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Jean Todt - Le grand examen de la Formule E sera la première course

Le Championnat du Monde Formule E tiendra le tout premier évènement de son Histoire ce weekend, à Pékin

Le Championnat du Monde Formule E tiendra le tout premier évènement de son Histoire ce weekend, à Pékin. La manche d'ouverture du championnat marquera un grand changement dans le paysage du sport automobile, car ce sera un plateau de monoplaces exclusivement électriques qui s'élancera en piste entre les mains de nombreux pilotes de renom, souvent passés par la Formule 1 et le monde de l'endurance.

Jean Todt, Président de la FIA, est l'un des soutiens les plus inconditionnels de la nouvelle discipline depuis ses prémices administratifs, il y a près de trois ans. Le Français démontrera l'importance de la discipline pour la FIA en se rendant en personne sur l'e-prix de Pékin.

Un "nouveau produit" pour un "monde qui change"

"Le monde change et en tant que porte-drapeau du sport automobile, nous avons pour responsabilité de rester au courant de ces changements", commence Todt au sujet de la mutation en marche dans le monde du sport automobile. "Le lien entre la mobilité de tous les tous les jours et la course est très important. Je pensais qu'il était important d'avoir une vision de la nouvelle technologie pour le développement de l'industrie automobile, et c'est pour cette raison que nous avons modifié les règles en Formule 1; et c'est la raison pour laquelle nous soutenons les nouvelles régulations en Championnat du Monde d'Endurance".

Puis est venue l'idée de créer un championnat porte-étendard avec la technologie électrique, se souvient Todt, avec pour objectif de montrer que de réelles applications sont possibles, le tout avec un business model bien établi et des acteurs engagés.

"Beaucoup de gens ont été enthousiastes concernant cette idée. Pour moi, la voiture électrique est vraiment le futur de l'automobile urbaine. Et c'est pour cette raison que nous commençons par accueillir les courses dans des villes de par le monde. C'est une nouvelle approche, un nouveau produit".

Un plan de bataille déjà mature

Incarnant la série, l'Espagnol Alejandro Agag s'est démené en parcourant le globe à la recherche d'investisseurs, constructeurs et soutiens politiques de poids pour proposer un calendrier initial de 10 épreuves sur quatre continents. Todt salue la détermination du porteur du projet, qui voit enfin son produit prendre vie et une importance visibilité déjà lui être accordée de toutes parts.

"Alejandro Agag est un homme très enthousiaste et dynamique", estime Todt. "Il a un bon réseau et est donc le promoteur idéal; c'est comme cela que ça a débuté. Partout où je vais, les gens me parlent de la Formule E avec un grand enthousiasme et une grande implication. On peut sentir que les villes sont impliquées et c'est tout simplement merveilleux. Ceux qui démontrent un intérêt le sont aussi, dans toutes les catégories : médias, nouveaux médias, sponsors, TV, villes, équipes, manufacturiers, équipementiers : tout le monde est très excité à ce sujet".

Mais avant de parler de succès, il convient de voir comment est accueillie la Formule E sur le terrain. Le Championnat débute par des lieux peu sensibles à la course automobile et de nombreux points d'interrogations subsistent au sujet du format.

"L'examen sera la première course, à Pékin", admet Todt. "Nous avons créé des attentes élevées, et dans la vie, lorsque l'on génère des attentes, il ne faut pas décevoir. C'est pour cela que nous sommes là. On ne peut parler que d'attentes, pas de succès. Il nous faudra voir avec la première course. Je serai à Pékin, et j'espère voir une foule enthousiaste de fans et une course excitante en piste".

Une base pour un championnat durable

Parmi les questions revenant régulièrement au sujet de la Formule E réside bien sûr la capacité de la série à survivre au-delà du ou des futur(s) mandat(s) de Président Todt à la tête de la FIA. Mais déjà, les organisateurs travaillent sur le long terme, et informent déjà les parties prenantes des développements techniques futurs permettant aux équipes et manufacturiers souhaitant s'impliquer de se distinguer pour promouvoir leur savoir-faire et leur technologie. Un argument qui intéresse beaucoup de monde, tandis que de nombreuses autres villes sont démarchées de parts et d'autres pour la tenue d'une manche lors de la seconde saison. D'ici trois ans, murmure-t-on dans les bureaux Londoniens de Formula E Holdings, le calendrier Formule E pourrait comporter près de 15 à 18 dates.

"La Formule E débute tout juste, et il est nécessaire d'examiner avec attention la première saison pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne marche pas. Au fur et à mesure que cela gagnera en popularité et que le calendrier s'accroitra, de nouvelles équipes et de nouveaux manufacturiers seront cruciaux. Nous pensons avoir créé une base pour soutenir une évolution positive de la discipline pendant de longues années, notamment en ouvrant progressivement la compétition entre les fournisseurs moteurs et de batteries", conclut Todt.

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