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Vergne "choqué" par la fin de course, la FIA se défend

La gestion de la période de neutralisation à la fin de la Course 2 de l'E-Prix de Diriyah de Formule E, avec une grue en piste, pose problème à Jean-Éric Vergne. Le directeur de course FIA a néanmoins justifié ses décisions.

Le peloton se regroupe derrière le Safety Car

Le peloton se regroupe derrière le Safety Car

Simon Galloway / Motorsport Images

Alors que le Championnat du monde de Formule E donnait le coup d'envoi de sa huitième saison vendredi, la deuxième course du week-end en Arabie saoudite a tourné au pugilat à cause des nombreux coups de roue à la limite de l'antisportif, et s'est conclue prématurément.

À moins de dix minutes de la fin du temps imparti, la Mahindra d'Alexander Sims a percuté le mur entre les virages 6 et 7 du circuit urbain de Riyad. Le pilote britannique ne pouvait plus poursuivre, sa monoplace gisant sur le bas-côté, et les équipes se préparaient à gérer une période de Safety Car. Toutefois, la direction de course n'a initialement agité qu'un drapeau jaune, les pilotes ont donc négocié la zone de l'accident à un rythme assez soutenu.

Finalement, la voiture de sécurité a été déployée, plus d'une minute après le crash de Sims. Il restait alors 8"25 plus un tour au compteur, une marge de manœuvre suffisamment grande pour permettre aux commissaires d'intervenir et à la direction de course de relancer l'épreuve. Cependant, le Safety Car est resté en piste jusqu'à la fin du temps imparti, figeant ainsi le classement de l'E-Prix.

Le résumé de la course :

Au-delà de cette intervention ayant traîné en longueur, la direction de course a essuyé de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux pour sa gestion de l'accident : aucune information n'a été transmise aux équipes et aux pilotes, une grue est entrée sur le circuit pour déloger la monoplace endommagée alors que les pilotes passaient tout près de l'engin et le ralentissement soudain du Safety Car a créé un embouteillage sur les lieux de l'accident.

Jean-Éric Vergne, qui a terminé sixième, a fait part de sa colère. "[Je suis] encore choqué de la manière dont la fin de course a été gérée", a publié le double champion de la discipline sur Twitter. "Une grue sur la piste, un Safety Car qui s'arrête juste avant – dans un virage en aveugle – ce qui a créé un empilement de voitures, aucune information qui nous a été transmise… Il semble que les gens n'apprennent pas des erreurs du passé."

La FIA a d'ores et déjà pris la parole sur cette fin de course chaotique. S'il a reconnu qu'il y a bien eu un manque de communication avec les équipes, Scot Elkins, le directeur de course de la Formule E, a cependant affirmé que les décisions qui ont été prises n'étaient pas différentes de celles prises pour d'autres accidents en ville.

"Je pense que tout le monde a remarqué que le Safety Car a ralenti à moins de 10 km/h dans [la zone de l'accident], presque au point où tout le peloton s'est arrêté", a commenté Elkins. "Donc, clairement, nous faisons les choses prudemment."

"Mais étant donné que c'est un circuit urbain, c'est étroit. C'est difficile à faire. Mais nous avons pris toutes les mesures de sécurité, encore une fois, en ralentissant le Safety Car au maximum. Ne pas prévenir tout le monde que la voiture allait ralentir est probablement notre seule erreur parce que ça a un peu freiné [le peloton], ce qui était un peu déconcertant. Mais nous n'avons rien fait de différent par rapport ce que nous faisons habituellement sur un circuit urbain." 

La position de la Mahindra de Sims ne représentait pas un obstacle pour les commissaires et la direction de course, qui pensait pouvoir présenter le drapeau vert quatre minutes après la sortie du Safety Car, soit à quatre minutes de la fin de la course. Néanmoins, l'intervention a pris du retard, ce que peine à expliquer Elkins.

"Ça aurait dû être très facile", a-t-il ajouté. "Nous savons où se trouve l'équipement, nous savons où se trouve l'incident et nous savons où nous emmènerons la voiture après l'avoir récupérée. [...] Ça aurait dû être très simple de sortir [la grue], prendre [la voiture], la déplacer, la déposer et reprendre la course. C'était notre intention. Sur la base de notre historique et de ce que nous avons vu dans le passé, cela aurait dû prendre environ quatre minutes. Ça n'a pas été le cas, c'était le problème."

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