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Best of photos 2021 - La sélection de la rédaction

Pour clore 2021 en beauté, la rédaction de Motorsport.com a sélectionné ses photos préférées de l'année. Nos choix sont totalement subjectifs, parfois purement esthétiques et d'autres fois très symboliques, et ils retracent cette intense saison de sports mécaniques que nous avons vécue ensemble.

Lire aussi :

Sébastien Ogier et Julien Ingrassia au Safari Rally Kenya

Photo choisie par Camille de Bastiani

Le WRC faisait son retour en Afrique après 19 ans d’absence, l’occasion de retrouver les paysages sauvages et verdoyants du Kenya. Sébastien Ogier et Julien Ingrassia s’imposent sur ce continent passionné de sports mécaniques et sur lequel peu nombreux sont les événements automobiles majeurs.


Marc Márquez après sa victoire au Grand Prix d'Allemagne

Photo choisie par Léna Buffa

Mesure-t-on vraiment la solitude des champions ? En dialogue permanent avec son corps, Marc Márquez s'est retrouvé sur le banc de touche pendant neuf mois, voyant sa reprise sans cesse repoussée alors qu'il a dû subir trois opérations et assister impuissant à 15 courses sans lui. Voulant encore croire que 2021 marquerait son retour en pleine forme et donc aux avant-postes, l'Espagnol a dû encore patienter pour ne finalement retrouver la grille qu'au bout de trois courses et avec une condition physique encore imparfaite.

Sans jamais véritablement s'épancher sur ses faiblesses et les douleurs qui l'ont accompagné cette année, il n'a pas caché ne pas être pour le moment l'athlète puissant que l'on connaissait. Il a néanmoins réussi à retrouver le chemin de la victoire en Allemagne. D'aucuns retiendront que la piste lui était favorable, mais dans une période de disette historique pour Honda, il est impressionnant de voir qu'un pilote encore convalescent a bel et bien réussi à s'imposer, face à 21 adversaires affûtés. Cela méritait bien quelques instants d'isolement dans le parc fermé pour prendre la mesure du chemin parcouru.


Esteban Ocon avec Fernando Alonso après sa victoire au Grand Prix de Hongrie

Photo choisie par Benjamin Vinel

Lors d'une saison de Formule 1 fascinante, cet événement a presque été éclipsé par le duel de titans pour le titre entre Max Verstappen et Lewis Hamilton. La victoire d'Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie est pourtant l'un des temps forts de la campagne 2021 : la deuxième victoire d'un pilote français depuis 1996 et la première d'un représentant de l'Hexagone avec une voiture et un moteur tricolores depuis Alain Prost et Renault en 1983.

Ocon a certes bénéficié d'un concours de circonstances avec les deux carambolages survenus au premier virage, mais il a ensuite résisté à la pression de Sebastian Vettel pour faire triompher une écurie Alpine qui n'avait plus connu la victoire depuis 2013 et qui ne l'espérait probablement pas cette saison. Non sans l'aide de Fernando Alonso, qui a entravé la remontée de Lewis Hamilton par sa résistance − "comme un lion", dirait sûrement l'Espagnol.


Fabio Quartararo et Johann Zarco sur le podium du Grand Prix de Doha

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Pendant des années, voir un pilote français sur le podium d'une course MotoGP relevait de l'exploit. C'est devenu une habitude depuis les arrivées de Johann Zarco et Fabio Quartararo en MotoGP, le second ayant même enchaîné les victoires pour devenir Champion du monde cette année. Au GP de Doha, ils ont offert à la France un doublé inédit, célébré comme il se doit sur le podium. Les deux Provençaux ont entonné la Marseillaise à l'initiative de Zarco, un Quartararo hilare ayant de la peine à suivre son compatriote !


Max Verstappen et Lewis Hamilton au Grand Prix d'Italie

Photo choisie par Aurélien Attard

En 71 ans d'existence, la Formule 1 a connu de nombreuses rivalités : Nigel Mansell contre Nelson Piquet, Alain Prost contre Ayrton Senna ou encore Mika Häkkinen contre Michael Schumacher. Et depuis cette année, il faut ajouter Lewis Hamilton contre Max Verstappen à cette liste. Les deux hommes se sont livré une véritable guerre sur les circuits et en dehors pendant dix mois, rendant les fans complètement fous et l'issue du championnat très incertaine.

