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Interview

Kami Laliberté - “Je dois sans cesse progresser”

Le jeune pilote québécois Kami Laliberté s’apprête à disputer sa seconde saison en automobile en Championnat d’Allemagne de Formule 4.

Kami Laliberté, Van Amersfoort Racing

Photo de: ADAC Motorsport

Kami Laliberté
Kami Laliberté, Van Amersfoort Racing
Kami Laliberté
Nick Heidfeld, Guy Laliberté, Eddie Jordan et Timo Glock présentent le Message from Bahrain
Guy Laliberté, du Cirque du Soleil, et Eddie Jordan
Kami Laliberté

Kami Laliberté, fils du fondateur du prestigieux Cirque du soleil, Guy Laliberté, a fait ses débuts en karting au Québec et dans l’est du Canada avant de courir, toujours en karting, en Europe.

L’an dernier, il a effectué ses débuts en automobile en Championnat de France FFSA de Formule 4 au sein de l’Auto Sport Academy. Afin de poursuivre son apprentissage, Laliberté a participé à la série Toyota Racing organisée en Nouvelle-Zélande l'hiver passé.

En début de semaine, l’écurie néerlandaise Van Amersfoort Racing annonçait que le jeune québécois de 16 ans allait participer à toutes les épreuves du championnat d’Allemagne (ADAC) de Formule 4.

La Formule 4 est une monoplace d’initiation au sport automobile qui organise des championnats dans plusieurs pays. C’est une série monotype mettant en vedette des voitures identiques : des châssis Tatuus habillés d’une carrosserie possédant des ailerons, propulsés par des moteurs Abarth turbo de 1,4 litre et chaussés de pneus Pirelli.

Cette saison, Laliberté affrontera plusieurs grosses pointures, incluant un certain Mick Schumacher, le fils de Michael. Motorsport.com l'a interrogé sur son parcours et sa saison 2016.

Kami, ton environnement familial ne te prédisposait pourtant pas à faire de la course automobile. Comment as-tu eu la piqûre ?
“Tout petit, mon père m’amenait assister au Grand Prix du Canada et aussi, une fois, à celui disputé à Indianapolis. Tout a commencé là. J'avoue que Michael Schumacher m’impressionnait beaucoup. Puis, un ami à moi, Lance Stroll, m’a invité à assister à une course de karting à laquelle il participait au Québec. Ça m’a vraiment plu et j’ai demandé à mon père d’essayer un kart de compétition, ce que j’ai fait.”

Le karting a été un passe-temps pour toi au début. Quand est-ce devenu sérieux ?
“C’est devenu sérieux quand je suis allé courir en karting en Europe en 2012. Le niveau était très relevé et il fallait être sérieux. Dans ces courses, les écarts sont très serrés, il y a beaucoup de bons pilotes qui sont très rapides et particulièrement agressifs. En Italie, certains pilotes ont commencé à courir à l’âge de quatre ou cinq ans. Au Québec, on a des grilles de départ avec une vingtaine de pilotes. Là-bas, lors de certains week-ends, on était plus de 100 inscrits. Ça roule très vite et les règlements sportifs ne sont pas toujours observés avec une grande rigueur. Il m’est arrivé de me faire pousser hors piste à la fin d’un tour de formation, juste avant le départ !”

Comment s’est effectué ton passage du kart à la monoplace ?
“Je me suis vite et bien habitué à l’automobile. En fait, je me sens plus à l'aise dans une voiture que dans un kart. En karting, ma [grande] taille me causait des problèmes. En auto, même s’il faut assimiler le poids, les transferts de charges, le travail des suspensions et l’effet de l’aérodynamique, je me sens beaucoup plus à l’aise. Pour moi, tout est plus logique.”

As-tu aimé ton expérience d'aller courir en Nouvelle-Zélande cet hiver, à bord de voitures différentes et sur des circuits qui t’étaient totalement inconnus ?
“J’ai aimé courir en Nouvelle-Zélande et cela m’a beaucoup aidé. Ce sont des voitures plus puissantes, plus rapides et à gros effet aérodynamique que des Formule 4. De plus, j’y ai affronté des pilotes vraiment aguerris, qui proviennent de toutes sortes de séries comme de la F3, du GP2, du GP3, etc. Quand je suis retourné au volant de ma voiture de F4, j’étais habitué à une plus grande vitesse et tout m’a semblé se dérouler au ralenti.”

Quels sont tes objectifs pour cette saison en championnat d’Allemagne de F4 ?
“Ça s’est très bien passé au cours des essais collectifs. J’étais facilement dans le top 10 et même parfois dans le top 5. Je sais déjà très bien qui seront mes adversaires… Pour cette saison, je vise évidemment de me classer dans le top 10 au championnat. Je crois qu’un top 5 est faisable. Le titre serait certainement super !”

Il est devenu extrêmement difficile d’atteindre la Formule 1. Crois-tu pouvoir y arriver seul, par tes propres moyens, ou est-il essentiel de faire partie d’une filière, comme celles de Red Bull, Renault, Mercedes ou Ferrari ?
“Ce serait vraiment bien [d’être intégré dans une filière]. Toutefois, il faut que je fasse mes preuves. Il est compliqué de se rendre en Formule 1. Il faut toujours se donner au maximum et sans cesse progresser. Si on arrive à se faire recruter dans une filière, alors ça augmente nos chances d’arriver un jour en F1. Des pilotes comme Lewis Hamilton, Max Verstappen et d’autres ont profité d’une filière pour arriver en F1. Ça aide énormément. Mais comme je l’ai dit, je dois d’abord faire mes preuves.”

 

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