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Ben Barnicoat, l'un des plus grands espoirs de McLaren

Connaissez-vous Ben Barnicoat? Âgé de dix-huit ans, il est soutenu par McLaren depuis cinq ans et semble être l’un des pilotes les plus prometteurs de sa génération. Motorsport.com l’a rencontré à Silverstone et vous le présente!

Podium : Ben Barnicoat, Fortec Motorsports, vainqueur de la course

Photo de: DPPI

Ben Barnicoat, Fortec Motorsports et Jehan Daruvala, Fortec Motorsports
Ben Barnicoat, Fortec Motorsports, vainqueur de la course
Ben Barnicoat, Fortec Motorsports
Ben Barnicoat, Fortec Motorsports, vainqueur de la course
Ben Barnicoat, Fortec Motorsports
Podium : le vainqueur Ben Barnicoat, le deuxième Anthoine Hubert, et le troisième Ignazio D'Agosto
Ben Barnicoat
Ben Barnicoat
Ben Barnicoat
Ben Barnicoat
Podium : Ben Barnicoat, Fortec Motorsports, vainqueur de la course

Natif d’Angleterre, Barnicoat s’est fait remarquer dès le karting, si bien qu’il s’est attiré le soutien d’une équipe de Formule 1 dès ses treize ans, et pas n’importe laquelle : McLaren! C’est en effet après des performances très convaincantes dans le championnat britannique de karting KF3 que l’écurie basée à Woking s’est intéressée à lui, fin 2010.

"Ils ont dit qu’ils suivaient ma carrière et mes résultats depuis un moment, puis ils ont commencé à venir à quelques-unes de mes courses," relate Barnicoat. "Ils ont évidemment dû croire que j’avais du potentiel, donc ils m’ont sélectionné pour faire partie de leur programme de jeunes pilotes."

"C’était un moment très spécial de ma carrière. Comme vous l’avez dit, j’étais très jeune, j’avais treize ans. C’était le début de ma carrière, donc c’était quelque chose de très important, et je pense que cela aide beaucoup mon image."

En effet, Barnicoat a rapidement bénéficié de ses liens avec McLaren : à peine quelques mois plus tard, il a obtenu le soutien de Racing Steps Foundation, une organisation britannique qui finance la carrière des jeunes pilotes les plus prometteurs du Royaume-Uni.

"Je pense vraiment que ça a aidé : ils ont dû voir que d’autres gens s’intéressaient à moi, et quand ils ont décidé de me suivre, ils savaient probablement que c’était une bonne décision, une bonne opportunité pour eux," estime le Britannique. "Racing Steps Foundation joue un rôle-clé pour moi en ce moment. Ils me donnent notamment tout ce soutien financier."

Débuts en monoplace dans un mini-championnat à six!

Fort de deux soutiens de poids, Barnicoat a continué sur sa lancée, remportant notamment le championnat européen KF2 en 2012, et a fait ses débuts en monoplace fin 2013 dans l’Autumn Cup de Formule Renault Protyre.

Disputé sur trois courses à Rockingham en l’espace d’une seule journée, ce mini-championnat ne fut disputé que par six pilotes. Mais face à des rivaux qui avaient tous de l’expérience en monoplace, Barnicoat s’est distingué avec trois pole positions, deux victoires et deux meilleurs tours en course. Son plus proche rival, Hongwei Cao, écumait les formules de promotion depuis 2008 déjà!

"C’était très important," se souvient le pilote Fortec. "C’est vrai qu’il n’y avait pas beaucoup de concurrents, mais c’était ma première course dans une voiture! Il n’y avait pas trop de gens, donc c’était probablement un petit peu mieux, car il n’y avait pas autant de pression. C’était bien d’y aller, surtout que j’ai vraiment fait du bon travail, trois poles, deux victoires…"

"Je pense que cela a prouvé que j’étais prêt à passer directement en NEC plutôt que de faire une année en Protyre au Royaume-Uni, donc à long terme, cela a joué un rôle très important, car j’ai pu passer en NEC directement et j’ai remporté ce championnat d’emblée, plutôt que d’attendre une autre année."

Titré en FR2.0 NEC

En effet, Barnicoat a remporté le championnat de FR2.0 NEC pour sa première saison en monoplace, une performance inédite. Cela n’a pas été facile pour autant : le Britannique a notamment été confronté dans la lutte pour le titre à un certain Louis Delétraz, actuellement en tête du championnat d’Eurocup FR2.0…

"C’était très dur, parce qu’au début de saison, je suis passé tout d’un coup de six voitures à trente-six voitures à Monza, c’était une situation très différente!" poursuit Barnicoat. "Donc c’était très difficile, j’ai dû apprendre beaucoup de choses et j’ai dû les apprendre très vite. Il n’y avait pas de marge d’erreur."