Et compte tenu de cette forte intensité, la rivalité a bien vite dégénéré. Le summum du n'importe quoi a été atteint au Grand Prix d'Italie, lorsque la Red Bull de Verstappen a escaladé la Mercedes de Hamilton, inévitable conséquence d'une résistance inutile de la part du pilote néerlandais. L'image est impressionnante, l'une des roues de Verstappen ayant frappé le casque de Hamilton. Fort heureusement, personne n'a été blessé.


Adrien Fourmaux au Rallye de Finlande

Photo choisie par Basile Davoine

Le Français de l'année en WRC est incontestablement Sébastien Ogier, mais il n'est pas le seul tricolore à avoir marqué les rallyes en 2021. La relève incarnée par Adrien Fourmaux a impressionné, par les performances d'abord, mais également en note artistique ! En Finlande, le pilote français a fait décoller sa Ford Fiesta M-Sport de manière hallucinante… et a atterri 68 mètres plus loin ! Un chiffre phénoménal, tout autant que le cliché qui en témoigne.


Jack Miller réconforte Pecco Bagnaia après son abandon au Grand Prix d'Émilie-Romagne

Photo choisie par Léna Buffa

Le Grand Prix d'Émilie-Romagne, épreuve à domicile pour Ducati et son pilote Pecco Bagnaia, a marqué la consécration de Fabio Quartararo au championnat. Une journée de liesse pour les uns, une désillusion pour les autres. Le clan italien venait de voir ses deux pilotes chuter et le titre lui échapper précisément lorsque Bagnaia est parti à la faute alors qu'il occupait la tête. À son retour au stand, le candidat déçu était accueilli par son coéquipier, Jack Miller, rapidement venu le réconforter. La lutte aura été belle et après s'y être investi de toutes ses forces, Bagnaia a admis sa défaite avec un grand fairplay, à l'image de son équipe. Peu de temps après ce moment d'émotion, ils étaient aux premières loges pour accueillir Fabio Quartararo à son retour dans la pitlane, livrant une autre image forte.


Charles Leclerc et Lando Norris au Grand Prix du Brésil

Photo choisie par Guillaume Navarro

Cette photo, prise lors du Grand Prix du Brésil, illustre à quel point le Cheval Cabré a dû se frotter à la concurrence durant toute la saison 2021 pour finalement se hisser à la troisième position du championnat du monde des constructeurs, un souffle devant une équipe McLaren qui ne cesse de réémerger. Après avoir chuté de la place de dauphin 2019 de Mercedes au triste sixième rang du classement 2020, Ferrari a cette année souvent dû composer avec l'une ou l'autre des Alpine ou des AlphaTauri en plus des monoplaces couleur papaye. Sans doute la Scuderia est-elle la plus attendue des équipes alors que les nouvelles règles techniques et sportives viennent offrir une chance à la hiérarchie F1 de se redessiner. Les 13 dernières couronnes "constructeurs" sont revenues à Brackley ou Milton Keynes et les derniers trophées de fin de saison arrivés à Maranello ont couronné les lointaines campagnes 2008 et 2007…


Les pilotes MotoGP observent une minute de silence en mémoire de Jason Dupasquier avant le départ du Grand Prix d'Italie

Photo choisie par Fabien Gaillard

La puissance bouleversante de cette photo et d'un monde de la moto à l'arrêt pendant quelques instants au lendemain de la mort du jeune Jason Dupasquier, dont l'équipe et la moto sont en première ligne devant le reste de la grille, n'était finalement rien face à la colère d'une discipline où, au terme de l'été, ce sont au total trois jeunes pilotes qui ont disparu, avec les décès qui ont suivi de Hugo Millán et Dean Berta Viñales.

Cette image est aussi un négatif, celui de la situation qui ne s'est heureusement pas produite à Austin, face à un accident terrible où le drame a été évité de peu. L'épreuve américaine a précédé de quelques jours l'annonce par les instances de la mise en place de mesures visant à réduire les risques, notamment en augmentant l'âge minimum pour courir dans certaines catégories tout en réduisant le nombre de pilotes autorisés à en prendre le départ.


