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Top 10 - Les meilleurs pilotes de Formule E en 2016-17

Motorsport.com établit le top 10 des meilleurs pilotes de Formule E parmi les 25 pilotes qui ont participé à la saison 2016-17.

Départ : Daniel Abt, ABT Schaeffler Audi Sport, Alex Lynn, DS Virgin Racing en tête

Sam Bloxham / Motorsport Images

10. <img src= Pierre Gasly, Renault e.dams" />

16e, 18 points (2 courses)

Remplaçant Sébastien Buemi au pied levé à New York, Pierre Gasly n'a pas eu la tâche facile. Le Français n'a eu pour préparation que quelques tours sur le simulateur de Renault e.dams dans la Sarthe, et a manqué le shakedown en raison de son rôle de pilote de réserve à assumer dans le simulateur britannique de Red Bull Racing, n'arrivant à New York que dans la nuit précédant la première journée de course.

Qualifié 19e pour la première manche après une grosse erreur en qualifications, Gasly a réalisé une course solide en remontant à la septième place – devant son coéquipier Nicolas Prost, victime d'un problème technique en début d'épreuve. Le lendemain, quatrième sur la grille, le Normand s'est battu pour le podium tout au long de la course, franchissant le drapeau à damier à quelques centièmes de la troisième place dans un spectaculaire accident à la sortie du dernier virage.

18 points marqués, et surtout deux unités reprises à Lucas Di Grassi en l'absence de Buemi. Mission accomplie pour Gasly, même si ce fut insuffisant pour le titre du Suisse.

9. <img src= Mitch Evans, Jaguar Racing" />

14e, 22 points

Les débuts de Jaguar en Formule E n'ont pas été un long fleuve tranquille, avec des performances généralement décevantes et quelques problèmes techniques, mais le rookie Mitch Evans est quand même parfois parvenu à tirer son épingle du jeu.

En qualifications, les Jaguar étaient des habituées du fond de grille, mais Evans est parvenu à se hisser dans le top 10 à quatre reprises contre une pour son coéquipier Adam Carroll : à Buenos Aires, à Paris, à Berlin et à Montréal. Le score est d'ailleurs de 9-3 entre les deux pilotes, le Néo-Zélandais n'accusant jamais plus de deux dixièmes de retard sur son partenaire nord-irlandais dans les trois cas où ce dernier a l'avantage.

En course, Evans a marqué des points à quatre reprises, avec notamment une belle quatrième place à Mexico depuis la 15e position de la grille, en dépit d'un accrochage en fin de course. Le pilote Jaguar a ainsi amassé 22 points, un total qui aurait sûrement pu être un peu plus grand sans quelques problèmes techniques qui ont contribué à ses quatre abandons en 12 courses.

8. <img src= Daniel Abt, Abt Schaeffler Audi Sport" />

8e, 67 points

Daniel Abt a encore une fois passé la saison dans l'ombre de son brillant coéquipier Lucas Di Grassi, mais n'a pas démérité pour autant.

Plutôt irrégulier en qualifications, l'Allemand ne l'était certainement pas en course, où il s'est classé entre la quatrième et la septième places à chaque fois qu'il était à l'arrivée. Précision importante, car Abt a connu quatre abandons, deux fois à cause de problèmes techniques, deux fois en raison d'erreurs de pilotage – notamment à New York, où il a mené le début de la première course. Quoi qu'il en soit, c'est une première saison sans podium pour Daniel Abt.

7. <img src= Nick Heidfeld, Mahindra Racing" />

7e, 88 points

Autre concurrent constant aux avant-postes, Nick Heidfeld a toutefois été dépassé par son débutant de coéquipier, Felix Rosenqvist. Heidfeld a pourtant enchaîné les troisièmes places – cinq en 12 courses ! – même si ce fut couplé à quelques performances plus ternes, avec deux abandons liés à des accrochages notamment.

Des résultats somme toute logique pour un pilote toujours qualifié entre la quatrième et la 14e place, à l'exception de la deuxième manche de l'ePrix de Berlin, où il a subi un contretemps en qualifications. Mais Felix Rosenqvist, lui, a accroché des pole positions, des meilleurs tours en course et une victoire...

6. <img src= José María López, DS Virgin Racing" />

9e, 65 points

Deuxième meilleur rookie au classement du championnat cette saison, José María López a affiché un niveau de performance convaincant, bien qu'en-deçà de celui de son coéquipier Sam Bird. Souvent qualifié dans le top 10, López a marqué des points à chaque fois qu'il était à l'arrivée d'une course – à sept reprises, donc. À cela il faut ajouter trois abandons en raison d'accidents dont il n'était, pour la plupart, pas responsable, et son absence à l'ePrix de New York pour cause de WEC.

Sa performance la plus impressionnante de la saison n'est pas forcément sa deuxième place à l'ePrix de Paris, dont il a hérité après l'accident de Jean-Éric Vergne, mais son podium à Montréal, lors d'une course où il a successivement dépassé Tom Dillmann, Nick Heidfeld et son coéquipier Sam Bird.

