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Interview

Portrait - Christophe Lollier, l'homme à tout faire de la FFSA

Arrivé en mai 2015 au poste de directeur technique national de la FFSA, Christophe Lollier s’est livré en exclusivité pour Motorsport.com. Formation, structures, suivi des pilotes, le quadragénaire tire un premier bilan de son année en tant que responsable de la politique de haut niveau.

Christophe Lollier

Motorsport.com : Nous connaissons votre rôle au sein de la FFSA, qui est de suivre la formation des équipes de France et de mettre en œuvre la politique de haut niveau, mais pouvez-vous nous donner des exemples concrets de votre travail au sein de la fédération ?

J’ai deux fonctions principales au sein de la Fédération Française du Sport Automobile. La première concerne le haut niveau, où je mets en œuvre la politique du Ministère des Sports. Concrètement, cela va de l’identification des besoins des effectifs de chaque Équipe de France, à la mise en place des stages en cohérence avec les besoins de chacun, en passant par le choix des intervenants, sans oublier de dresser des bilans pour les compétitions auxquelles les membres des équipes de France prennent part afin de faire évoluer les programmes. Ma deuxième fonction est liée l’organisation du centre fédéral, basé au Mans. Il s’agit ici de faire face à une dimension relative à la gestion administrative : garantir les dépenses, valider l’organisation technique, définir la stratégie… le tout sous la responsabilité directe de la Fédération.

De quels moyens et structures disposez-vous pour mener à bien votre mission ?

La majorité de mes missions se déroulent au centre fédéral basé au Mans, la FFSA Academy, où je dispose de plusieurs équipes : techniciens, formateurs, professionnels et entraineurs nationaux. Je me repose également sur diverses ressources au siège de la FFSA à Paris, où un Chargé de Mission me soutient notamment sur des thématiques telles que le développement du sport automobile féminin ou handisport.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le parcours d’excellence ?

Cela fait une dizaine d’années que le Parcours d’Excellence existe. C’est une stratégie de détection et de formation pour accéder au plus haut niveau d’une discipline, validée communément par la Fédération et le ministère des Sports. Sa mise en place s’effectue notamment à travers les différents stages nationaux où nous encadrons et accompagnons les pilotes. Depuis plusieurs années, nous avons également la chance de pouvoir compter sur un Pôle France au Mans. Celui-ci est dédiée à tous les pilotes de haut niveau âgés de 14 à 17 ans et poursuit un objectif majeur : concilier la réussite scolaire et sportive, de la Seconde à la Terminale. Les horaires scolaires y sont par exemple aménagés au regard du calendrier sportif de chaque pilote.

De nombreux pilotes étrangers ont été formés à la FFSA Academy. Quel est l’intérêt pour la fédération française de former des pilotes étrangers ? La structure n’est-elle pas simplement réservée aux talents hexagonaux ?

Il est vrai que le Championnat de France F4 accueille chaque année plusieurs pilotes étrangers, sous l’égide de la FFSA Academy qui organise et encadre cette compétition. Pour nos jeunes pilotes tricolores, c’est un atout de pouvoir se confronter, pour un coût raisonnable, à d’autres pilotes internationaux. Cela leur permet notamment de s’aguerrir avant un éventuel passage à l’échelon supérieur et de comparer leurs performances. Régulièrement, nous accueillons également des pilotes de pointe en rallye (à l’instar d’un Jari-Matti Latvala, Mikko Hirvonen, Petter Solberg, Thierry Neuville…) à la FFSA Academy. Ces pilotes viennent chercher un complément de formation sur asphalte (Sébastien Ogier ayant été le premier avant sa saison en Championnat du Monde des Rallyes Junior en 2008) à travers notre monoplace qui nécessite beaucoup de sensibilité. C’est une opportunité pour eux de faire progresser leur pilotage sur cette surface. Il existe d’autres écoles dans le monde, mais la FFSA Academy dispose d’un savoir-faire en matière de formation sur circuit unique au monde, puisque en place depuis plus de 20 ans, et particulièrement reconnu dans le milieu du sport automobile.

Menez-vous des réflexions pour améliorer davantage le suivi des jeunes pilotes ? Si oui, lesquelles ?

Nous sommes toujours à l’affût de nouvelles méthodes pour détecter et accompagner nos meilleurs talents. À mon arrivée à la FFSA, il y a une douzaine d’années, ma première mission a été la mise en place du Brevet Professionnel de la Jeunesse et des Sports. Ce diplôme d’État, qui permet d’encadrer le pilotage dans différentes structures professionnelles, a notamment permis de structurer la formation sur le territoire. Aujourd’hui, nous travaillons notamment à la mise en place d’un dispositif réservé aux jeunes pilotes de karting où chacun concourrait avec un matériel strictement identique, optimisant ainsi la visibilité sur le niveau de chaque participant.

Quel bilan tirez-vous de vos premiers mois au poste de DTN ?

Je suis arrivé à la FFSA au début des années 2000, pour mettre en place la formation de moniteurs de pilotage. J’ai ensuite restructuré la formation des pilotes sur le Championnat Campus [devenu F4 en 2011] à partir de 2006, puis me suis dédié à l’obtention du label Pôle France. Je dois cependant avouer que le poste de DTN, que j’occupe depuis 2015, est encore plus complet que les missions que j’ai pu effectuer précédemment. C’est une nouvelle aventure, très riche dans les échanges, avec de nombreux interlocuteurs différents. Aujourd’hui, grâce à l’appui de Nicolas Deschaux, le Président de la FFSA, il y a de très belles perspectives sportives. Cette cohésion avec le Président de la Fédération est primordiale ; sans elle, la mise en place de la politique fédérale et du ministère des Sports ne peut être optimale.

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