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La Formule E a commencé un an plus tôt que prévu

Cofondateur de la Formule E, Alberto Longo révèle que la première saison du championnat aurait dû commencer en 2015, et non en 2014.

Départ : Nicolas Prost

Départ : Nicolas Prost

FIA Formula E

C'est une anecdote qui est de notoriété publique : c'est le 3 mars 2011, lors d'un dîner dans un restaurant parisien, que Jean Todt (président de la FIA) et Alejandro Agag (président de la Formule E) ont dressé un premier portrait de ce que pourrait être un championnat de monoplaces électriques. Trois ans et demi plus tard, le 13 septembre 2014, le premier E-Prix de l'Histoire a eu lieu à Pékin, marqué par l'accrochage de Nicolas Prost avec Nick Heidfeld au dernier tour, tous deux laissant échapper la victoire au profit de Lucas di Grassi.

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Or, il s'avère que la saison inaugurale de la Formule E aurait dû commencer un an plus tard, mais Jean Todt, président de la FIA, ne l'entendait manifestement pas ainsi. "Quand nous avons enfin remporté l'appel d'offres, il y avait plus ou moins cinq candidats, nous étions dans les deux derniers, et l'autre a décidé d'abandonner", relate Alberto Longo, confondateur et dirigeant de la FE, dans le podcast Inside E de Porsche. "Nous avons donc remporté l'appel d'offres. C'était le 27 août 2013."

"À la base, nous prévoyions de lancer la Formule E en 2015, soit seulement 24 mois plus tard. C'était un challenge immense, comme vous pouvez l'imaginer. À l'époque, nous n'avions ni les voitures, ni la technologie, ni les équipes, ni les constructeurs, ni les villes, ni les pilotes, ni les partenaires… Nous n'avions absolument rien. Mais seulement cinq mois plus tard, tout se passait très bien pour nous. Nous avions commencé à faire signer les premières écuries, nous nous assurions d'avoir des villes au calendrier."

"C'est alors que nous avons reçu un appel de M. Jean Todt, qui a dit : 'Les gars, je suis désolé, mais il faut que vous commenciez en septembre'. C'était seulement six mois après l'appel d'offres, 13 mois après avoir signé un morceau de papier. C'est le plus grand défi que nous ayons eu à relever dans toute notre vie. Mais ensuite, tout est revenu réalité ce jour de septembre 2014 avec la toute première course à Pékin." Et lors de cette première saison, il a fallu surmonter des difficultés financières majeures, la Formule E ayant frôlé la faillite.

Longo a par ailleurs défendu l'utilisation devenue fréquente de doubles manches, à savoir l'organisation de deux courses sur le même circuit en un week-end. Depuis le début de la pandémie, il est en effet extrêmement difficile de tenir des E-Prix pour un championnat habitué à se produire en centre-ville. La septième saison a ainsi commencé par deux épreuves à Diriyah, puis deux autres à Rome, qui seront suivies par deux manches à Valence ce week-end.

"Assurément, nous allons faire autant de doubles manches que possible", indique Longo. "C'est un format très efficace. Nous avons les circuits, les infrastructures et les équipes avec leur matériel – pourquoi ne pas les utiliser pendant deux jours plutôt qu'un ?" Cela aidera la Formule E à atteindre son objectif d'une saison à 15 courses, comme confirmé cette semaine.

Avec Matt Kew 

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