Zoel Amberg victime de problèmes de santé

C'est une saison 2015 très difficile que connaît Zoel Amberg en GP2. Le Suisse se devait pourtant de convaincre, après trois campagnes en Formule Renault 3.5 qui n'ont abouti que sur un podium, à Moscou, l'an dernier.

Rejoignant le GP2 Series au sein de l'écurie Lazarus, Amberg n'est toutefois jamais parvenu à sortir la tête de l'eau. Certes, l'équipe italienne est loin d'être la meilleure du plateau, mais cela n'explique pas pour autant qu'ils se soit qualifié dernier à deux reprises sur les trois meetings auxquels il a pris part, avec une 13e place pour meilleur résultat en course.

Trois meetings, vous avez bien lu, car Amberg n'a été aperçu ni au Red Bull Ring ou au Hungaroring, où il a jeté l'éponge après la séance d'essais libres, ni à Silverstone, où il a été remplacé par Sergio Canamasas.

Problèmes de sponsors? Bien au contraire, c'est de soucis médicaux que le jeune suisse est victime, à la suite de plusieurs accidents subis lors du meeting de Monaco.

"C'est très triste et frustrant, mais ma condition physique actuelle ne me permet pas de piloter une voiture de course sans me sentir mal, ce qui provoque un inconfort physique général," déplore Amberg. "Tous ces symptômes sont revenus à Budapest."

"Depuis les deux accidents de Monaco, quand je suis au volant, je ressens une sorte de pression sur la boîte crânienne, ou j'ai mal à la tête. Les tests médicaux ne parviennent toujours pas à en déterminer la cause. Les symptômes étaient également revenus aux 24 Heures du Mans, où je courais en LMP2. L'inconfort y était bien moindre, peut-être du fait des forces G, inférieures à celles ressenties en monoplace."

"Je n'ai aucun problème dans la vie quotidienne. Et même quand ma licence a été suspendue pendant 15 jours par la FIA avant la course à Silverstone, je me suis entraîné physiquement sans aucun problème. Je vais passer des examens approfondis en espérant qu'ils trouvent la cause de mon malaise," conclut Amberg, qui pointe au 25e rang du championnat GP2 après ses mésaventures.