"La première moitié de saison était correcte, les deux premiers meetings n’étaient pas trop mal ; à Silverstone et à Monza, j’étais aux alentours de la sixième place au championnat. Ensuite, à Hockenheim, j’ai obtenu ma première victoire et mon premier podium, j’ai marqué beaucoup de points et cela m’a mis dans la course."

"Cela n’a pas été simple pour autant à partir de là : j’ai abandonné à Assen lorsque le moteur a cassé, des choses comme ça, donc c’était assez dur, ce n’était pas facile. C’était vraiment une bonne année."

Vers l'Eurocup FR2.0

Par la suite, tandis que plusieurs de ses anciens rivaux découvraient des catégories bien plus huppées, comme Gustav Malja en GP2 et en FR3.5, et Seb Morris en GP3, Barnicoat a suivi une progression plus linéaire, découvrant l’Eurocup FR2.0 tout comme son rival pour le titre, Delétraz. L’Anglais a ainsi respecté le choix imposé par son commanditaire RSF.

"Personnellement, j’aurais aimé passer à un niveau supérieur," reconnaît Barnicoat. "Je pense que la Formule Renault 3.5 aurait été un peu trop ambitieux pour ma deuxième année en monoplace. J’aurais bien aimé tenter ma chance en F3, mais Racing Steps Foundation a décidé de me mettre en Eurocup. Je dois respecter les décisions qu’ils prennent. Je sais qu’à long terme, c’est la bonne décision."

"Je sais que le niveau n’est pas aussi élevé, mais je pense qu’on peut bien se débrouiller dans ce championnat, on prouve quand même son niveau autant que si on est bon en F3."

Une saison 2015 quelque peu décevante

La saison d’Eurocup FR2.0 de Barnicoat ne s’est toutefois pas passée comme prévu. Cette campagne a pourtant bien commencé avec une deuxième place lors de la première course au Motorland Aragon, et plusieurs autres places d’honneur par la suite, mais de nombreux accrochages lui ont fait perdre des points précieux, notamment lors du meeting de Silverstone où nous l’avons rencontré.

Depuis, Barnicoat a remporté sa première victoire au Nürburgring, mais reste à 45 points de Delétraz au classement général.

"C’est assez énervant car l’an dernier, je suis parvenu à le battre, et cette année, il semble avoir fait un vrai pas en avant," déclare-t-il au sujet du Suisse. "Je pense que c’est mon cas, mais c’est toujours beaucoup de travail de se rapprocher de lui. C’est assez embêtant, mais on ne peut pas le laisser s’envoler, il faut continuer à se battre de notre mieux. Il faut que je donne tout."

"Franchement, je pense que j’aurais déjà dû gagner, j’ai abandonné deux fois. Je pense que je devrais être plus haut au championnat, car j’ai abandonné à Motorland et à Spa, ce qui était en partie ma faute et en partie de la malchance. Je pense que je devrais vraiment être plus haut et plus proche de lui."

"Malheureusement, cela ne s’est pas passé ainsi. J’ai ce que j’ai, donc je vais travailler et essayer de progresser dans cette deuxième moitié de saison, essayer de remporter ma première victoire, avec espoir bientôt, et essayer de passer à la vitesse supérieure pour rattraper mon retard et le battre."

Avec une quatrième place et une victoire au Nürburgring, Barnicoat a bel et bien passé la vitesse supérieure, mais il lui faudra continuer sur cette lancée au Mans et à Jerez pour les deux derniers meetings de la saison.

Jeune pilote McLaren

Quant à la relation que Barnicoat entretient avec McLaren depuis cinq ans, elle est bonne, bien qu’il n’entretienne pas de liens aussi étroits avec l’équipe qu’un Stoffel Vandoorne, par exemple.

"Parce qu’ils ne financent pas ma carrière, je ne suis pas tellement impliqué chez eux," avoue Barnicoat, qui ne cache pas qu'il aimerait tester le simulateur de l'écurie. "Je vais à l’usine environ dix fois par an, surtout pour ma préparation physique, c’est la principale chose à laquelle ils s’intéressent."

"Bien sûr, ils gardent un œil avisé sur mes résultats, ils vérifient que je suis performant. Nous sommes proches, mais probablement pas autant qu’avec Nyck ou Stoffel, pour qui ils représentent une grande partie du budget."

Quant à son avenir, Barnicoat aimerait qu’il se dessine en Formule Renault 3.5, surtout s’il obtient la prime de 500,000€ accordée au champion d’Eurocup FR2.0 s’il court en FR3.5 l’année suivante, mais devant le flou qui entoure quelque peu la discipline, l’Anglais nous a confié préférer garder ses options ouvertes ; la F3 Europe pourrait être une possibilité envisageable pour lui.

Mais peu importe où Barnicoat courra l’an prochain, l’évolution de ses performances sera intéressante. Le verra-t-on un jour au volant d’une McLaren en Grand Prix?

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