La victoire de la WRT #31 en LMP2 aux 24 Heures du Mans

Photo choisie par Basile Davoine

En 2021, les 24 Heures du Mans ont retrouvé le public mais aussi le suspense ! Certes, Toyota a de nouveau fait main basse sur le classement général, mais en LMP2, la baston a été incroyable. Si l'on y ajoute le sel (ou le désespoir, question de point de vue) d'un problème mécanique dans le dernier tour, on se retrouve avec une lutte pour la victoire plus serrée que jamais. Une fin inattendue qui a bien failli surprendre également le directeur de course, qui a évité le drame de très peu en agitant le drapeau à damier. Puisque tout est bien qui finit bien, on en garde une image évidemment spectaculaire.


Pol Espargaró après sa chute au Grand Prix de Catalogne

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Cette photo des instants suivant la chute de Pol Espargaró au GP de Catalogne m'a marqué à plus d'un titre. Avant tout sur le plan graphique, avec le pilote Repsol Honda prostré dans un paysage lunaire, avec la poussière soulevée par son erreur sans grave conséquence, une image dédramatisée par son casque jaune aux couleurs des Minions, personnages phares de la série de films Moi, Moche et Méchant. Cette photo illustre aussi les mois difficiles d'Espargaró dans une équipe Honda en délicatesse quand Marc Márquez n'est pas au sommet de sa forme.


Les pilotes Red Bull Max Verstappen, Sergio Pérez, Yuki Tsunoda et Pierre Gasly

Photo choisie par Guillaume Navarro

Rarement la famille Red Bull n'a semblé aussi unie que lors de cette saison 2021. Parfaitement à leur place cette année, Max Verstappen, Sergio Pérez, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda ont respectivement tenu leur rang. Le Mexicain l'a fait en accompagnant vaillamment les efforts du #1 Verstappen pour décrocher la couronne des pilotes jusqu'à l'ultime GP de la saison, à défaut d'avoir pu prendre les quelques petits points manquant par rapport à Bottas pour équilibrer le compte de Red Bull face à Mercedes au tableau des constructeurs. Pierre Gasly a été un tel leader chez AlphaTauri que l'on peut s'interroger sur ce dont cette équipe aurait réellement été capable au général avec deux pilotes du même calibre face à Ferrari et McLaren… Enfin, Tsunoda a bénéficié d'un environnement rarement aussi tolérant dans l'étable du Taureau Rouge pour apprendre et gagner en confiance lors d'une première saison F1 au cours de laquelle il a successivement montré potentiel excitant, caractère pour le moins captivant, honnêteté déconcertante et fougue encore mal contrôlée. Un quatuor dont il sera excitant de suivre l'évolution en 2022.


Sébastien Ogier et Julien Ingrassia au Rallye de Monza

Photo choisie par Benjamin Vinel

C'est au Rallye de Monza que Sébastien Ogier a remporté son huitième titre mondial, et avec la manière, puisqu'il s'est imposé grâce à ses performances sur l'ancien anneau de vitesse de l'autodrome mais aussi dans les étroites ruelles des bourgades environnantes. L'an prochain, le champion français prendra du recul avec le rallye, n'effectuant qu'une campagne partielle en WRC, mais il pourrait s'essayer à d'autres disciplines, ayant notamment un intérêt prononcé pour l'Endurance.


Fabio Quartararo a apposé sa plaque sur le trophée des Champions du monde MotoGP au soir du dernier Grand Prix

Photo choisie par Vincent Lalanne-Sicaud

Fabio Quartararo s’est assuré le titre au GP d’Émilie-Romagne mais c’est lors du gala organisé au soir du dernier rendez-vous de la saison qu’il a posé la plaque à son nom sur le trophée de Champion du monde. Ces trois semaines d’attente et deux dernières courses difficiles n’ont en rien entamé le bonheur du premier Français titré en MotoGP, dont le regard s’est immédiatement tourné vers ses parents, acteurs essentiels de sa réussite.


Max Verstappen derrière le Safety Car au Grand Prix de Belgique

Photo choisie par Aurélien Attard

La saison 2021 du Championnat du monde de Formule 1 a été l'une des meilleures depuis très longtemps. De nombreux pilotes sont montés sur le podium, il y a eu des surprises, des moments de tension, de magnifiques dépassements et, surtout, une lutte incroyable entre Max Verstappen et Lewis Hamilton.

