Dillmann : La Formule E est "le plus gros championnat après la F1"
Tom Dillmann s'apprête à faire son retour en Formule E, un championnat qu'il tient en très haute estime.
Photo de: Patrik Lundin / Motorsport Images
Edoardo Mortara étant pris par ses engagements en DTM, un baquet Venturi était libre pour l'E-Prix de Berlin de ce samedi. C'est logiquement Tom Dillmann qui va s'en emparer : le Français a participé aux sept dernières courses de la saison passée pour l'équipe, entrant dans les points à quatre reprises, et a maintenu des liens étroits avec la structure monégasque, lui qui est chargé du développement de la nouvelle monoplace pour la saison 5.
"J'ai fait sept courses l'année dernière, ça s'était bien passé", déclare Dillmann pour Motorsport.com, s'exprimant peu avant l'officialisation de l'arrivée de Felipe Massa chez Venturi. "J'étais rentré dans le championnat sans essais, sachant que c'est compliqué, c'est une voiture tellement particulière."
"Après, j'ai fait les essais de développement de la voiture de cette année, qui se sont bien passés. Puis il y a eu un deal avec HWA, donc il y a eu deux pilotes Mercedes, ce qui m'a mis un peu sur le carreau. Mais je savais que s'il y avait une opportunité cette année, le team allait faire appel à moi, c'était le deal clair depuis le début. Je savais que j'avais déjà de grandes chances de rouler à Berlin."
Tom Dillmann est un touche-à-tout. Champion de F3 Allemagne en 2010 et de Formule V8 3.5 en 2016, l'Alsacien a également été aperçu en GP2, en Porsche Supercup et en Blancpain ces dernières années. Son calendrier actuel est chargé, avec de la Super Formula et du WEC au programme pour 2018 ; engagé en LMP1 avec ByKolles, il a fini quatrième des 6 Heures de Spa-Francorchamps.
"La Formule E, c'est très particulier", poursuit-il. "Ce qui est excitant, c'est que les circuits sont en ville, c'est très étroit, sans run-off… pour un pilote, c'est quand même mieux que de rouler sur des circuits comme le Paul Ricard, où on a l'impression d'être sur un parking et où on ne doit plus y aller étape par étape au risque d'être dans le graviers. Ce n'est pas du tout le même pilotage. Après, ça fait quand même du bien de monter dans une LMP1 ou dans une Super Formula et de retrouver de l'aéro, du grip et de la puissance !"
Toujours est-il que les 20 hommes présents au volant en Formule E en font un plateau très relevé, avec six anciens pilotes de Formule 1, huit concurrents précédents ou actuels du LMP1, et de nombreux grands constructeurs engagés, à l'image d'Audi, Renault, DS et bientôt Nissan, BMW, Porsche et Mercedes.
"Pour moi, en tant que pilote, c'est vraiment le plus gros championnat après la F1", affirme Dillmann. "Il y a tous les constructeurs, tous les pilotes sont pro, c'est du très haut niveau. La voiture évolue donc c'est excitant d'y être, d'être présent dans ce paddock-là et de voir l'évolution."
Le pilote Venturi se montre par ailleurs très positif au sujet de la Gen2 pour la saison 2018-19, qu'il a testée lors des essais collectifs récemment organisés en Espagne – en particulier en ce qui concerne la batterie fournie par McLaren Applied Technologies : "Ça va dans le bon sens, surtout au niveau de la batterie, c'est un très gros pas en avant. On est capables d'attaquer plus et de régénérer beaucoup plus aussi, surtout en course. La voiture va faire une course complète. Cette batterie a fait un gros, gros step."
Propos recueillis par Basile Davoine
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