Castroneves échoue encore tout près du record
Le Brésilien est une nouvelle fois passé tout près de cette quatrième victoire à Indianapolis qui ferait de lui l'un des quatre recordmen en la matière, et le premier non-Américain.
Photo de: Michael L. Levitt LAT Photo USA
Helio Castroneves a été, avec Will Power dans une moindre mesure, le seul pilote Penske à se mettre en évidence durant cette 101e édition des 500 Miles d'Indianapolis. Vainqueur en 2001, 2002 et 2009, mais aussi deuxième en 2003 et 2014 et troisième en 2007, toujours avec la prestigieuse écurie américaine, voilà donc huit ans qu'il court après ce quatrième succès qui ferait de lui l'égal d'A.J. Foyt, Al Unser Sr et Rick Mears – trois légendes des courses de monoplaces outre-atlantique, excusez du peu.
Passé déjà tout près du Graal il y a trois ans, quand il ne s'était fait dépasser qu'en toute fin de course par Ryan Hunter-Reay et s'était écroulé à genoux dans son cockpit, la tête encore casquée dans les mains, une fois sa voiture immobilisée, il s'est une nouvelle fois incliné ce dimanche derrière Takuma Sato au terme d'une superbe lutte dans les derniers tours. Mais il a semblé encaisser mieux le choix cette fois.
"Ma famille ici me donne le sourire", s'est-il consolé au micro de la télévision américaine juste après l'arrivée, tandis que le vainqueur du jour rejoignait la Victory Lane. "Merci aux fans, vous êtes géniaux, ce circuit est absolument incroyable. Je veux vraiment donner la quatrième victoire à tout le monde ! On était juste un peu trop juste aujourd'hui."
Castroneves, qui fêtera en 2018 les 20 ans de ses débuts en IndyCar (ou plus précisément en CART), et n'a jamais coiffé la couronne – terminant quatre fois vice-Champion en 2002, 2008, 2013 et 2014 –, n'a pas manqué de féliciter le pilote japonais d'Andretti Autosport.
"Bravo à Taku-san, même s'il m'a touché à quelques reprises, je me suis dit que sa voiture était indestructible !", a ajouté le Brésilien, qui prend au passage la tête du championnat après cette course comptant double. "J'ai pensé que je pouvais gagner, mais quand je tentais les dépassements, ça ne marchait pas. Mais bon, ce sera l'année prochaine j'imagine !"
Une image effrayante
Mais le moment le plus marquant, effrayant même, de sa course est survenu lors de l'accident qui a vu Scott Dixon s'envoler littéralement, au 56e tour.
"Quand j'ai vu la #77 [la voiture de Jay Howard, ndlr] dans le mur, je pensais qu'elle allait rebondir, mais pas à ce point. Et quand j'ai vu la voiture de Scott dans les airs, j'ai plongé le plus loin possible, je ne sais pas comment j'ai pu tenir ma voiture. J'ai cassé une ailette, et finalement ça a rendu la voiture un peu meilleure !"
L'image de la Penske #3, qui décolle elle-même légèrement en passant en dessous de la voiture du quadruple Champion en plein vol plané, restera l'une des plus impressionnantes de cette 101e édition.
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