Malheureusement, cette saison n'a pas été parfaite. On y trouve une énorme tâche avec un Grand Prix de Belgique qui restera dans les mémoires pour de bien mauvaises raisons. Avait-on besoin de repousser sans cesse le départ lorsque, très clairement, les conditions ne permettaient pas la tenue d'une course ? Avait-on besoin que la FIA enfreignent ses propres règles pour sauver l'épreuve ? Avait-on besoin de boucler deux tours sous voiture de sécurité et appeler cela un Grand Prix ? La réponse, vous la connaissez sûrement.


Max Verstappen avec son père Jos après sa victoire au championnat F1

Photo choisie par Basile Davoine

La saison 2021 de Formule 1 a été d'une intensité folle, extrême. Elle a opposé deux champions immenses, mais il fallait qu'à la fin il n'en reste qu'un. Max Verstappen, sacré au terme d'un dernier tour ébouriffant, a lui aussi eu besoin de s'en remettre. Tout comme son père Jos, connu pour son caractère bien trempé autant que pour la manière dont il a porté sa progéniture vers les sommets. À force de travail, et de talent bien sûr, la famille Verstappen en a récolté les fruits. Encore fallait-il qu'ils le réalisent, quelques minutes seulement après l'arrivée. Ensemble.


Lewis Hamilton sur le podium du Grand Prix d'Abu Dhabi

Photo choisie par Fabien Gaillard

Beaucoup de choses ont été dites sur la finale d'Abu Dhabi, dont nous dirons poliment qu'elle s'est jouée au-delà de la simple malchance sportive, mais la réaction digne d'un Lewis Hamilton (et de son clan) pourtant accablé, lui qui avait tout fait à la perfection pour s'adjuger le titre mondial lors de l'épreuve décisive, vaut 1000 mots, et sans doute bien plus que la plupart de ceux qui ont été prononcés par un certain nombre d'autres protagonistes dans les semaines qui ont précédé cette épreuve.


La chute de Marc Márquez aux EL4 du Grand Prix de France

Photo choisie par Guillaume Navarro

Cette année, Marc Márquez a fini 22 fois à terre, en dépit du fait d'avoir manqué quatre GP ! Pol Espargaró, lui, a dénombré 20 chutes ; une de plus que le pilote Honda satellite Álex Márquez. Des gadins, les pilotes Honda n'ont tout simplement pas arrêté d'en prendre en 2021, et pas les moins spectaculaires ! Car s'ils ont bien sûr bloqué la roue avant et accompagné quelques fois leur moto dans les graviers sans trop de fracas, les trois Espagnols ont surtout vécu cette saison dans l'appréhension de violents highsides, synonymes de douloureuses retombées au sol après de spectaculaires vol planés au-dessus de leurs guidons.

Le fait que le duo Repsol Honda soit parvenu à se hisser sur le podium cette saison (quatre fois, dont trois sur la première marche pour un Márquez convalescent, et une fois pour Espargaró, qui découvrait cette indomptable bête qu'est la RC213V) a représenté à mes yeux l'une des performances sportives et mentales les plus impressionnantes de cette saison, tous sports mécaniques confondus.


Le dernier Grand Prix de Valentino Rossi, à Valence

Photo choisie par Léna Buffa

Une page majeure de la course moto s'est tournée cette saison, avec le départ à la retraite de Valentino Rossi. Une fois cette annonce faite, au mois d'août, sa fin de championnat a ressemblé à des adieux prolongés, le nonuple Champion du monde se faisant acclamer d'un circuit à l'autre. À Valence, pour sa dernière course, les hommages ont été innombrables et les tribunes, qui avaient fait le plein, étaient peintes de jaune pour saluer le #46 durant sa dernière course. Des adieux réussis et festifs pour un pilote qui aura voulu livrer bataille jusqu'au bout.


La Glickenhaus #708 aux 24 Heures du Mans

Photo choisie par Camille de Bastiani

Peu nombreux sont les photographes qui auraient imaginé prendre ne serait-ce qu’un seul cliché d’une Glickenhaus sous les teintes orangées d’un coucher de soleil si typiquement sarthois. Et pourtant, les deux bolides américains ont brillé par leur fiabilité pendant les 24 Heures du Mans, accomplissant, pour une première, ce que nombre d’autres constructeurs ne sont jamais parvenus à faire. Comme un rappel, également, que les artisans du sport automobile sont encore bien vivants.

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