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Interview

2018 chez ART, une opportunité inespérée pour Jake Hughes

Alors qu'une vague de jeunes talents britanniques a pris d'assaut les formules de promotion, Jake Hughes compte sur sa saison de GP3 avec ART Grand Prix pour se faire remarquer.

Jake Hughes, ART Grand Prix

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James Gasperotti

Jake Hughes, ART Grand Prix
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Lando Norris, George Russell, Jack Aitken – trois pilotes britanniques de Formule 2 qui sont soutenus par des écuries de Formule 1 (avec des essais à leur actifs) et sont considérés comme des stars de l'avenir. À l'échelon inférieur, on en retrouve deux autres, Callum Ilott en GP3 et Dan Ticktum en F3 Europe.

Au même niveau – et dans la même équipe qu'Ilott – se trouve Jake Hughes, pilote de 23 ans dont la carrière n'a pas décollé comme celle de ses compatriotes malgré un talent similaire.

La trajectoire récente du natif de Birmingham était peu orthodoxe, une année de F3 Europe chez Hitech GP ayant suivi une prometteuse saison de GP3 avec DAMS en 2016, toutefois en dents de scie, avec deux victoires et la huitième place du championnat.

L'an passé, Hitech GP était clairement un cran en dessous des équipes Carlin, Prema et Motopark, et Hughes a dû se contenter du statut de "meilleur des autres" avec le cinquième rang du classement général, ayant marqué moins de la moitié des points du Champion, Lando Norris.

Faisant désormais partie d'une équipe qui a mené Esteban Ocon, Charles Leclerc et George Russell au titre GP3 ces trois dernières années, et qui monopolisait le top 4 du championnat en 2017, Hughes est conscient qu'il a l'opportunité de se hisser au niveau de ses compatriotes pour retrouver le chemin de la gloire.

"Exactement", déclare-t-il pour Motorsport.com lorsque ce sujet est évoqué. "J'ai couru contre Jack [Aitken] auparavant [en FR2.0, ndlr], donc je le connais. J'ai couru contre Lando [Norris] l'an dernier et j'ai été son coéquipier pendant deux week-ends en F3 fin 2016."

"Ma carrière avait parfaitement commencé avec le titre en BRDC F4 [en 2013], puis j'ai stagné en Formule Renault pendant deux ans car je ne me suis jamais trouvé en position de remporter le championnat."

"Le problème, c'est que quand on analyse les formules de promotion, il y a une ou deux équipes qui se démarquent dans chaque catégorie, et si l'on n'en fait pas partie, c'est dur de gagner le championnat. À ce niveau, nous sommes tous bons, nous sommes tous capables de tourner à un dixième les uns des autres. Mais parce que c'est très serré, ça se joue souvent à la voiture dans laquelle on est, malheureusement."

"C'est la première fois dans ma carrière – à part chez Koiranen en 2015, où ça ne s'est pas passé comme je l'espérais pour différentes raisons – que je suis dans une voiture qui va probablement remporter le championnat, et je compte évidemment capitaliser là-dessus."

Contraste avec DAMS

Sans surprise, Hughes et ses trois coéquipiers ART – Ilott, Nikita Mazepin et Anthoine Hubert – étaient tous en haut de la feuille des temps lors des essais de pré-saison GP3, disputés au Paul Ricard, à Jerez et à Barcelone.

Présent dans le top 6 sur ces trois circuits, Hughes commence à voir ce qui rend l'équipe française si redoutable, par rapport à son expérience dans une autre structure tricolore, DAMS.

"Quand j'étais chez DAMS, nous étions rapides à l'occasion, mais pas régulièrement", poursuit l'Anglais. "Nous étions souvent perplexes en voyant les résultats d'ART, surtout en qualifications."

"Je n'ai jamais pensé qu'ils avaient quelque chose de magique. Mais quand on met la voiture au sol, elle fonctionne, tout simplement. Cela donne au pilote beaucoup de confiance pour attaquer, et je pense que vu la façon dont le week-end est structuré en GP3, on a besoin de confiance pour attaquer en qualifications."

"Franchement, je ne m'attendais pas à retourner en GP3, mais l'opportunité s'est présentée avec ART et c'était dur de dire non, même si j'avais déjà couru dans cette discipline. Si ça avait été une autre équipe, la décision aurait été plus discutable. Mais avec une ART, on a une valeur sûre."

Le fait qu'ART fasse rouler quatre voitures, toujours conduites par des pilotes parmi les meilleurs du plateau, est un autre "énorme avantage" selon Hughes, et un certain contraste par rapport à la situation qu'il a connue l'an passé dans une écurie Hitech GP en difficulté en F3 Europe.

"Quand un pilote ART n'est pas en pole, il y a des chances que ce soit un de ses coéquipiers, donc il peut étudier les données d'emblée. Il n'est pas dérouté. Jusqu'à présent, en essais, c'était l'une de seules fois de ma carrière où je n'essayais pas de deviner ce que faisaient les autres. Nous nous poussons dans nos retranchements respectifs, tous à la recherche du tour parfait."

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