Pourquoi Buemi a dû prendre le départ des stands
Disqualifié de la Super Pole à l'E-Prix de Sanya, Sébastien Buemi n'était finalement pas sur la grille de départ et a dû s'élancer des stands... car sa monoplace n'a pas pu être rechargée assez tôt.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Sébastien Buemi avait signé le meilleur temps de la phase de groupes des qualifications avec près de trois dixièmes d'avance sur tous ses rivaux, mais avait eu un accident en Super Pole – le même qu'en EL2, un tout-droit dans le Tecpro au virage 3.
Buemi avait ensuite été déclassé de cette dernière phase en raison d'une irrégularité au niveau du freinage, relégué de la cinquième à la sixième place de la grille. Selon les informations de Motorsport.com, cette pénalité était liée aux différents modes du système de freinage de la Nissan IM01.
La batterie du pilote Nissan e.dams n'a toutefois pas pu être rechargée durant l'enquête des commissaires, car le régime du parc fermé s'appliquait. Lorsqu'il a enfin été possible de le faire, il était trop tard pour rejoindre la grille à temps.
"Ma voiture a été sous investigation pendant très longtemps et ils ne m'ont pas autorisé à charger la batterie, donc ma batterie n'était pas chargée et je n'ai pas pu rejoindre la grille", déplore Buemi pour Motorsport.com. "Je n'ai vraiment pas trouvé ça très juste. Je comprends, c'était sous investigation, mais laissez-moi au moins la charger !"
"Quand ils m'ont permis de charger, la pitlane a fermé avant que j'aie fini, donc j'ai dû y prendre le départ mais ce n'était pas vraiment la pitlane [le départ était donné entre les virages 9 et 10]. Le temps qu'ils me laissent partir, la dernière voiture était déjà [loin devant], je ne la voyais même pas. J'ai trouvé ça vraiment injuste."
La tâche de Nissan e.dams a été compliquée par une journée plus compacte à Sanya, où il n'y avait que 2h38 entre la fin des qualifications et le départ de la course. C'était 20 minutes de moins qu'à Santiago et Marrakech, 30 de moins qu'à Ad Diriyah et 35 de moins qu'à Hong Kong et Mexico.
"Nous avons manqué de temps, d'autant qu'à Sanya, le programme était un peu plus serré", confirme le directeur d'équipe François Sicard à notre micro. "Cela a fait empirer les choses. Ça arrive, mais c'était difficile à accepter, car il a été pénalisé deux fois, finalement."
Accrochage avec Frijns et di Grassi
Relégué à 20 secondes du leader et à neuf secondes de la 17e place dès le premier tour, Buemi a réalisé une belle remontée jusqu'à occuper la huitième place à quelques boucles du but. C'est alors qu'il a percuté Robin Frijns, qui s'est lui-même encastré dans la monoplace de Lucas di Grassi.
"De mon point de vue, j'ai essayé de le doubler pendant de nombreux tours, et à ce moment-là, j'ai eu le sentiment qu'il ouvrait la porte", analyse le Suisse. "Du coup, j'y suis allé, mais il s'est rendu compte qu'elle était ouverte et s'est rabattu. Puis c'était trop tard."
Grâce à l'abandon des deux hommes qui le devançaient, Buemi a hérité de la sixième place avant d'écoper de dix secondes de pénalité pour l'incident, se retrouvant huitième à nouveau. Les pilotes Mahindra ont ainsi tiré les marrons du feu en gagnant quatre places chacun, avec Jérôme d'Ambrosio sixième et Pascal Wehrlein septième.
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