout le temps devant lui : il va fêter son vingtième anniversaire à la fin du mois.

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