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Un tracé urbain à l'ancienne attend les pilotes à New York

Bitume abîmé, plaques d'égout, anciens marquages... le circuit de Brooklyn ne sera pas de tout repos pour les pilotes de Formule E ce week-end.

Vue du circuit de Brooklyn

Vue du circuit de Brooklyn

Simon Galloway / Motorsport Images

C'est un circuit urbain pour le moins particulier qui attend les pilotes de Formule E ce week-end, pour le double E-Prix de New York. Le tracé de Brooklyn présente en effet beaucoup de raccords de bitume qui, par endroits, se sont effrités. L'on trouve par ailleurs des plaques d'égout et de drainage, notamment sur la trajectoire de certains virages. Moins fréquentées, les rues ont également conservé une grande partie des marquages de peinture et des traces de pneus laissés par l'édition précédente de l'épreuve, qui remonte pourtant deux ans en arrière lorsqu'elle avait conclu la saison 2018-2019.

Devant un tel environnement, il y a ceux qui aiment et ceux qui n'apprécient guère. Champion en titre de la Formule E, António Félix da Costa appartient à la première catégorie. "J'adore ça", assure-t-il auprès de Motorsport.com. "Il y a beaucoup de variables qui vont rendre les choses plus difficiles. Le seul truc, c'est que tout ça empire les choses pour nous dans le groupe 1 [des qualifications]. Mais j'arrête de me plaindre car ça ne sert à rien. Les énergies et les pensées négatives ne servent à rien. J'adore ce genre de variables."

Des propos qui tranchent avec ceux de son coéquipier chez DS Techeetah, Jean-Éric Vergne, qui n'avait pas du tout goûté les caractéristiques déjà très particulières du tracé de Puebla, lors du dernier E-Prix disputé au Mexique. "J'espère que nous ne reviendrons jamais", avait-il lancé en quittant l'Autódromo Migel E Abed. De l'eau était remontée de l'asphalte, qui s'était ensuite effrité.

Pour António Félix da Costa, les tracés difficiles comme celui de New York ce week-end ont un certain charme, qui s'est perdu au fil des années avec l'habitude prise de resurfacer régulièrement les pistes en compétition automobile.

"Des circuits comme Budapest, comme le Red Bull Ring, avaient énormément de caractère mais ont disparu", plaide-t-il. "Budapest était d'habitude un circuit bosselé, avec des fissures sur la piste, des tarmacs différents. Maintenant, c'est comme sur un jeu vidéo. Alors j'adore revenir sur des circuits qui ont du caractère."

Un point de vue partagé par Mitch Evans. "C'est exactement ce que nous voulons car il y a plus de caractère", souligne le Néo-Zélandais. "C'est un véritable circuit urbain. Plus il y a de trous, plus il y a de bosses, plus il y a de relief… donnez-nous tout ça. Ces voitures sont conçues pour des circuits urbains. J'adore quand il y a ce genre de difficultés. Nous ne voulons pas que ce soit facile. Nous voulons des virages avec des niveaux d'adhérence complètement différents. J'aime ce défi."

Propos recueillis par Matt Kew

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