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Dixon : Une stratégie agressive concrétisée avec un peu de chance

Scott Dixon admet que la chance a joué un rôle dans sa victoire lors du GP d'Indianapolis, la neutralisation intervenant parfaitement pour le propulser vers l'avant du peloton.

Scott Dixon, Chip Ganassi Racing Honda

Scott Dixon, Chip Ganassi Racing Honda

Barry Cantrell / Motorsport Images

À Indianapolis, Scott Dixon a remporté sa seconde victoire de la saison, en autant de courses disputées. Le pilote Chip Ganassi Racing a profité d'une interruption de course consécutive à l'accident d'Oliver Askew pour faire fonctionner au mieux sa stratégie à trois arrêts. Un plan agressif qui n'était pas gagnant sur le papier, mais qui a permis au Néo-Zélandais de remonter vers la tête de la course lorsque le drapeau jaune est sorti, pour prendre ensuite le contrôle de l'épreuve et s'échapper en tête.

"Je pense que nous avons été un peu chanceux, mais je pense aussi que ça s'est intégré à notre stratégie", a déclaré Dixon après la course. "Nous avons débuté avec un plan agressif, les trois voitures Ganassi étaient en pneus [durs] à flanc noir, ce qui était difficile. Nous avons pu gagner une place au départ, ça nous a mis sur une stratégie plutôt agressive à trois arrêts, et c'est là qu'était notre fenêtre d'arrêt. Puis trois ou quatre tours plus tard, le drapeau jaune est sorti et nous avons pu remonter vers l'avant. Il y a clairement eu un peu de chance, mais honnêtement, c'était simplement notre stratégie et nous nous sommes accrochés aux leaders. Mais nous avions le rythme."

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Ce second succès pour Dixon et Chip Ganassi Racing prouve que les modifications apportées à l'équipe, avec l'arrivée de Michael Cannon comme ingénieur de course du quintuple Champion d'IndyCar, fonctionnent parfaitement. Dixon loue également le recrutement de Brad Goldberg, transfuge du programme Endurance de Ganassi Racing, qui avait travaillé sur le projet de la Ford GT et encadre désormais l'exploitation de la monoplace de Marcus Ericsson, un des deux autres pilotes CGR.

"Bravo à Cannon et à tout le monde dans l'équipe", poursuit Dixon. "C'est en quelque sorte une nouvelle équipe pour nous, avec beaucoup de nouvelles personnes, et l'on a un peu plus d'ampleur cette année car on a gardé quasiment tous nos autres employés aussi, ils ont juste rejoint d'autres postes et ont aidé le management. C'est bien d'avoir des yeux nouveaux avec Cannon, mais aussi en provenance du programme Ford GT, ce qui a grandement aidé. Brad Goldberg a beaucoup réfléchi aux différentes manières d'exploiter les suspensions, de régler la voiture sur les ovales, ce genre de choses."

"Il y a des zones dans lesquelles nous nous étions laissé aller ces dernières années, et où nous n'étions pas aussi dominants que nous aurions dû l'être, nous nous étions beaucoup reposés sur nos acquis. J'apprécie Cannon. C'est quelqu'un de bien et un vrai compétiteur, j'adore son approche. Il est plutôt décontracté mais très méthodique, il ne jette pas les choses n'importe comment, il est très réfléchi. On a connu un bon début d'année jusqu'ici, l'objectif est évidemment de poursuivre dans cette voie."

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Deuxième derrière Dixon, Graham Rahal n'a rien pu faire pour lutter contre le Néo-Zélandais, qu'il a affronté en piste sans véritable chance de se défendre, car il n'était pas dans des conditions optimales, notamment avec ses pneumatiques. L'Américain a pourtant connu un début de course satisfaisant et semblait en mesure d'appliquer une stratégie parfaite, quand la neutralisation est intervenue. Contrairement à Dixon, il a été lourdement affecté par la voiture de sécurité et n'a pu accrocher que la deuxième place, après une fin de course difficile sous la menace de Simon Pagenaud.

"Je pensais que la stratégie fonctionnait parfaitement", explique Rahal. "En sortant des stands juste après le premier arrêt en étant juste derrière [Will] Power et [Jack] Harvey, ainsi que tous les bons gars, ceux contre qui je me battais, ne m'a fait penser qu'au fait que lorsque le dernier arrêt arriverait, nous aurions 25 à 30 secondes d'avance. Mais le drapeau jaune est sorti et a en quelque sorte gâché notre stratégie, car tout le monde s'est arrêté pendant la neutralisation, et il ne restait plus qu'un [arrêt]."

"C'est la vie. La stratégie m'a déjà fait perdre [dans le passé], et ça nous a déjà beaucoup aidé. Nous avons gagné des courses grâce à cela", justifie-t-il, reconnaissant toutefois que Dixon avait aussi le niveau de performance nécessaire pour s'imposer, même si sa stratégie personnelle avait fonctionné : "Et Dixie était très rapide. Qui aurait gagné ? Nous aurions certainement eu une meilleure marge, mais il était vraiment rapide. Quand il m'a rattrapé, c'était quasiment impossible, entre le fait d'être en pneus durs et de devoir économiser du carburant, de le garder derrière moi."

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