Le nouveau moteur Mahindra sera une "révolution"

Mahindra Racing est présent dans le championnat tout électrique depuis la création de ce dernier il y a quatre ans, et a commencé à jouer aux avant-postes en 2016-17 avec l'arrivée de Felix Rosenqvist. Cette saison marquait également ce que l'écurie qualifie de "révolution" au niveau de son groupe propulseur, avec un niveau de performance qui s'est confirmé au début de la campagne 2017-18, où Rosenqvist et Mahindra menaient les deux championnats après trois courses.

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Le Suédois a ensuite encaissé deux abandons très coûteux alors qu'il menait les E-Prix de Mexico et de Rome. "Nous avions sans aucun doute le potentiel pour jouer le titre, et nous étions rapides sur quasiment tous les circuits, mais au final, nous avons eu des problèmes de fiabilité qui nous ont handicapés cette année", déplore le directeur d'équipe Dilbagh Gill pour Motorsport.com.

L'équipe indienne s'est par ailleurs consacrée au développement de sa technologie pour la saison suivante, qui sera la première de l'innovante nouvelle monoplace, la Gen2. La puissance des moteurs culminera alors à 250 kW en qualifications.

"La saison 5 n'est pas une évolution pour nous, c'est tout nouveau", poursuit Gill. "Nous n'avons pas fait évoluer la philosophie de la saison 4, nous avons effectué un développement considérable en comparaison. Nous avons également appris ces trois dernières années."

"Chez Mahindra, ce que nous avons décidé de faire quand nous sommes arrivés il y a quatre ans était de suivre un cycle d'évolution, révolution et évolution. Entre les saisons 1 et 2, c'était l'évolution, puis on fait la révolution pour la saison 3, l'évolution pour la saison 4, donc c'est à nouveau la révolution désormais. En gros, nous essayons d'établir un projet sur deux ans."