Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Un circuit en Suisse? Une pétition circule!

L'idée d’un ePrix à Zurich a rallumé les espoirs des citoyens helvétiques qui rêvent d’un retour des compétitions ouvertes au public. "Nos pilotes sont obligés à dépenser de l’argent à l’étranger."

Gran Premio di Svizzera, locandina 1938

Gran Premio di Svizzera, locandina 1938

Grand Prix of Switzerland

Keke Rosberg, Williams
Nigel Mansell, Lotus 91-Ford, avec la presse britannique dont Nigel Roebuck, Murray Walker, John Blunsden, Maurice Hamilton et Innes Ireland

La Suisse et le sport automobile. Il s’agit là d’un binôme qui a pris fin de façon abrupte le 11 juin 1955.

Cela à la suite de la catastrophe du Mans dans laquelle 84 personnes perdirent leur vie lorsque la Mercedes-Benz 300 SLR de Pierre Levegh, victime d’un terrible accident mortel sur la ligne droite des stands, s’écrasa avec une violence inouïe sur le muret séparant la piste des tribunes des spectateurs.

Le choc avait été tel que l’essieu avant, les roues et d’autres pièces mécaniques s’envolèrent dans les tribunes. Le réservoir de la voiture prit feu et l’explosion qui s’ensuivit paracheva l’événement le plus dramatique de toute l’histoire du sport automobile. En plus des 84 morts cités en préambule, il y eut également près de 120 blessés.

A la suite de cet accident, l’organisation de courses de vitesse en circuit, ouvertes au public et disputées avec des véhicules à moteur, allait être interdite en Suisse. Seuls les rallyes, slaloms et courses de côte furent épargnés.

Dans ces épreuves, les concurrents ne se battent en effet que contre le chronomètre et ne luttent par conséquent pas côte à côte comme en circuit. Ces trois disciplines ont droit toutes les trois à leur championnat national.

Le feu vert accordé à l’ePrix de Zurich, qui devrait très probablement se dérouler au mois de juin 2018 au bord du lac de Zurich, non loin de l’embouchure de la Limmat, ne l’a été qu’en vertu d’une dérogation accordée à la seule Formule E car elle se dispute avec des monoplaces électriques.

Pour les passionnés de F1 et des autres compétitions, cette dérogation n’est pas suffisante. Ils demandent aux autorités nationales de lever complètement l’interdiction d’organiser en Suisse des courses en circuit étant donné que "les mesures de sécurité sont désormais à l’avant-garde et que le risque que des spectateurs soient exposés à un accident n’a plus lieu d’être."

Après que la motion parlementaire déposée en 2010 par le politicien PLR Christian Wasserfallen – motion qui exigeait la suppression de l’article de la Loi sur la circulation routière interdisant l’organisation de courses en circuit – ait été rejetée par l’Assemblée fédérale, une pétition poursuivant le même but circule actuellement au sein de la population.

Elle a également été envoyée aux plus hauts représentants de la Confédération, à commencer par les Conseillers fédéraux Guy Parmelin et Doris Leuthhard, ainsi qu’à tous les parlementaires. Parmi les arguments avancés par les pétitionnaires figurent notamment l’intérêt économique, l’attrait national et une sensibilisation croissante en faveur des courses sur route.

"Les pilotes, ou ceux qui aspirent à le devenir, nés ou ayant grandi en Suisse, sont contraints de se rendre à l’étranger afin de s’entraîner et de disputer des courses. Ils dépensent ainsi à l’étranger des sommes qui pourraient très bien être dépensées à l’intérieur de nos frontières nationales."

En outre, selon l’avis des pétitionnaires, des courses en circuit en Suisse s’accompagneraient d’une baisse considérable des accidents à grande vitesse car il y aurait désormais un lieu approprié pour se défouler." Mais ce n’est pas tout. Les pétitionnaires font également remarquer que le droit à une pratique sportive fait partie des droits humains inviolables décrétés par l’Organisation des Nations Unies, organisation à laquelle la Confédération a formellement adhéré en 2002.

Cliquez ici pour visionner la pétition en italien

Cliquez ici pour visionner la pétition en allemand  

Cliquez ici pour visionner la pétition en français 

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Motor1 France poursuit son développement éditorial et commercial
Article suivant Les 100 histoires de légende du sport auto, par Gérard et Julien Holtz

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse