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La chronique de Nelson - À 30 ans, premier bilan (1)

Nelson Piquet Jr., China Racing

Nelson Piquet Jr., China Racing

James Holland

Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
#62 Russian Age Racing Aston Martin DBR9: David Brabham, Nelson A. Piquet, Antonio Garcia
Christian Vann, Nigel Smith, Tim Sugden, David Brabham, Nelson A. Piquet, et Antonio Garcia avec la Cirtek Motorsport Ferrari 550 Maranello et la Russian Age Racing Aston Martin DBR9
Nelson A. Piquet passe la ligne d'arrivée et gagne la course
Conférence de presse : Nelson A. Piquet and Lewis Hamilton
Nelson Piquet Jr., China Racing
Nelson Piquet Jr., China Racing

Salut tout le monde. J’ai enfin droit à une petite pause après la dernière manche du Global Rallycross à Détroit, et avant les tests de début août en Formule E [puis en IndyCar avec Penske, NDLR].

J’ai fêté mes 30 ans à Détroit et j’aurais aimé célébrer cela par une victoire, mais nous avons hélas subi une casse sur la voiture et n’avons pu finir la course.

Trente ans, je me suis dit que ce pourrait être le bon moment pour se retourner sur ma carrière jusqu’à aujourd’hui, et vous faire partager mes meilleurs moments. Les classer n’a pas été facile, mais ça y est, je crois que j’ai mon top 10!

Alors c’est parti, en commençant par la fin...

 

10. La course F3 de Silverstone en 2003

J’avais remporté en 2002 le Championnat d’Amérique du Sud de F3, gagnant 13 des 17 courses, mais pour 2003 on a franchi un grand pas. J’ai emmené ma petite équipe Piquet Sports du Brésil jusqu’en Angleterre, avec juste deux mécaniciens et un ingénieur.

On a loué une maison ensemble près d’Oxford. Aucun d’entre nous ne connaissait la culture britannique. On a eu du mal à se faire à la météo et à mettre sur pieds une équipe se permettant d’aller chercher les structures bien établies du championnat!

Silverstone, une piste que j’ai toujours adorée, était la septième manche de l’année sur 23 et on y a signé notre première victoire. Un moment de grande fierté, et le début d’une longue histoire d’amour avec les circuits britanniques et les courses européennes.

Et cela bien qu’au bout de 12 ans, je ne me sois toujours pas fait à la météo locale!

 

9. Victoire dans la course inaugurale d’A1GP

Quand l’A1GP a démarré, j’ai trouvé le concept très intéressant. Étant fier d’être Brésilien, l’idée de courir pour mon pays était très attirante et la série se déroulant durant l’hiver, c’était un rêve car cela me permettait de courir les week-ends dans ce qui était habituellement l’intersaison.

Brands Hatch, où j’avais remporté le Championnat de Grande-Bretagne de F3 plus tôt dans l’année, accueillait la manche inaugurale en 2004. Le Team Brazil et moi y avons signé deux pole positions et deux victoires pour la course sprint puis la longue.

Être sur le podium avec le drapeau brésilien était quelque chose de fantastique, plus encore sous les yeux du Directeur de l’équipe : l’immense Emerson Fittipaldi.

 

8. Les 24 Heures du Mans

En 2006, on m’a donné l’opportunité de courir les 24 Heures du Mans avec le Team Modena. J’avais déjà quelques courses de voitures de sport derrière moi et c’était une superbe opportunité que j’ai été heureux de saisir. Je faisais équipe avec David Brabham et Antono Garcia sur une Aston Martin DBR9. On s’est classé 32e du général en qualif mais on a fait une course fantastique, terminant 9e du général et 4e de la catégorie GT1. C’est vraiment une des plus belles courses du monde et j’espère vraiment avoir encore la possibilité de la disputer.

 

7. Le GP2 Series 2006

La lutte pour le Championnat GP2 en 2006 fut probablement l’une des plus acharnées que j’ai jamais dû livrer. J’avais fait mes débuts dans cette catégorie en 2005 et avais obtenu quelques bons résultats mais 2006 était l’année où je devrais me battre pour le titre, toujours avec mon équipe Piquet Sports.

La bagarre a duré toute la saison avec Lewis Hamilton. On a gagné quatre courses et signé quatre autres podiums. On est tombé une fois en panne de carburant et on a eu quelques soucis techniques lors des quelques courses restantes.

Au final, Lewis a remporté le Championnat de 12 points seulement. J’étais clairement déçu de ne pas avoir gagné, mais globalement, ce fut une saison fantastique où l’on avait encore montré nos forces face à des écuries plus grosses et plus établies.

 

6. Victoire à Long Beach en Formule E

Comme je l’ai déjà expliqué dans cette chronique, personne n’a vraiment su à quel point j’ai failli ne pas courir en Formule E. J’ai vraiment voulu en être dès le début, mais l’accord n’a été trouvé que quelques jours avant que la saison ne démarre, et mon contrat initial ne prévoyait que quelques courses.

Si vous m’aviez dit lors des tests pré-saison que nous gagnerions des courses, sans parler du Championnat, je ne vous aurais pas cru car l’équipe était très loin dans la hiérarchie. Mais cette victoire à Long Beach, qui m’a procuré un sentiment incroyable, a tout rendu possible.

Mon père avait gagné sa toute première course de F1 à Long Beach 35 ans auparavant, ce qui nous a donné l’impression que cette course était faite pour nous.

Un super, super week-end.

(À suivre)

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