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Hinchcliffe - Un sauvetage qui aurait été quasi-impossible en F1?

James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda

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IndyCar Series

Les fans signent une bannière #GetWellHinch
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
Dr Gary Hartstein, Médecon délégué FIA
James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda
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James Hinchcliffe, Schmidt Peterson Motorsports Honda

On le sait, l'accident de James Hinchcliffe à Indianapolis au milieu du mois de mai aurait pu se montrer fatal. Le pilote canadien a perdu énormément de sang sur les lieux de l'accident, après qu'une pièce de suspension soit passée à travers ses deux jambes. Mais l'ancien médecin de la FIA, Gary Hartstein, apporte plus de précisions sur le sauvetage miraculeux du pilote d'IndyCar.

Dans un article publié sur son blog, Hartstein quantifie plus clairement la notion des 14 pintes de sang reçues par Hinchcliffe après son transfert à l'hôpital. En moyenne, le corps humain retient cinq litres de sang, les 14 pintes représentant environ 5.6L, James Hinchcliffe a donc subi une "transfusion massive", pour être maintenu en vie.

Selon Gary Hartstein, ces doses de sang ont été admises à l'hôpital, le centre médical du circuit ne disposant en général pas de plus de 2 ou 4 pintes de sang O négatif (donneur universel), pour les situations d'extrême urgence. Les secouristes sur place ont préféré se concentrer sur l'arrêt du saignement, plutôt que sur une transfusion massive immédiate, qui apporte plus de points négatifs que positifs.

Les équipes de sécurité de l'IndyCar ont enfin joué un rôle primordial en communiquant constamment avec l'hôpital, pour s'assurer d'avoir une salle d'opération libre et tous les fluides et outils nécessaires pour effectuer la chirurgie le plus rapidement possible, et ainsi réparer l'artère de la jambe gauche du "Maire de Hinchtown".

Les circuits F1 pas prêts pour un tel scénario

Et c'est là que Gary Hartstein tire la sonnette d'alarme. Le médecin américain confirme qu'en Formule 1, un tel dispositif, avec une équipe médicale à chaque évènement, n'est pas mis en place. Il y a bien le médecin attitré de la FIA, Ian Roberts, mais il ne joue qu'un rôle plus consultatif, pour assister les équipes médicales locales.

C'est ainsi que selon lui, seules 5 ou 7 équipes médicales, sur les 19 Grands Prix de la saison, auraient été capables de sauver le pilote si l'accident de Hinchcliffe s'était produit sur leur piste. Hartstein indique que c'est une situation qu'il a dénoncée à plusieurs reprises lors de ses années en tant que délégué médical de la FIA.

Il n'est pas possible pour la Formule 1 d'avoir une équipe médicale complète, comme cela se fait en IndyCar, du fait des nombreux continents où se disputent les courses. Mais des solutions peuvent et doivent être trouvées, selon Gary Hartstein, qui estime qu'un leader clair doit s'occuper du dossier. 

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