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Norris : Le titre va se jouer à la fiabilité

Alors que le cap de la mi-saison sera franchi ce week-end en Formule 2, certains candidats au titre s'inquiètent de l'impact qu'auront les nombreux problèmes techniques sur la lutte pour le titre.

Lando Norris, Carlin

FIA Formula 2

Une nouvelle monoplace a fait ses débuts dans l'antichambre de la Formule 1 pour la campagne actuelle, la Dallara F2 2018, après sept années de bons et loyaux services de la GP2/11. Son embrayage est toutefois difficile à manier, et tous les week-ends, plusieurs pilotes en sont victimes et calent sur la grille de départ. Le nouveau moteur V6 turbo Mecachrome est également sujet à quelques ratés, tout comme l'accélérateur, dont les capteurs sont parfois défaillants.

Les quatre leaders du championnat ont ainsi connu des soucis techniques lors du meeting du Paul Ricard. Lando Norris, par exemple, a calé au départ de la Course Principale et a connu sa première course hors des points cette saison, finissant bon dernier avant d'effectuer une belle remontée jusqu'au top 5 le lendemain.

"Les départs, nous n'y pouvons rien, la voiture est vraiment mauvaise, franchement", déplore le pilote de réserve McLaren pour Motorsport.com. "Trois pilotes ont calé. J'ai calé trois fois à la sortie du parc fermé [avant la course] donc je ne sais pas si j'avais un problème. Mais je n'arrivais pas à redémarrer après mes arrêts au stand. Vu les données, je ne pouvais rien y faire."

"Le championnat est plus indécis que jamais. Ce n'est pas un pur championnat de pilotes, ce n'est pas comme si untel allait gagner parce qu'il pilote mieux. Il gagne parce qu'il a eu le moins de défaillances techniques. C'est pourquoi je ne suis pas déçu, je n'ai pas fini dernier parce que j'ai commis une erreur, c'est à cause de la voiture. Tout le monde a le même problème à un moment ou à un autre et ils disent qu'ils vont le résoudre, mais ça ne fonctionne pas comme il faut. C'est un peu agaçant, mais au final, il faut juste en rire, car on n'y peut pas grand-chose."

Lando Norris, Carlin

George Russell, quant à lui, a capitalisé sur les problèmes de ses rivaux avec une prestation impeccable lors de la Course Principale, s'imposant depuis la pole position dans des conditions de piste délicates, mais le dimanche, c'est lui qui a été frappé par un problème d'accélérateur.

"Le département technique de la Formule 2 est purement responsable des problèmes de ce week-end", affirme le protégé de Mercedes pour Motorsport.com. "C'est vraiment dommage, car beaucoup de pilotes voient leurs courses et leurs week-ends détruits en ce moment. Cela n'a pas vraiment été résolu. On croit que ça va dans la bonne direction, et voilà."

"À chaque fois que je prends la piste, je crains d'avoir un problème. J'en ai peur en permanence et c'est pareil pour tous les pilotes, on veut juste monter dans la voiture et la piloter sans s'inquiéter de savoir si finir la course. C'est frustrant, car ce n'est pas la faute de l'équipe."

George Russell, ART Grand Prix

Alexander Albon, qui s'est illustré avec trois pole positions en cinq séances qualificatives, était deuxième du championnat à l'issue du meeting de Barcelone, mais trois abandons consécutifs l'ont fait rétrograder au quatrième rang, bien qu'il soit parvenu à remonter dans le top 8 lors de la Course Sprint au Paul Ricard. Après deux accidents à Monaco, l'Anglo-Thaïlandais a en effet subi un problème moteur dans le Var, alors qu'il jouait le podium en Course Principale.

Forcément, lorsque nous lui demandons d'évaluer son week-end, la réponse est claire : "Affreux. J'ai de la chance d'avoir marqué des points. C'est très simple, nous sommes très rapides en qualifications mais ne pouvons pas le montrer en course à cause de ces problèmes, c'est très frustrant. Il y a clairement un problème avec la voiture."

"Demandez à George [Russell], à Lando [Norris]. Le championnat est plus serré qu'il ne devrait l'être, dans la mesure où il y a tellement d'abandons, de courses vierges. C'est agaçant, car nous travaillons dur, et nous ne sommes pas venus pour ne marquer que deux points."

Alexander Albon, DAMS

La F2 cherche des solutions

Pendant ce temps, les organisateurs de la Formule 2 continuent de travailler d'arrache-pied pour trouver des solutions face à ces soucis persistants.

"Oui, nous avons des problèmes de fiabilité, oui, nous y consacrons beaucoup d'énergie et oui, c'est une inquiétude majeure avec trois meetings en autant de week-ends", reconnaît Didier Perrin, directeur technique du championnat, pour Motorsport.com. "Nous comprenons que ce soit une frustration pour les pilotes et je vous garantis que nous sommes à la tâche pour résoudre le problème à la racine."

"Nous reconnaissons que l'embrayage est difficile et nous travaillons avec le fournisseur pour le rendre plus progressif. [Artem] Markelov a raison quand il dit que c'est à moitié à cause de l'embrayage, à moitié à cause de lui. La F2 n'est pas la F1, il restera possible de caler avec une F2, nous n'avons pas d'assistance électronique."

Perrin a confirmé que le principal problème de l'embrayage, lié à l'oscillation du moteur à la limite maximale des tours/minute, avait été résolu pour le rendez-vous du Paul Ricard.

Avec Jack Benyon

Tadasuke Makino, RUSSIAN TIME

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