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Les kits aéros gelés pour l'année prochaine, et bannis en 2018

Après des mois de spéculation, l'IndyCar a annoncé mercredi soir le gel du développement des kits aéro conçus par Chevrolet et Honda, avec effet immédiat.

Départ : Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet mène

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IndyCar Series

Le nouveau kit aéro Honda
Le kit aérodynamique Indy 500 de Chevrolet
Le kit aéro Honda
Le kit aéro Chevrolet
Le kit aéro Chevrolet
Le kit aéro Chevrolet
Le kit aéro Chevrolet

Marche arrière, toute ! L'IndyCar a décidé d'en finir avec les fameux kits aérodynamiques, qui avaient été présentés lors de leur introduction comme la panacée. Mais si des performances en hausse en avaient découlé, l'esthétique des monoplaces en avait souffert - avec par exemple un empilement de petites dérives poussant sur les ailerons avant - et la compétition avait tourné assez largement en faveur de Chevrolet.

L'annonce d'aujourd'hui fait suite à de longues discussions avec Chevrolet, Honda, nos équipes et les actionnaires”, a déclaré Jay Frye, président de la compétition et des opérations de l'IndyCar. “Cette décision est centrée sur ce qui est le mieux pour l'avenir de l'IndyCar.”

C'est un composant intégral du plan à long terme de l'IndyCar de continuer à produire de la compétition en piste de la plus haute qualité tout en nous positionnant pour attirer des fabricants de moteurs supplémentaires.”

Une nouvelle voiture

Les deux constructeurs et motoristes aligneront leurs kits aérodynamiques dans leur spécification actuelle la saison prochaine, l'IndyCar se préparant à en introduire un modèle universel pour le championnat 2018.

La voiture de 2018 représente une fabuleuse opportunité pour l'IndyCar et la collaboration pour le design est déjà lancée”, a ajouté Frye. “Le but de la voiture universelle est d'être belle, moins dépendante de l'aéro, d'avoir plus de potentiel en grip mécanique et appui, et d'incorporer toutes les dernières innovations en matière de sécurité.”

Les kits aérodynamiques avaient été annoncés initialement en 2013 et sont apparus en course en 2015. Ils comprenaient des éléments aérodynamiques de carrosserie conçus, fabriqués et fournis par Chevrolet (via Pratt & Miller) et Honda (Wirth Research and Honda Performance Development). Chaque constructeur en mettait deux versions à la disposition de ses écuries partenaires : l'une pour les circuits routiers, urbains et les petits ovales, l'autre pour les superspeedways de type Indianapolis ou Fontana.

Un représentant d'équipe cliente de Honda, qui n'a pas voulu que celle-ci soit nommée, a dit à Motorsport.com : “La vérité est que nous allons encore souffrir partout l'année prochaine, à part sur les superspeedways. C'est quelque chose de difficile à expliquer à des sponsors potentiels.”

Le bon côté est que cela veut dire que nous devrions encore avoir une bonne chance à l'Indy 500. Mais la traînée nous tuera sur les courses routières. Les courses en ville, nous n'y sommes pas trop mal cette année car le souci [de 2015] a été bien résolu.”

Beaucoup d'argent pour rien

À la question de savoir s'il pensait que le passage à long terme à un kit universel était la bonne direction à suivre en 2018, notre interlocuteur a répondu : “Totalement, oui. J'ai toujours pensé que cette idée de kits allait dans le mauvais sens, et que nous nous retrouverions avec le constructeur qui avait le mieux travaillé adorant cela, et celui qui s'en était moins bien sorti étant dégoûté. Et c'est exactement ce qui est arrivé. J'étais honnêtement inquiet que nous perdions Honda pour cette raison.”

Mais en fait, mon plus gros problème est que même si cette catégorie a toujours été critiquée pour avoir des voitures identiques - à l'exception des moteurs, évidemment -, je ne pense pas que les kits aéro lui aient attiré un fan de plus. Les constructeurs et nous avons dépensé beaucoup d'argent pour quelque chose qui n'a pas du tout aidé le championnat.”

Propos recueillis par David Malsher

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