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Enquête - Comment les équipes gèrent l'énergie durant une course

Le Championnat FIA 100% électrique de Formule E a proposé des courses souvent passionnantes durant sa saison et demie d'existence. Une des raisons en est la façon dont les pilotes et les équipes doivent gérer une quantité d'énergie pré-définie.

Nicolas Prost, Renault e.Dams, Sébastien Buemi, Renault e.Dams

Nicolas Prost, Renault e.Dams, Sébastien Buemi, Renault e.Dams

FIA Formula E

Nicolas Prost, Renault e.Dams
Sébastien Buemi, Renault e.Dams
Sébastien Buemi, Renault e.Dams
Jean-Eric Vergne, DS Virgin Racing Formula E Team
Nelson Piquet Jr., NEXTEV TCR Formula E Team et Oliver Turvey, NEXTEV TCR Formula E Team
Nelson Piquet Jr., NEXTEV TCR Formula E Team
Mike Conway, Venturi Formula E Team
Le garage du Team Aguri
La voiture de Antonio Felix da Costa, Team Aguri
Nathanael Berthon, Team Aguri
Simona de Silvestro, Amlin Andretti Autosport Formula E Team
Simona de Silvestro, Amlin Andretti Formula E

Ladite quantité d'énergie peut être délivrée par l'intermédiaire du pilote, via le MGU (Motor Generator Unit) alors que le RESS (Rechargeable Energy Storage System) est limité à 28 kWh et surveillé de façon permanente par la FIA.

Motorsport.com a passé le récent rendez-vous de Buenos Aires à découvrir les meilleures façons pour les équipes et les pilotes de gérer l'énergie durant un week-end.

Le pilote débute la course avec une cartographie moteur élevée : généralement map 6 pour les premiers tours, jusqu'à ce que la course se stabilise. Il doit alors se remettre à niveau et descendre les cartographies. S'il reste à fond en map 6 (carto la plus élevée), il aura tout utilisé de ses 28 kWh en 10 à 12 minutes en fonction du circuit. Cela, sachant que chacune des deux phases de la course, séparées par un arrêt au stand pour changer de voiture, est censée durer une demi-heure.

Pour calculer cette efficacité, un important travail en simulation est crucial. Les équipes mènent un programme intense avant la course, tant sur leur propre ordinateur qu'avec un pilote installé dans le simulateur. Le but est toujours l'efficacité sur un relais. Mais comment est-il atteint ?

Pilotes en roue libre

Autant que les cartographies plus basses pour atteindre l'utilisation d'énergie désirée par tour, la “mise en roue libre” est utilisée par les pilotes. On peut les entendre pratiquer de cette façon lors des retransmissions télé. Économiser ainsi de l'énergie exige de lever le pied en entrant dans une zone de freinage. Le rythme et la bonne connaissance de l'endroit où se trouvent les voitures les plus proches sur la piste est crucial dans cette technique.

Cependant, la récupération de l'énergie lors du freinage est la façon la plus fructueuse de maintenir une courbe régulière d'efficacité dans la gestion de l'énergie. Le pilote peut retrouver 30% de toute l'énergie utilisée sur un tour uniquement en phases de freinage.

C'est plus facile sur certains circuits que d'autres”, déclarait le leader actuel du championnat, Sébastien Buemi, à Motorsport.com en Argentine. “Ici à Buenos Aires, il n'y a que les virages n°1 et 4 où l'on puisse le faire efficacement. Une fois qu'on y est habitué, ça devient juste une partie de notre style de pilotage et de ce qu'on a à faire. La communication avec l'équipe est évidemment cruciale et il faut s'assurer que les données échangées entre la voiture et le muret des stands soient claires et correspondent en permanence.”

Une discipline exigeante

L'équation est simple. Les 28 kWh peuvent être divisés par le nombre de tours du relais et telle est la cible en matière de consommation d'énergie par tour. Le pilote suivra alors la stratégie de pilotage décidée en amont (par exemple : roue libre au virage n°3, récupération maximum, map 4 dans la plus grosse partie du tour, etc.) pour atteindre l'objectif. S'il utilise plus d'énergie dans un tour donné pour défendre sa position, il doit se “remettre à flot” avant la fin du relais. C'est une des raisons pour lesquelles plusieurs pilotes ont dit à Motorsport.com que la Formule E était une des disciplines les plus exigeantes qu'ils aient connue. Et cela inclut plus d'un ancien pilote de F1.

Il faut aussi garder à l'esprit que les voitures de Formule E ne peuvent récupérer toute l'énergie du freinage tout le temps du fait que la batterie a des limites et surchaufferait significativement. La gestion des températures est aussi un domaine que les pilotes de Formule E doivent assimiler très rapidement afin d'éviter de perdre la récupération quand la batterie atteint une température trop élevée.

Ceux qui pensent que la vie de pilote de Formule E est un long fleuve tranquille se trompent lourdement.

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