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Lucas Di Grassi, futur président de la FIA ?

Lucas Di Grassi déclare son espoir d’un jour présider la Fédération Internationale de l’Automobile.

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

Zak Mauger / Motorsport Images

Champion de Formule E en titre, vice-Champion du monde d'Endurance, Lucas Di Grassi brille dans différentes disciplines de sport automobile depuis les années 2000.

À 33 ans, le Brésilien s’implique de plus en plus dans le développement de ce sport dans tous ses aspects, si bien que certains observateurs commencent à se demander s’il n’aurait pas sa place dans un poste de dirigeant lorsque sa carrière de pilote s'achèvera. Le profil est intéressant et atypique : il est diplômé d'une prestigieuse école de commerce, défenseur intransigeant de la Formule E, ambassadeur de l'innovant championnat de voitures autonomes Roborace.

Or, lorsque Motorsport.com lui demande dans un entretien exclusif s’il souhaiterait adopter un tel rôle, Di Grassi répond : "Oui, bien sûr. J’adore mon sport. J’ai parfois un avis très différent de celui d’autres gens, cela s’est vu quand nous avons commencé la Formule E ; cela s’est vu un peu avec mes opinions sur le WEC, quand j’ai dit que le LMP1 n’était pas viable vu comme ça partait ; et avec Roborace, car je pense qu’il devrait y avoir une niche de sport automobile autonome pour la promotion de cette technologie. J’aimerais même voir à l’avenir au Mans un gars qui fait un relais et l’IA qui en fait un autre, une combinaison d’humain et d’autonome, je pense que c’est l’avenir de ce sport."

"Pour revenir à votre question, bien sûr, j’adorerais aider le sport auto, le rendre plus passionnant, rendre les courses meilleures, rendre tout plus sûr, et en même temps me battre contre cette tendance qui tire le sport auto vers l’arrière : moins de championnats, plus de problèmes financiers, moins de sponsors… Bien sûr, j’aimerais faire ça, mais je reste jeune, j’ai 33 ans, j’ai beaucoup de temps devant moi. Mais pourquoi pas voir les choses en grand et penser à la présidence de la FIA à l’avenir ?"

Lorsque nous suggérons qu’il pourrait le faire d’ici une dizaine d’années, le pilote Audi sourit : "Peut-être dans 10 ans, peut-être dans 15, peut-être jamais, mais si je pense que c’est la bonne chose à faire et que les gens veulent partager mes idées, j’en serai plus que content."

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

La polémique de Macao

Lucas Di Grassi s'exprime fréquemment sur la sécurité, n'hésitant jamais à donner son avis. Il avait notamment créé la polémique suite à un carambolage monumental survenu lors de la Coupe du Monde de GT en novembre dernier, dans un virage en aveugle du circuit de Macao.

Le crash au départ

Sur Twitter, il avait suggéré : "Après ce qui s'est passé lors de la course de GT à Macao, il est temps de développer un système d'avertissement automatisé pour les pilotes, basé sur le GPS et l'accéléromètre de toutes les voitures en course. Cela pourrait empêcher ou diminuer la gravité de tels accidents."

Cette proposition était loin de faire l'unanimité, y compris parmi des acteurs du sport automobile tels que David Coulthard, qui lui avait vertement rétorqué ceci : "Développons aussi un idiot-mètre et un système qui avertisse en avance des mauvais investissements, et obtenons des formes de vie virtuelles pour vivre notre vie parfaite, comme ça j'aurais été champion !"

Di Grassi est toutefois convaincu que le public n'a pas vraiment saisi le sens de son propos. "Je ne pense pas que les gens aient compris ce que je voulais dire. Je crois qu’ils ont cru que c’était un frein automatique ou quelque chose du genre", suppose-t-il. "Je n’ai pas vraiment compris ce qui n’allait pas avec ma suggestion. C’est pour ça que nous avons des commissaires, pour informer les pilotes ! Si on prend la même logique, on enlève les commissaires."

"Je pense qu’ils n’ont pas compris, les gens n’ont pas vraiment réfléchi à ce que j’avais écrit, surtout David Coulthard, je ne pense pas qu’il ait vraiment lu le tweet comme il faut ; je pense qu’il a juste vu le mot 'automatisé', ce qui est en lien direct avec Roborace dans sa tête, et il a cru que ça évitait le crash automatiquement."

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

Le cas de Monger

Selon Di Grassi, un tel système aurait notamment été efficace dans l'accident qui a coûté ses jambes au jeune Billy Monger en Formule 4 l'an passé. Ce dernier avait percuté une monoplace au ralenti, qui lui était cachée par les concurrents le devançant.

"Si vous lisez mon tweet avec attention, et j’ai envoyé ça à Jean Todt [actuel président de la FIA, ndlr], ma suggestion est extrêmement bénéfique au sport auto. En Formule 1, en Formule E et dans d’autres grands championnats, on a des commissaires constants, on a un très bon directeur de course et de très bons systèmes d’information."

"Mais dans les catégories comme la Formule 4, la Formule 3, le GT, les courses amateures, on n’a pas cette constance. Un système automatisé qui informe les pilotes qu’il y a un incident devant eux dans la voiture, sans que les commissaires ne doivent être au courant ou même être présents à cet endroit, ne peut être que bénéfique."

"Ce système aurait pu aider dans l’accident de Billy Monger, car il y avait une voiture arrêtée à cet endroit et il n’y avait aucun moyen de l’informer, mais si on a un GPS dans la voiture, on peut immédiatement mettre une lumière blanche dans le cockpit et on comprend qu’il y a une voiture au ralenti devant soi."

"Au Mans, parfois, la nuit on ne voit pas les drapeaux, ou ils arrivent légèrement en retard. En le faisant automatiquement avec un GPS et un accéléromètre, on peut automatiser cette réponse, bien plus vite, sans besoin d’interprétation humaine."

"Je pense que les gens qui ont retweeté et se sont plaints, surtout David Coulthard et Mark Webber, ne savaient pas de quoi ils parlaient. Je serais ravi d’en discuter ouvertement avec eux, avec quiconque, pour expliquer pourquoi je pense que c’est mieux et pourquoi je pense que les catégories amateures devraient avoir quelque chose de ce genre."

Lucas di Grassi, Audi Sport ABT Schaeffler

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