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Interview

Sarrazin - Pas besoin d'un grand constructeur pour gagner en Formule E

Stéphane Sarrazin, Venturi

Photo de: James Holland

Départ : Stéphane Sarrazin, Venturi mène
Stéphane Sarrazin, Venturi
Stéphane Sarrazin, Venturi
Stéphane Sarrazin, Venturi
Stéphane Sarrazin, Venturi

Stéphane Sarrazin a bouclé la saison inaugurale de Formule E au 14ème rang du Championnat du Monde des Pilotes, avec une équipe Venturi malheureusement proche de la dernière marche au tableau des Constructeurs (9ème).

Le team a cependant régulièrement montré sa vitesse tout au long de la saison, passant à deux doigts d’une victoire inaugurale avec Nick Heidfeld en Chine, et terminant solidement la saison à Londres avec la pole position de la course 2 (Sarrazin) et se battant pour la victoire jusqu’à une déclassification.

Motorsport.com a dressé le bilan de la saison avec le Français, qui se serre fortement les coudes avec son employeur en qui il croit fortement pour la saison 2 du championnat.

 

Stéphane, cette saison 2014-2015 marquait un grand saut dans le vide pour tout le monde et faisait office d’apprentissage. Néanmoins, on peut supposer que Venturi espérait un peu mieux en termes de résultats factuels. Ce que tu as vu cette année de la série comme du team t’encourage-t-il à rempiler la saison prochaine ?

Oui, il est clair que ça n’a pas été la saison à laquelle je m’attendais! On a eu beaucoup de problèmes. Nous sommes partis de zéro. Venturi ne faisait pas de sport auto avant, même s’ils sont spécialistes de l’électrique. Nous sommes donc partis de très loin. En termes de performance pure, on est vraiment là, mais il y a à chaque fois eu des petits soucis qui nous ont coûté beaucoup de points, en fait.

Notre place au championnat ne représente pas du tout ce que nous savons faire en course. Bien sûr, ça fait râler! Après, évidemment, j’ai envie de capitaliser et mettre à profit tout ce que nous avons appris cette année pour la saison 2. Ça va être le cas. On travaille pour ça! On a une très bonne voiture, mais il y avait aussi eu des pénalités récemment avec un Stop & Go, un déclassement… Donc on accumule! Je crois qu’on doit être en pole en termes de pénalités cette saison!

On essaie d’apprendre, voilà. Je pense qu’on est performants ; c’est ce qu’il faut retenir et c’est ce qui me plait, aller vite. Quand ça veut sourire, c’est bien ; quand ça ne veut pas, c’est comme ça! Ca fait partie de la course et on ne peut pas gagner tout le temps et il y a des périodes qui sont plus difficiles que d’autres. Il faut bosser, il n’y a que ça!

 

Venturi revoit globalement ses activités en mettant un terme à ses affaires liées aux produits électriques dans le monde de l’automobile de série. Penses-tu que la recentralisation des esprits sur le programme course aidera le team à être mieux préparé?

Je ne saurais pas dire. Je ne sais qu’une chose, c’est que le team a vraiment envie de progresser, de briller en Formule E. Ils ont envie de gagner des courses et ils font tout pour ça. Je n’ai pas trop d’échos de ce qui se passe dans l’entreprise Venturi Automobiles.

 

Est-il nécessaire, alors que de gros manufacturiers comme Renault et DS s’impliquent au fur et à mesure dans la discipline, d’être associé à un grand constructeur pour garder des chances dans le championnat dans le futur ?

Non, pas forcément!  Je pense que FEH [Formula E Holdings, promoteur du championnat] fait les choses correctement pour ne pas tuer la série en ayant justement de grosses différences de budgets. On aura globalement le même budget l’an prochain.

Il y aura le moteur et la boite qui seront globalement libres. Venturi a ce qu’il faut, ça roule déjà. Je pense donc que non ; ça reste raisonnable. Ils ont bloqué les batteries : c’était le point sensible. C’est bloqué [en termes d’intervention de R&D] jusqu’à la saison 5, je crois. C’est une très bonne chose. Je pense que la catégorie doit d’abord progresser, se stabiliser pas à pas. Si l’on fait tout de suite de gros écarts de budget, ça va tuer la série. Ils [les promoteurs] sont très forts de ce côté-là.

 

Cela te plait-il de savoir que tu vas pouvoir rouler à Paris la saison prochaine ?

Ah oui, bien sûr! Pilote Français, à Paris! On a déjà eu le GP de Monaco qui était génial, mais Paris sera grandiose, c’est clair !

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