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Di Grassi voit "10 à 12 pilotes" comme vainqueurs potentiels

Avec les 17e et 14e places à Hong Kong, Lucas Di Grassi a connu un manque de résultats relativement inhabituel de sa part, lui qui n'avait jamais fini une course hors des points lors de sa carrière en Formule E. Malgré tout, il demeure optimiste.

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

Sam Bloxham / Motorsport Images

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler
Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

B.V., Marrakech - Lucas Di Grassi n'a pas eu de réussite lors de ce meeting d'ouverture de la saison 2017-18, victime d'un problème de suspension en Course 1 et d'un souci lié à la batterie le dimanche, alors qu'il était dixième juste derrière un Sam Bird qui est remonté jusqu'au top 5.

"C’était la première fois que j’avais un problème de batterie en trois ans en Formule E, et j’aurais dû finir au moins sur le podium", affirme le pilote Audi Sport Abt sans détour pour Motorsport.com. "En plus, nous nous sommes qualifiés dans le premier groupe en Course 2, ce qui était aussi un désavantage. À part ça, la voiture avait un énorme niveau de performance. Nous étions les plus rapides en Course 2, sans conteste. Le meilleur tour, le relais le plus rapide. Nous avons perdu beaucoup de points à cause de ce problème de batterie, nous avons été arrêtés en piste pendant près d’une minute."

"La voiture a le rythme, elle est bonne, bien meilleure que l’an dernier, en fait. Audi a fait du très bon travail pour élever son niveau. Maintenant, il nous faut un week-end sans problème, mais en Formule E, c’est très imprévisible. C’est ça qui fait sa beauté, mais en même temps, c’est la difficulté pour nous. Une erreur lors d’un tour de qualifications, quelque chose qui se tourne mal en essais libres, il n’y a pas de temps pour réagir. Si le week-end était comme n’importe quel week-end normal, avec beaucoup d’essais libres, ce serait bien plus prévisible. Nous avons beaucoup travaillé pour nous assurer que Marrakech se passe mieux pour nous. Notre objectif est de marquer autant de points que possible ici pour lancer notre championnat."

Une course au titre très ouverte

S'il aborde l'E-Prix de Marrakech sans la moindre unité au compteur, accusant 35 points de retard sur le leader Sam Bird, Di Grassi n'est pas sans se rappeler l'issue de la saison dernière, où il était à 43 points de Sébastien Buemi à mi-saison et s'est imposé avec 24 longueurs d'avance – certes aidé par l'absence du pilote Renault e.dams à New York. "Cela montre vraiment à quel point la Formule E peut faire les montagnes russes", insiste le Brésilien au sujet de cet exemple précis. "Il nous reste dix courses, et nous avons 36 (sic) points de retard. C’est le calcul que je fais dans ma tête."

Di Grassi n'est pas le seul favori pour le titre à avoir connu un premier week-end très difficile, puisque Sébastien Buemi n'a marqué qu'un point à Hong Kong et va également tenter de redresser la barre ce samedi à Marrakech.

De façon assez impressionnante, le top 3 du championnat se tient actuellement en six points – Sam Bird devant Jean-Éric Vergne et Felix Rosenqvist – et ce sont également ces pilotes-là que le Champion en titre désigne comme ses principaux rivaux dans la lutte pour le titre.

"Je pense que Sébastien y sera d’ici la fin de l’année, mais il y aura trois ou quatre autres candidats… Felix va être rapide, Sam Bird aussi, JEV… Je pense que ce sont les pilotes contre qui je vais me battre pour le titre, mais on ne sait jamais. Peut-être que quelqu’un va gagner trois courses d’affilée pour une raison ou une autre et que ça va complètement changer. Pour l’instant, il y a 10 à 12 pilotes qui peuvent gagner des courses. C’est vraiment complètement ouvert, comme les années précédentes", conclut-il.

 

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