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Avec son 2e titre, Newgarden se libère d'un "énorme poids"

Josef Newgarden a confié toute son émotion après la conquête de son deuxième titre en IndyCar, dimanche à Laguna Seca.

Le Champion Josef Newgarden, Team Penske Chevrolet

Le Champion Josef Newgarden, Team Penske Chevrolet

Phillip Abbott / Motorsport Images

Leader du championnat IndyCar depuis le début de la saison, excepté après les 500 Miles d'Indianapolis, Josef Newgarden a souffert dimanche pour s'adjuger son deuxième titre. Le pilote américain n'a jamais été en mesure de se battre pour le podium, et a conclu la course à la huitième place, suffisante toutefois pour remporter une deuxième couronne.

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Avec quatre succès en 2019, Newgarden nous avait habitués à un pilotage agressif, qui l'avait tout de même vu commettre quelques erreurs, comme au dernier tour à Mid-Ohio ou a Gateway. Le voir sur la défense durant les 90 tours de l'épreuve de Laguna Seca était donc peu commun pour les observateurs, mais aussi pour le premier intéressé !

"Pendant la course je me disais 'je n'aime pas ça, je n'aime pas ma manière de courir.' Mais [dimanche] était la journée où il fallait se battre pour le titre. Je sentais que nous partions dans un trou et que c'était le mauvais endroit où aller car je commençais à voir où partait ce championnat", explique-t-il, faisant référence à la remontée qu'opérait Simon Pagenaud, longtemps troisième de l'épreuve et qui aurait pu être Champion s'il avait gagné la course.

Mais avant même le début de la course, la stratégie était claire, le rival principal de Newgarden s'appelait pour lui Alexander Rossi : "Je ne faisais qu'une chose, mon but était de suivre Rossi comme son ombre, et soit ça allait être en ma faveur, soit non. Et on commençait à avoir l'impression que ça n'allait pas l'être. Mais je devais respecter le plan. Les carottes étaient cuites après le premier relais, c'était vraiment 'bon, voilà, c'est comme ça, voilà la situation.'"

"Je pense que nous avons eu un problème, et je ne sais pas ce qui s'est passé. Mon premier relais était très bon, la voiture était normale. Rossi était très lent devant moi en fin de relais, et je faisais juste ma course, je le suivais comme son ombre. J'étais nerveux en pensant qu'il pouvait me crasher si je tentais de le dépasser. Mais dès le deuxième relais sur les pneus durs, c'est comme si quelque chose s'était produit. Comme si l'on avait perdu énormément d'appui ou si un amortisseur avait lâché, quelque chose comme ça, et j'avais vraiment du mal. Mais j'ai continué de suivre Rossi jusqu'à l'arrivée. Il n'était pas super fort non plus, et comme je le suivais et que j'essayais juste de faire ce qu'il faisait, ça m'a un peu retenu par moments. Je pense que dans le premier relais nous aurions pu faire bien mieux, le dépasser et être loin devant dans une position vraiment différente."

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Une fois la ligne d'arrivée franchie et son deuxième titre remporté, Josef Newgarden a pu savourer ce succès, et l'émotion était très visible une fois qu'il a quitté le cockpit de sa monoplace numéro 2. L'Américain double la mise deux ans seulement après son premier titre, et admet que cette deuxième couronne est plus spéciale.

"Je ne sais pas pourquoi, mais c'est plus spécial. Ça m'a vraiment touché. Vraiment touché dans le tour de rentrée. Je ne sais pas pourquoi, j'étais très ému. Je n'étais pas vraiment comme ça pour le premier [titre]. Je ne sais pas si c'était parce qu'on ne s'en rend pas compte ou quoi que ce soit... [La deuxième fois] tu as plus de perspective quant à quel point c'est difficile. Quand tu es dans une saison, les opportunités [de gagner] sont là chaque semaine, mais gagner un championnat, ça n'arrive pas chaque semaine. L'opportunité est rarement là, et quand elle l'est, tu veux vraiment capitaliser là-dessus car tu ne sais jamais si ça pourra se reproduire."

"Je pense que tu réalises ça de plus en plus au fil des années. Celui-ci semblait plus être celui que l'on pouvait perdre. C'était plutôt nous qui pouvions le lâcher. Je pensais que c'était notre année, et que si nous ne parvenions pas à gagner, ça allait juste faire très mal. Tous ces efforts auraient été... pas pour rien, mais ça aurait été assez terrible de jeter ce pour quoi nous avons travaillé toute l'année. Je ne pleure jamais. En fait, ça rend ma fiancée folle car je ne crois pas que j'ai déjà pleuré devant elle. Ça la gêne d'une certaine façon. Elle me dit 'tu ne pleures jamais, ce qui est vraiment... je ne vais pas pourquoi tu ne le fais jamais. Tu devrais pleurer à un moment'. Là, j'ai bien pleuré. C'était juste comme un énorme poids, honnêtement. Je le sens encore en y pensant, c'est juste un poids. Surtout quand j'ai vu les gars en sortant [de la voiture]. Ça veut dire beaucoup, vraiment beaucoup."

Des dernières semaines détestables

Le poids de la lutte pour le titre a été accentué par le fait que la finale de la saison a eu lieu trois semaines après la course précédente, à Portland. Dans l'Oregon, Newgarden avait terminé la course cinquième, deux places derrière un Alexander Rossi qui avait dont repris des points au leader du championnat. De quoi donner des sueurs froides à Newgarden, surtout avec la perspective des points doublés, distribués uniquement aux 500 Miles d'Indianapolis et à la finale du championnat...

"J'avais peur ces dernières semaines. Je pense que ça ne te touche pas avant d'arriver enfin à Laguna, ou au moins après Portland, quand tu réalises quelle est la situation au niveau des points. C'est juste tellement stressant avec les points doublés. Je déteste ça. Je détestais devoir y penser, et je savais que nous n'avions pas assez creusé l'écart pour rendre la tâche super facile. Je ne savais juste pas ce qui pouvait se passer [dimanche], et je voulais juste être sûr de garantir le titre car je sentais que nos gars le méritaient. Tout le monde travaille très dur dans ce paddock. Peu importe quelle équipe ou quel pilote, je pense que tout le monde travaille très dur. Je suis assez intime avec mes gars et je sais à quel point ils travaillent personnellement, et je voulais juste les récompenser avec le championnat."

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