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Interview

Jack Aitken, fer de lance de l'académie Renault

Candidat au titre GP3, Jack Aitken est également le fer de lance de la Renault Sport Academy. Motorsport.com a rencontré le Champion 2015 d'Eurocup FR2.0 et de FR2.0 Alps.

Jack Aitken, ART Grand Prix

Jack Aitken, ART Grand Prix

GP3 Series Media Service

Pour votre deuxième campagne en GP3, vous avez rejoint ART Grand Prix en provenance d'Arden International. Comment analysez-vous la situation ?

L'an dernier, nous avons très bien fini la saison. Nous sommes montés sur le podium très régulièrement [Jake Dennis et Jack Aitken ont marqué 110 et 108 points respectivement en deuxième moitié de saison, contre 76 pour le Champion Charles Leclerc, ndlr] lors des dernières courses.

J'ai passé un très bon moment chez Arden, mais cela fait longtemps qu'ART remporte le championnat et il semble que ce soit effectivement la bonne décision. J'ai trois très bons coéquipiers auxquels je peux me comparer ; George [Russell] et moi menons le championnat des pilotes, nous menons chez les écuries. Dans l'ensemble, c'est très bien pour moi. J'apprécie beaucoup ça, jusqu'à présent.

Y a-t-il des différences notables entre ces deux équipes ?

Chaque équipe a sa propre façon de travailler. C'était sympa de faire partie d'une équipe britannique l'an dernier, car je pouvais leur rendre visite plus souvent, alors que maintenant, je dois me rendre à Paris. Je m'entends très bien avec mon ingénieur ; c'était déjà le cas l'an dernier, mais ART est vraiment une grande structure et a beaucoup de ressources, donc c'est un très bon environnement.

Vous êtes chez ART et chez Renault... Avez-vous commencé à apprendre le français ?

Un petit peu ! [il le dit en français, ndlr] Ça vient, je peux tout juste tenir une conversation. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'apprends dans leur dos, histoire de savoir ce qu'ils disent sur moi ! [rires]

Jack Aitken, ART Grand Prix

Que pensez-vous de cette bataille pour le titre GP3 ?

George fait du bon travail en ce moment, il est devant et je le pourchasse un peu. En général, je finis bien l'année, donc j'essaie de capitaliser là-dessus. J'ai connu quelques petits revers récemment, mais rien de trop désastreux. Nous sommes rapides, nous sommes performants en course, nous devons juste effectuer un sans-faute. Anthoine [Hubert] et Nirei [Fukuzumi] ne sont pas si loin derrière, ils vont se battre pour la victoire également.

Cette bonne fin de saison l'an dernier, c'était surtout grâce à Arden ou grâce à vous ?

C'est un peu des deux. Je suis arrivé dans le championnat en tant que rookie, et je ne comprenais pas vraiment les pneus Pirelli. Je ne les utilisais pas vraiment comme il faut. Ils ont fait du très bon travail pour m'apprendre à en prendre soin, à gérer la dégradation, etc. Grâce à ça, j'ai très bien fini la saison. La voiture était rapide aussi, évidemment. C'est du travail de ma part et de la part de l'équipe.

Êtes-vous impressionné que George se soit adapté si vite pour sa première campagne en GP3 ?

Pour être honnête, je m'attendais à ce qu'il s'adapte rapidement. Nous l'avons vu ces deux ou trois dernières années, il y a des pilotes de F3 qui ont gagné en étant rookies. On ne devrait pas être trop surpris que George soit au rendez-vous. Parce que les pilotes de F3 ont beaucoup de temps de piste et que la F3 est une très bonne voiture, il ne leur faut pas beaucoup de temps pour s'adapter. Je ne suis pas vraiment surpris. Ce sont des pilotes de gros calibre qui viennent en GP3. C'est bien aussi. Je veux les battre !

Selon vous, qu'est-ce qui sera la clé dans la lutte pour le titre ?

Je pense que les qualifications sont extrêmement importantes. Si l'on peut marquer les quatre points de la pole position et remporter la Course 1, on marque soudain 11 points de plus que ses rivaux. Si l'on se tient à l'écart des problèmes dans la course à grille inversée, on n'en perd pas beaucoup non plus. Les qualifications, c'est toujours crucial en sport auto. Nous allons nous concentrer là-dessus.

Jack Aitken, ART Grand Prix

Parlons maintenant de votre relation avec Renault. Vous faites partie des deux pilotes de la promotion 2016 de l'académie à avoir été conservés, avec Oliver Rowland, qui a été promu à un rôle de pilote de développement et ne fait plus officiellement partie de l'académie.

Renault me soutient beaucoup. C'est bien qu'ils m'aient fait confiance l'an dernier et qu'ils m'aient conservé. Nous travaillons très dur comme d'habitude, je travaille davantage avec l'écurie F1 dans le simulateur ; je me rends sur certaines des courses, je participe à des débriefings, je suis plus impliqué. Ils ont vraiment une vision sur le long terme, c'est bien. Ils m'ont beaucoup soutenu en GP3 et m'ont aidé quand j'en avais besoin. C'est bien.

Vous vous battez pour le titre GP3, mais vous n'avez pas fait partie des pilotes mentionnés pour remplacer Jolyon Palmer. Est-ce un peu injuste ?

Non, il y a quelques personnes devant moi dans la queue, et Renault est à un stade où ils ont vraiment besoin de pilotes expérimentés dans la voiture, car le développement de la voiture est absolument crucial à l'heure actuelle.

L'académie, c'est un plan sur le long terme. Ils veulent et ont besoin qu'un pilote de l'académie accède à la F1, mais je ne pense pas que mon heure soit vraiment venue. Continuer d'apprendre et de me développer en tant que pilote, ça me va, car j'ai commencé plutôt tard par rapport à d'autres pilotes [il a débuté en monoplace à 17 ans, ndlr]. J'ai encore beaucoup à apprendre, et ils m'aident à le faire, donc ça ne me contrarie pas qu'on ne parle pas encore de moi.

Avez-vous une idée du moment où viendra votre premier test en F1 ? [interview menée avant l'annonce de son test avec Renault, ndlr]

Je pense qu'il y a du potentiel dans un avenir proche, mais c'est à Renault d'en décider. Je suis sûr qu'ils vous préviendront quand j'aurai ma chance.

Le poleman Jack Aitken, ART Grand Prix

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