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C'est la stratégie qui a décidé de la Ford victorieuse à Daytona

Richard Westbrook a révélé comment Scott Dixon, Ryan Briscoe et lui ont pris l'avantage sur l'autre Ford GT officielle pour remporter la victoire en GTLM à Daytona, et par la même occasion la 200e victoire du Chip Ganassi Racing.

#66 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Dirk Müller, Joey Hand, Sébastien Bourdais, #67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon

#66 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Dirk Müller, Joey Hand, Sébastien Bourdais, #67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon

Richard Dole / Motorsport Images

#67 Ford Performance Chip Ganassi Racing Ford GT: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon pit stop
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon pit stop
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
#66 Ford Performance Chip Ganassi Racing Ford GT: Joey Hand, Dirk Müller, Sebastien Bourdais
#66 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Dirk Müller, Joey Hand, Sébastien Bourdais
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon #66 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Dirk Müller, Joey Hand, Sébastien Bourdais
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#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon takes the class win
#67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
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#66 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Dirk Müller, Joey Hand, Sébastien Bourdais and #67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
#67 Ford Performance Chip Ganassi Racing Ford GT: Ryan Briscoe
#66 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Dirk Müller, Joey Hand, Sébastien Bourdais, #67 Chip Ganassi Racing Ford GT, GTLM: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon
#67 Ford Performance Chip Ganassi Racing Ford GT: Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Scott Dixon

Les Ford GT ont évolué seules en tête durant la majorité de la course, menant 774 des 783 tours, et offrant à la marque son deuxième succès GTLM d'affilée à l'issue du double tour d'horloge américain.

Les deux voitures sont demeurées extrêmement proches durant toute la course, mais c'est la #66 de Joey Hand, Sébastien Bourdais et Dirk Müller qui a roulé le plus souvent en tête avec 625 tours menés contre 149 à la voiture sœur, qui allait finalement s'imposer.

Mais, deux arrêts au stand avant la fin, un court ravitaillement et des conditions de piste favorables ont permis à Westbrook d'avoir la chance de prendre l'avantage, et la #67 a finalement franchi la ligne d'arrivée avec 11,18 secondes d'avance sur le second équipage Ford. Il s'agissait de la huitième victoire aux 24 Heures de Daytona du Chip Ganassi Racing en 15 participations.

Un ravitaillement crucial

"Il y a eu un peu de stratégie qui s'est jouée entre les deux équipages", a expliqué Westbrook. "Chacun a essayé de prendre l'avantage sur l'autre. Nous avons choisi de faire un ravitaillement plus court, et c'est ce qui nous a permis de prendre la tête. Ils m'ont fait ressortir sur une piste bien dégagée avec des nouveaux pneus, et j'ai pu attaquer. J'ai fait un bon tour de sortie, et j'ai pu creuser l'écart."

"Je pense que cela nous a enlevé la pression. Et [l'équipe de la #66] a essayé de réagir à ça en effectuant un arrêt plus court eux aussi lors du ravitaillement suivant, comme on le ferait évidemment, mais à ce moment nous avions pris l'ascendant et nous avions fait un grand pas vers la victoire."

"Forcément, les voitures sont identiques et il était très, très difficile de se dépasser. Il y a eu quelques dépassements entre les deux voitures durant la course mais nous étions tellement proches en termes de performances qu'il aurait fallu une erreur ou du trafic pour effectuer une manœuvre."

"Il a donc fallu un coup de pouce de l'équipe, et les gars de notre partie de garage ont fait un super boulot, et on doit les féliciter pour cela."

Briscoe a lui aussi rendu hommage à son équipe, expliquant : "Voir les deux voitures si performantes du début à la fin est une belle preuve de la force de l'équipe. Tout le travail effectué par chacun – il n'y a pas eu un seul temps mort depuis Road Atlanta [Petit Le Mans 2017]."

"Il y a eu beaucoup de changement dans l'équipe depuis, surtout au niveau de la #67, beaucoup de nouvelles personnes, et ils se sont tellement bien intégrés dans le programme comme on l'a montré aujourd'hui [dimanche]. Faire rouler la voiture, les ravitaillements, les changements de pilote… c'était simplement parfait."

Dur pour les nerfs

Dixon, pour lequel il s'agissait du troisième succès aux 24 Heures de Daytona, a décrit celui-ci comme "la course la plus stressante", compte tenu de la proximité de la voiture sœur, et Chip Ganassi a partagé ce sentiment.

"C'était l'une de nos courses les plus dures pour les nerfs", a indiqué ce dernier. "Quand vous êtes aussi performant… après un certain nombre d'heures, vous avez tout à perdre."

"C'est une chose de ne pas remporter la course. C'en est une autre de la perdre. C'était donc une course que nous pouvions perdre et ce sont les courses les plus difficiles de mon point de vue car rien n'est plus sous mon contrôle."

"Je tire mon chapeau à l'équipe, aux ingénieurs, aux pilotes, aux mécaniciens, au gens qui ont construit le moteur, les gens qui ont construit la voiture. Ce sont eux qui méritent d'être ici avec les pilotes, pas moi."

Le cap des 200 victoires

Ganassi a montré la même humilité lorsqu'on lui demande quels sont ses sentiments sur la réussite de l'équipe depuis que Michael Andretti a remporté la première victoire du Chip Ganassi Racing en IndyCar à Surfers Paradise en 1994.

Malgré avoir ensuite raflé 102 victoire en IndyCar, 56 victoires en voitures de sport, 39 en NASCAR et même deux en rallycross, Ganassi indique que le modus operandi de l'équipe repose sur le fait de donner le maximum chaque jour.

"Il y a un temps et un endroit pour parler [des 200 victoires]", a-t-il commenté. "Mais nous sommes le genre d'équipe à faire le maximum que nous pouvons chaque jour. Et bien sûr, [à Daytona], nous avons essayé de le faire aussi. C'est comme cela que nous abordons chaque journée. Mais maintenant parlons surtout des 24 Heures de Daytona, et de ces trois pilotes."

Nous arrivons [sur un circuit] chaque week-end pour gagner.

Scott Dixon

"Lorsque nous parlerons à nos petits-enfants, on parlera de ces 200 victoires, de la victoire de Michael à Surfers' Paradise, de la victoire à Indianapolis de [Juan Pablo] Montoya, ou la première fois que nous avons remporté [les 24 Heures de Daytona], la première fois que nous avons gagné le Daytona 500, ce genre de choses. Nous aurons tout le temps de parler de cela."

"Mais, comme Mike Hull [le directeur de l'équipe] dit toujours : "Faisons le meilleur boulot possible aujourd'hui. Que pouvons-nous faire face à ce qui nous attend aujourd'hui ?' C'est comme cela que nous abordons les choses."

Dixon, qui a engrangé à lui seul 43 de ces victoires – 40 en IndyCar, trois en voitures de sport –, a été interrogé sur ce qui faisait la clé du succès chez Ganassi, et a répondu : "Pour moi, c'est le personnel, Chip et Mike et tout le monde impliqué dans l'équipe, ils constituent un super groupe de gens qui travaillent très bien ensemble."

"Chacun doit juste gagner. C'est la chose la plus simple. Nous arrivons [sur un circuit] chaque week-end pour gagner – pas question de simplement finir ou finir deuxième etc. Tout le monde vit avec la culture de la gagne de cette équipe et ils l'ont vraiment prouvé dans de nombreuses disciplines différentes en sport automobile."

Avec Jamie Klein

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