Ad Diriyah, c'est "Suzuka avec des murs"

Ce circuit de 2,5 km, qui accueille la manche d'ouverture de la saison 2018-19 de Formule E ce week-end, comprend 21 virages avec deux secteurs bien différents. Le premier, sinueux, va des virages 1 à 14, avant plusieurs longues pleines charges dont une large ligne droite.

La piste est étroite à l'exception de la ligne droite entre le virage 17, où se trouve la zone d'activation du mode attaque, et le virage 18, le premier abordé au départ.

"Le simple fait de survivre sera une réussite en soi", déclare pour Motorsport.com Felix Rosenqvist, qui fait son retour chez Mahindra à la place de Pascal Wehrlein – les débuts de ce dernier sont retardés. "Cela a l'air très difficile. Je dirais que c'est probablement avec Rome l'un des circuits les plus impressionnants que nous ayons. Certaines sections font vraiment peur. Mais c'est cool de conclure [ma carrière en FE] sur une telle piste."

 

Tom Dillmann explique que "le tracé est assez différent des circuits habituels". Il poursuit : "Nous avons plus l'habitude des circuits d'accélération/freinage avec des virages assez lents. Ici, il y a un long secteur qui est un peu comme Suzuka avec des murs, ça va être relativement intéressant. Il y a aussi du dénivelé, ce que nous ne voyions pas vraiment sur le simulateur. C'est vraiment cool, nous pourrions voir quelques crashs. Je pense que cette piste représente un grand défi."

L'autre pilote NIO, Oliver Turvey, confirme : "C'est l'un des circuits les plus difficiles que nous ayons eus en Formule E. Les deux premiers secteurs sont très difficiles avec des virages rapides en aveugle, en descente ou en montée."

Enfin, bien que l'on s'attende à ce qu'il soit difficile de dépasser ailleurs qu'au freinage du virage 18, António Félix da Costa estime qu'il y aura d'autres opportunités pour doubler : "Le dernier virage, on peut y dépasser, tout comme le virage 1. Il faut évidemment que l'autre pilote soit coopératif !"

Avec Andrew van de Burgt

20