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Lotterer se rend compte qu'il a été "gâté"

Lors d'une carrière éclectique en sport automobile, André Lotterer a piloté des voitures parmi les plus rapides au monde, et se rend compte de son privilège grâce à la Formule E.

Andre Lotterer, Techeetah

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

#1 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Neel Jani, Andre Lotterer, Nick Tandy
Andre Lotterer, Porsche Team
Andre Lotterer, Techeetah
Andre Lotterer, Techeetah
Andre Lotterer
Andre Lotterer, Techeetah inspecte les dégâts à la voiture de  James Rossiter, Venturi Formula E Team
Andre Lotterer, Techeetah
Andre Lotterer, Techeetah
Andre Lotterer, Techeetah
Andre Lotterer, Techeetah

André Lotterer a passé de nombreuses années en LMP1, catégorie reine de l'Endurance, mais aussi 15 saisons dans le championnat japonais de Super Formula, où les monoplaces ne sont qu'à quelques secondes des Formule 1. Avec 15 arrivées dans le top 5 au classement général à la clé !

Lotterer a même participé au Grand Prix de Belgique 2014 avec l'écurie Caterham, toutefois au volant d'une monoplace qui était peut-être la plus lente de l'Histoire moderne de la Formule 1.

Dans ces circonstances, le triple vainqueur des 24 Heures du Mans a logiquement été dépaysé par la Formule E, où il va faire ses débuts en 2017-18, et dont la voiture dépasse rarement les 200 km/h sur d'étriqués circuits urbains.

"C'est l'inverse [de ce que j'ai connu avant]", déclare Lotterer pour Motorsport.com. "J'ai vraiment été gâté avec les meilleures voitures de course. La Super Formula est la plus rapide, avec la Formule 1, en termes de vitesse en courbe. La LMP1 hybride fait 1000 chevaux et a quatre roues motrices, on sort des virages comme rien d'autre sur cette planète."

"Ce dont je me suis rendu compte, c'est que nous, pilotes, faisons abstraction de la vitesse. On peut avoir une voiture qui est encore plus rapide qu'une LMP1 et on la portera à la limite, c'est notre monde. Et c'est pareil dans l'autre sens. Si on a une voiture plus lente, on peut quand même la mener à ses limites. Ça nous occupe. Mentalement, c'est très, très difficile."

C'est avec l'équipe Techeetah que Lotterer va faire ses débuts pour la saison 2017-18 de Formule E, deux ans avant l'arrivée de Porsche en tant qu'écurie d'usine.

L'ePrix de Hong Kong marquera d'ailleurs la première course du vétéran sur un circuit urbain depuis 17 ans. "Voyons voir à quel point je vais prendre confiance", ajoute-t-il à ce sujet. "Il faut être confiant et se sentir à l'aise avec ce qui nous entoure. Beaucoup de gens disent 'la Formule E n'a pas de puissance, bla bla bla', mais je suis sûr que sur les circuits urbains, c'est suffisant."

Première analyse de la Formule E

Lotterer a signé chez Techeetah sans même avoir testé une voiture de Formule E, et son processus d'apprentissage a été restreint à trois journées d'essais officiels à Valence et au simulateur – contrairement aux autres écuries, qui ont leur propre groupe propulseur, l'équipe chinoise utilise un moteur Renault client et est donc privée des 15 jours d'essais privés réservés aux motoristes.

Lotterer a toutefois eu le temps de se faire une idée du comportement pour le moins atypique de la Formule E, dont le poids est réparti davantage vers l'arrière, alors que les pneus Michelin sont rainurés et utilisés en toutes circonstances.

"Les pneus sont un énorme facteur, donc on ne va pas trouver ou comprendre de petits changements de réglages", commente le pilote Techeetah. "Les freins sont sensibles à la température, et en plus, l'équilibre change avec la récupération d'énergie. Donc si on perd la régénération à cause de la température [de la batterie] ou de l'état de charge, on a moins de freins arrière et il faut compenser en changeant la répartition du freinage. Cela change la température des freins et les caractéristiques. Par ailleurs, je ne sais pas pourquoi, mais la qualité des freins est très aléatoire. On a des bons disques et des moins bons, ainsi que des différences entre ceux de gauche et ceux de droite."

Avec Katy Fairman

 

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