La dynastie Andretti
Le nom de famille Andretti est magique aux États-Unis. Elle représente une dynastie de pilotes talentueux, sans peur, déterminés, mais parfois, fort malchanceux.
Michael Andretti, Marco Andretti et Mario Andretti
Andy Sallee
La prestigieuse dynastie des Andretti s’étale sur trois générations. Mario et son frère jumeau Aldo, leurs fils Michael, Jeff et John, et leur petit-fils, Marco et Lucca.
Mario, le patriarche, est né à Montona en Italie, une région maintenant devenue la Croatie. Sa famille, durement touchée par la Deuxième Guerre mondiale, a émigrée aux États-Unis en juin 1955. Mario et Aldo, qui avaient assisté au Grand Prix de F1 d’Italie à Monza un an auparavant, avaient craqué pour le sport automobile.
Arrivés dans la petite ville de Nazareth en Pennsylvanie, Mario et Aldo, qui ne rêvent que de courses de voitures et de Ferrari, commencent à courir en stock-car sur une Hudson Hornet 1948. Aussi rapide et casse-cou que son frère, Aldo pilote lui aussi, mais deux énormes accidents mettent un terme à sa carrière.
Du succès dans toutes les catégories
Mario connait beaucoup de succès. En 1965, il est nommé Rookie of the Year de l’Indy 500 et remporte le championnat USAC, exploit qu’il répète un an plus tard. En 1969, il décroche enfin la victoire à l’Indy 500 et signe un troisième titre en série USAC. Mario débute en Formule 1 à Watkins Glen en 1968. Il étonne les experts en décrochant la pole position devant le grand Jackie Stewart !
En plus de batailler avec les Foyt, Unser et autres en IndyCar, Mario poursuit sa carrière en endurance, en voitures de sport et en NASCAR. En 1967, il bat tous les ténors du stock-car. Avec son style agressif et tout en dérapage, il remporte la victoire au Daytona 500. Un mois plus tard, il termine premier aux 12 Heures de Sebring, pilotant une Ford MK4 en compagnie du Néo-Zélandais Bruce McLaren. En 1978, il est couronné Champion du monde de Formule 1 au volant d’une Lotus 79 de Colin Chapman.
Mario a continué à piloter en F1 jusqu’en 1982, signant la pole position pour Ferrari au Grand Prix d’Italie tenu à Monza lors de son avant-dernier GP en carrière. Puis, il retourne courir en IndyCar à plein temps de 1983 à 1994. Engagé par l’écurie Newman-Haas, il récolte un quatrième titre en 1984. Il a 54 ans quand il décide de raccrocher son célèbre casque gris métallisé après une carrière remarquable qui l’a rendu célèbre dans le monde entier.
Michael, le fils aîné de Mario, a été le vainqueur de 42 courses de série CART entre 1986 et 2002, et a été sacré champion de la catégorie en 1991. Michael a tenté de faire carrière en F1 chez McLaren en 1993, mais après une suite d’échecs, il est retourné en série CART en Amérique. Il figure au troisième rang des pilotes ayant récolté le plus de victoires en championnat CART après A.J. Foyt (67 victoires) et son père Mario (52). Particulièrement malchanceux, Michael n’a jamais gagné l’Indy 500 en 16 tentatives. En 1992, il dominait outrageusement la course avec deux tours d’avance quand sa pompe à essence a lâché à seulement 11 tours de l’arrivée…
Jeff, le jeune frère de Michael, a aussi piloté durant quelques années, mais sa carrière a pris fin quand il s’est brisé le bassin et une jambe lors de l’Indy 500 de 1992. Son cousin, John, le fils d’Aldo, a piloté en voitures de sport et en NASCAR durant plusieurs années. Mario, Michael et John ont aussi disputé ensemble plusieurs épreuves d’endurance, dont les 24 Heures du Mans, les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring.
La troisième génération des Andretti est représentée par Marco, fils de Michael, qui court pour l’écurie de ce dernier en série IndyCar. Marco n’a toutefois remporté que deux victoires en 167 départs dans cette série. Sa dernière victoire remonte à 2011 sur l’ovale d’Iowa.
Bien que Marco ne semble pas posséder le même talent brut de son célèbre grand-père, le nom Andretti continue ainsi à résonner sur les circuits américains.
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments