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Villeneuve - "Ce qui m'importe, c'est d'appuyer sur l'accélérateur!"

Jacques Villeneuve, Venturi

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FIA Formula E

Jacques Villeneuve, Venturi
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Jacques Villeneuve, Venturi

G.N, Donington Park - Motorsport.com a suivi avec attention les premiers pas de Jacques Villeneuve en Formule E, en ce début de semaine, sur le tracé de Donington. Le Champion du Monde de F1 1997 est pour l'heure la grande signature du championnat, remplaçant chez Venturi un Nick Heidfeld parti vers de nouveaux horizons (Mahindra). 

C'est avec des yeux pétillants que Villeneuve nous décrit dans un entretien comment s'est lancée la collaboration avec Venturi, ainsi que son premier feeling avec l'équipe et la discipline.

 

Jacques, comment s'est passé le rapprochement avec la Formule E? Était-ce un projet que tu souhaitais activement lancer ou cela s'est-il présenté comme ça?

"Ça s'est fait par l'intermédiaire d'un très bon ami, Patrick Lemarié. J'en parlais avec lui, j'avais regardé les courses et c'était assez excitant! J'étais chagriné de ne pas en faire partie en fait, car c'était plutôt bon! Le niveau des pilotes est très pro; on a des circuits en ville, et j'ai toujours adoré les courses urbaines… J'ai donc commencé à regarder ça, et il y a 10-15 jours, j'étais en Hongrie, dans la cabine de commentaires, et j'ai reçu un appel pour me demander si j'étais disponible pour venir tester. J'étais supposé retourner au Canada, mais j'ai changé mes plans, et ai dit, "OK, ça serait fun!" Je connais aussi bien Gildo Pastor [PDG de Venturi], qui a grandi à Monaco… Le lien était facile à faire. En tests, j'ai trouvé l'auto agréable à piloter, complexe et fun. J'ai aussi aimé la complexité liée à l'énergie. Et l'atmosphère du team m'a rappelé les raisons pour lesquelles j'aime courir. C'est chouette!"

Es-tu intéressé par la partie développement de technologie qui tient à coeur de tant de monde dans le paddock?

"Je suis un racer! Ce qui m'importe est de monter dans l'auto, d'appuyer sur l'accélérateur et d'y aller! C'est mon premier centre d'intérêt. Je ne suis pas là pour faire l'lintello, je suis là pour courir! Et il y a un bon potentiel de course. Regardez ailleurs : année après année, on essaie de les ralentir; ici c'est le contraire! Ça doit aller plus vite d'année en année, ce n'est pas une mauvaise chose, pas vrai?"

 

Je ne suis pas là pour faire l'intello, je suis là pour courir!

Jacques Villeneuve

 

Et ces tests, ça se passe bien pour le moment?

"Oui, ça va! Bien sûr, pas mal de petits problèmes de mise en bouche, avec de petits pépins électriques dans le tour d'installation. Ensuite, pour mon premier tour lancé, il a commencé à pleuvoir!"

Une fois dans l'auto, quel est le feeling? C'est très différent de tout ce que tu as piloté auparavant…

"Cela faisait longtemps! Ça fait du bien. C'est une vraie voiture de course. On n'a pas les mêmes vitesses de pointe ou la même puissance en sortie, mais une fois qu'on arrive sur les freinages et les courbes, c'est une vraie voiture de course. Et tu n'as pas la puissance moteur pour t'extraire des virages ; il faut donc maximiser la façon de maintenir de la vitesse dans les virages et c'est très complexe".

Et fun?

"Oh oui, absolument! Tout ce qui est compétitif et t'incite à pousser! Quand on arrive dans l'épingle et qu'on commence à se demander : "OK, alors, comment aller plus vite? Comment trouver un dixième ou optimiser cette situation?"; alors ça devient très fun à l'intérieur!"

Quid de Venturi en tant que team? Ils connaissent bien le domaine de l'électrique, ressens-tu l'expertise?

"Ils ont une bonne expérience de l'électrique, avec leur proto de record de vitesse terrestre, même si c'est très différent. Mais ils ont la bonne attitude; ils sont vraiment à fond dedans! Et le fait d'avoir grandi à Monaco [où est basé Venturi] a facilité les choses. Tout le monde a une nouvelle unité de propulsion cette année, et chacun pense qu'il a le meilleur du business! On verra!"

As-tu des attentes particulières d'un point de vue personnel?

"Je n'ai aucune idée de là où nous sommes pour le moment. J'adore la course, et si je participe, c'est pour être devant. Quoi que j'aie fait ces 10 dernières années en termes de pilotage, ce que je veux c'est être devant. Mais c'est chouette de travailler sur une saison complète, et pas uniquement sur deux ou trois courses. C'est ce que je faisais depuis des lustres, et c'est une très bonne expérience : ça m'a beaucoup appris en termes d'adaptation rapide, à différentes équipes, autos, situations et règlements. Très commode pour les évènements sur une unique journée! Mais là, avec une saison complète, on peut travailler là-dessus!"

 

"Quoi que j'aie fait ces 10 dernières années en termes de pilotage, ce que je veux, c'est être devant".

Tu arrives à l'heure où tous les teams développent leur propre package technique; on peut donc penser que tu ne pars pas avec un tel désavantage de compréhension de l'auto par rapport à des pilotes qui ont déjà une saison derrière eux dans la discipline; qu'en penses-tu?

"Non, c'est vrai que je ne peux pas comparer par rapport à l'année passée, parce que je n'ai aucune idée. C'est sûr qu'il y aura des différences équipe par équipe. Mais il est impossible de dire où nous sommes… On verra!"

Donington n'est pas non plus un tracé urbain; il comporte des enchainements très différents de ce qui sera rencontré en conditions de courses. T'attends-tu à un nouveau step de compréhension du package en situation de course?

"Dur à dire! Je n'ai fait que quelques tours, dont certains sur le mouillé. Et je ne suis même pas dans mon siège; c'est un vieux baquet de Stéphane [Sarrazin, son équipier]. Il bouge dans le cockpit, donc ce n'est pas top! S'il n'y a plus de soucis [sur les autres journées de tests], c'est bon! On a juste perdu un peu de temps; c'est comme ça. C'est pour ça qu'on fait des essais!"

Il s'agit d'un team monégasque; te sens-tu à l'aise niveau communication?

"Moi je bosse avec un Anglais; il y a aussi des Italiens, c'est un mélange!"

Tu évoquais le côté "racer" qui prend le dessus; qu'est-ce qui te rassure dans le projet Venturi quant à la capacité à te permettre de te retrouver devant?

"Plusieurs trucs. Déjà, Venturi est très lié à l'électrique, donc il y a déjà de la crédibilité à ce niveau-là. Moi, je ne connais pas du tout le milieu électrique! C'est donc une bonne direction. Ensuite, le lien avec Monaco, le fait qu'on se soit croisés souvent avec Gildo Pastor. Ça a aidé à ce que la confiance se mette en place rapidement. Mais tout s'est basé sur la séance d'essais. Ça m'a tout de suite plu. Après une demi-journée, j'étais dans le rythme, ça a été très vite, et l'équipe a été convaincue. Et eux aussi ont cet esprit racer, qui est très agréable".

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