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Isack Hadjar vise la Formule 1 dès 2024

Isack Hadjar s'apprête à faire ses débuts en Formule 2, mais n'a manifestement pas l'intention de s'éterniser dans l'antichambre de la F1…

Le vainqueur Isack Hadjar, Hitech Grand Prix, sur le podium

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Membre du Red Bull Junior Team depuis un an, Isack Hadjar va s'attaquer à la Formule 2 aux côtés de cinq autres protégés de la marque au taureau : Enzo Fittipaldi, Zane Maloney, Dennis Hauger, Ayumu Iwasa et Jak Crawford, ce dernier étant son coéquipier chez Hitech GP.

À 18 ans seulement, Hadjar n'aura pas la tâche facile dans un championnat où l'expérience est importante, notamment dans la gestion des pneus Pirelli. Précoce, le Français débarque dans l'antichambre de la F1 après être passé par la F4 France, le Championnat d'Europe de Formule Régionale puis la FIA F3, où il a joué le titre l'an passé face à son compatriote Victor Martins, de trois ans son aîné. Hadjar a alors signé trois victoires et a pris la quatrième place du classement des pilotes.

Clairement, le jeune loup ne manque pas d'ambition pour 2023, en témoignent ses propos sur le site officiel de la F2 : "Mon objectif est simplement de faire une saison vraiment solide et de passer en F1. Ce serait super de ne rester qu'une année en F2 puis d'aller en F1, ce serait idéal. C'est l'objectif principal, alors on va tout donner."

"Je suis juste vraiment content d'être chez Red Bull, c'est génial ! Je suis content d'avoir [cinq] super pilotes dans la même académie que moi, ça me pousse à être encore meilleur. C'est super d'avoir [cinq] pilotes Red Bull en piste avec moi, j'espère tous les battre, c'est l'objectif."

Parmi les pilotes ayant couru dans le championnat depuis qu'il a été rebaptisé F2 en 2019, seuls quatre ont déniché un baquet en F1 après une seule saison dans la discipline : Charles Leclerc (champion 2017, pilote Sauber 2018), George Russell (champion 2018, pilote Williams 2019), Lando Norris (vice-champion 2018, pilote McLaren 2019) et Yuki Tsunoda (quatrième en 2020, pilote AlphaTauri en 2021). C'est avec Prema, ART et Carlin que ces pilotes avaient réussi à convaincre, tandis que Hadjar se lance dans l'aventure avec Hitech GP, ayant déjà collaboré avec l'écurie l'an passé.

Isack Hadjar, Hitech Grand Prix

Isack Hadjar (Hitech GP) en piste à Monza en FIA F3

"Je suis très content de commencer la saison avec la même équipe", se réjouit le tricolore. "Je la connais très bien, j'ai fait la F3 Asie et la [FIA F3] avec eux, alors j'ai travaillé avec ces gars-là pendant des heures. Maintenant que je passe en F2, l'équipe m'est assez familière. Travailler avec la même équipe paraît assez normal et je suis content de ne pas partir ailleurs ; je pense que cela me procure un avantage, alors c'est super."

Depuis l'arrivée de la structure en F2 en 2020, jamais un pilote Hitech GP n'a échoué à gagner au moins une course lors d'une saison : Nikita Mazepin, Luca Ghiotto, Liam Lawson, Jüri Vips et Marcus Armstrong ont tous connu le succès. Hadjar ne s'attend toutefois pas à ce que ce soit facile, lui qui a signé le dixième chrono des essais d'après-saison à Abu Dhabi l'an passé, à seulement trois dixièmes de la référence établie par Victor Martins.

"La F2, c'est vraiment dur", souligne-t-il. "Même les très bons pilotes ont besoin de quelques manches pour s'y faire. Je pense que la voiture est dure à comprendre, il y a l'arrivée des arrêts au stand ainsi que des stratégies, alors qu'en F3 on attaque juste du début à la fin. Là, je pense que la dégradation des pneus est le principal facteur limitant. Forcément, je ne serai pas prêt à 100% pour le premier meeting car il n'y a pas suffisamment d'essais, mais j'espère tout comprendre assez vite pour me battre pour la victoire."

"En essais, les deux premières journées ont été assez délicates, j'étais un peu loin. Puis le troisième jour, sans savoir pourquoi, j'étais assez compétitif. J'ai finalement trouvé la voiture assez similaire à celle de F3 à certains égards, alors je me suis senti assez à l'aise dans la F2, je me suis senti super bien, et je crois que nous allons être assez compétitifs d'emblée."

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