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Le GP3 et Pirelli vont lancer un "gros programme de développement"

Après des courses souvent peu animées de 2013 à 2015, le GP3 avait l'intention de retrouver le chemin du spectacle avec sa nouvelle monoplace, la GP3/16. Les premiers signes sont encourageants, mais le plus dur reste à faire.

Antonio Fuoco, Trident devant Santino Ferrucci, DAMS

Photo de: GP3 Series Media Service

Santino Ferrucci, DAMS
Jack Aitken, Arden International
Alexander Albon, ART Grand Prix
Giuliano Alesi, Trident et Sandy Stuvik, Trident roue contre roue
Ralph Boschung, Koiranen GP devance Charles Leclerc, ART Grand Prix
Jake Dennis, Arden International
Santino Ferrucci, DAMS
Tatiana Calderon, Arden International
Antonio Fuoco, Trident
Matevos Isaakyan, Koiranen GP
Jake Hughes, DAMS
Artur Janosz, Trident
Kevin Joerg, DAMS
Charles Leclerc, ART Grand Prix
Arjun Maini, Jenzer Motorsport
Alex Palou, Campos Racing
Matthew Parry, Koiranen GP
Nyck De Vries, ART Grand Prix

Certains meetings, comme Silverstone et Hockenheim, ont en effet été le théâtre de dépassements plutôt nombreux ; les manœuvres ont toutefois été particulièrement rares à Barcelone et au Hungaroring. En l'occurrence, en Hongrie, cela résultait notamment d'un choix de pneus conservateur de Pirelli en raison de la nouvelle surface de la piste.

Le bilan est donc mitigé, mais le GP3 préfère en tirer des conclusions positives. Le directeur technique Didier Perrin souligne ainsi que les courses ont été fades sur des circuits connus pour leurs dépassements difficiles. En revanche, les signes observés sur le rapide circuit de Silverstone sont de bon augure.

"Le circuit de Silverstone est un circuit de haute vitesse", souligne Perrin dans une interview accordée à Motorsport.com, "donc il est facile d'apprécier si les voitures sont capables de se suivre de près, si elles ne subissent pas le déventement de la voiture de devant."

"À Silverstone, on a vu que la voiture répondait correctement aux attentes : les pilotes étaient capables de se suivre sans perdre trop d'appui. Les études nous avaient montré qu'on serait mieux que l'année dernière avec la nouvelle voiture et je pense qu'on l'a vérifié à Silverstone."

"Ceci étant, on n'a toujours pas d'aspiration. C'est un peu le prix à payer, parce que pour éviter que les voitures soient déventées, on obtient beaucoup de charges de la part du fond plat et très peu des ailerons, donc pas d'aspiration."

Un aileron arrière 5° moins incliné

Une mesure prise par le GP3 après quelques courses en cette saison 2016 a été de relever l'aileron arrière de cinq degrés pour réduire la traînée, et donc les turbulences pour la voiture de derrière.

"Ça ne va pas dans le bon sens [en termes d'aspiration]", reconnaît Perrin, "mais la différence est minime, alors qu'on avait plus à espérer en faisant glisser un peu plus la voiture en dégradation. On a donné priorité à ce qui nous semblait le plus efficace, qui était d'obtenir un peu plus de dégradation de pneus. On savait que le prix à payer était peut-être de diminuer un poil la traînée, mais on parle de petites touches."

En effet, tous les ingrédients ne sont pas encore réunis pour que les courses de GP3 soient aussi passionnantes que celles du GP2.

"On a fait un petit pas dans la bonne direction, mais ce n'est pas suffisant pour donner un bon show", insiste le Français. "Pour avoir un bon show en piste, des voitures qui doublent, il faut la combinaison d'une voiture qui soit capable de suivre celle de devant, des pneus qui se dégradent, et un circuit qui donne la possibilité aux pilotes de montrer ce qu'ils ont dans le cœur, pour ne pas dire autre chose. Quand on réunit au moins deux de ces éléments, on a une belle course. Quand il n'y en a qu'un, on n'y arrive pas."

Des tests avec Pirelli

Le GP3 va donc travailler en étroite collaboration avec Pirelli, qui fournit également des pneus à dégradation rapide au GP2 et à la Formule 1, pour concevoir les gommes qui conviendront au mieux à la GP3/16 dans l'optique de l'an prochain. Des essais auront lieu en Europe aux mois de septembre et octobre prochains, puis au Moyen-Orient à partir de décembre.

"On va avoir un gros programme de développement avec Pirelli", confirme Perrin. "On va essayer d'affiner les pneus de façon à trouver le niveau de dégradation que l'on souhaite. On sait à peu près ce que l'on souhaite obtenir."

"La difficulté, c'est qu'il y a un paramètre qu'on ne maîtrise pas, c'est la température sur les circuits. Pirelli fait de gros efforts pour nous fournir les pneus que l'on souhaite, avec un pic de performance et une dégradation progressive. Malheureusement, on est obligés de faire des paris sur les températures. Des fois ça marche, des fois ça ne marche pas. On va travailler pour faire mieux l'année prochaine."

Un moteur satisfaisant avec Mecachrome

Pour sa nouvelle monoplace, le GP3 a fait confiance à Mecachrome pour développer le moteur V6 3,4L de 400 ch qui avait été confié à AER pour la GP3/13. L'équipe technique du GP3 s'en délecte, en raison d'un niveau de performance conforme aux attentes et d'une fiabilité déjà à toute épreuve.

"Les niveaux de fiabilité qu'on a sur la voiture depuis le début de saison sont meilleurs que ceux qu'on avait en troisième année avec la voiture précédente", révèle Perrin. "On a largement rempli nos objectifs."

"L'avantage du moteur Mecachrome est que c'est un moteur qui n'est pas dérivé de la série. C'est un moteur qui a été conçu pour une exploitation dans une série monotype, ce qui fait le bonheur de notre équipe d'exploitation, parce qu'il est beaucoup plus facile à maintenir. Lorsqu'il faut changer des composants, les interventions sont plus simples. Comme il est fiable, on n'a pas beaucoup de composants à changer !"

"D'un point de vue de performance pure, le cahier des charges a été rempli, et était le même que pour le moteur AER. Le moteur Mecachrome et le moteur AER sont tous deux d'excellents moteurs", conclut Perrin, qui mentionne toutefois une différence de "vision à long terme" pour expliquer le changement de motoriste.

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