5. <img src= Sam Bird, DS Virgin Racing" />

4e, 122 points, 2 victoires

Sam Bird fait partie des trois seuls pilotes à avoir gagné une course lors de chaque saison dans l'Histoire de la Formule E, et ce n'est pas pour rien.

La saison de Bird n'a pourtant pas franchement bien commencé, de beaux podiums à Marrakech et à Mexico étant ternis par des abandons et des arrivées hors des points, notamment en raison de contacts avec le mur et de contre-performances en qualifications.

Les trois derniers meetings se sont toutefois bien mieux déroulés avec cinq présences en Super Pole, six arrivées dans le top 7 en autant de courses et une superbe double victoire pour la première venue de la Formule E à New York. De quoi accrocher la quatrième place du championnat pour le pilote DS Virgin, qui s'est toujours classé dans le top 5 au général.

4. <img src= Jean-Éric Vergne, Techeetah" />

5e, 117 points, 1 victoire

Troisième campagne en Formule E, troisième écurie différente pour Jean-Éric Vergne qui, après Andretti et DS Virgin, a rejoint la nouvelle structure Techeetah. Le Francilien a ainsi bénéficié du groupe propulseur Renault, théoriquement le plus performant du plateau.

Il y a eu quelques revers en première moitié de saison, notamment un dommageable accident aux Invalides alors qu'il pourchassait Sébastien Buemi pour une victoire à domicile, mais le reste du temps, Vergne évoluait aux avant-postes. Extrêmement rapide en qualifications – il était quasiment toujours présent en Super Pole –, le pilote Techeetah a fréquemment concrétisé en course avec quatre deuxièmes places.

Vergne a fini par obtenir la victoire qui lui échappait depuis trois ans à Montréal, suite à une course rondement menée... dans l'indifférence en raison du sacre de Lucas Di Grassi !

3. <img src= Felix Rosenqvist, Mahindra Racing" />

3e, 127 points, 1 victoire

Felix Rosenqvist n'aurait pas volé d'être placé en tête de ce classement. C'est une campagne sensationnelle qu'a réalisé le rookie de Mahindra.

Le début de saison n'a pas forcément été fructueux pour le Suédois qui n'a obtenu qu'une arrivée dans les points lors des quatre premières courses – trois d'entre elles étant marquées par un problème technique, un accrochage ou un accident, entourez la mention utile – mais Rosenqvist a tiré le meilleur de ces contretemps, en profitant pour signer le meilleur tour en course à deux reprises. Et à Marrakech, il a signé la pole position pour sa deuxième manche en Formule E, montant sur le podium en course !

Par la suite, Rosenqvist a marqué des points à chaque course – à l'exception du premier ePrix de New York, où il est parti à la faute. Sa performance suprême ? La manche berlinoise, où un doublé de victoires ne lui a échappé qu'à cause d'une pénalité pour unsafe release en Course 2. Tout bonnement impressionnant.

2. <img src= Sébastien Buemi, Renault e.dams" />

2e, 157 points, 6 victoires

Avant le dernier meeting, nous aurions probablement envisagé de placer Sébastien Buemi en tête. Ses performances cette saison étaient à nulle autre pareille, bien qu'il n'ait signé que deux pole positions – en témoignent ses six victoires lors des huit premières courses. Seuls l'ePrix de Mexico et la première manche de Berlin lui ont échappé avec un tête-à-queue et une disqualification pour des pressions pneumatiques trop basses, mais il n'était de toute façon pas en bataille pour la victoire dans ces cas-là.

Or, Buemi a été contraint de manquer les deux courses de l'ePrix de New York en raison du clash avec les 6 Heures du Nürburgring en WEC, et c'est là que tout a déraillé. Un accident en EL2 à Montréal a été le premier faux pas d'un week-end catastrophique où le pilote Renault e.dams a craqué sous la pression et ne s'est décidément pas montré sous son meilleur jour, puisqu'il est allé haranguer fougueusement ses rivaux après la première manche.

Dommage, alors que le titre lui paraissait promis en raison de sa supériorité sur le reste du plateau, et notamment sur Nicolas Prost, qui n'est même pas monté sur le podium cette saison.

1. <img src= Lucas Di Grassi, Abt Schaeffler Audi Sport" />

1er, 181 points, 2 victoires

Ce titre n'aurait pas dû échapper à Sébastien Buemi, et pourtant, Lucas Di Grassi est parvenu à lui chiper.

Certes, Di Grassi n'a remporté que deux victoires face à six pour son rival. Certes, celles-ci ont parfois été fortuites – le pilote Audi Abt a profité des neutralisations de la course pour tenter une stratégie très audacieuse en matière de consommation d'énergie à Mexico, et une combinaison de talent et de chance lui ont permis de s'imposer de justesse après avoir parcouru 28 des 45 tours avec la même monoplace.

Mais le reste du temps – à l'exception d'une prestation catastrophique aux Invalides avec un accrochage et une sortie de piste, puis d'une septième place suffisante pour assurer le titre à Montréal –, Di Grassi s'est inlassablement classé dans le top 5 : à dix reprises en 12 courses. C'est cette constance qui lui a permis de remporter sa première couronne en Formule E, après être passé très près du titre lors des deux premières saisons.

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