Examen de passage mitigé pour la nouvelle monoplace à Indy
La nouvelle monoplace d'IndyCar a désormais affronté tous les types de circuits du championnat, avec la 102e édition des 500 Miles d'Indianapolis. De quoi juger ses performances, et les possibles ajustements à y apporter.












Si le kit aérodynamique fabriqué par Dallara a apporté entière satisfaction aux pilotes et aux spectateurs sur les circuits routiers et urbains, ainsi que sur l'ovale de Phoenix où les dépassements s'en trouvaient facilités par rapport aux monoplaces précédentes, les 500 Miles d'Indianapolis n'ont pas réussi à recréer les batailles d'aspiration vues ces dernières années.
Les pilotes ont eu à batailler avec l'équilibre de leurs voitures dans des conditions très chaudes, le mercure ayant atteint les 33°C, égalant la marque de 2012 comme était le deuxième Indy 500 le plus chaud de l'Histoire. Nombre de pilotes de marque (Tony Kanaan, Helio Castroneves, Danica Patrick, ...) ont ainsi percuté le mur en course.
Les changements de leader étaient également moins nombreux que par le passé, et pour la première fois depuis 2011, l'homme de tête était capable de conserver l'avantage, et de prendre quelques secondes d'avance sur ses poursuivants. Quelque chose de moins spectaculaire vu de l'extérieur, mais qui n'a pas déplu à des pilotes comme Ed Carpenter, deuxième dimanche.
"C'était un type de course totalement différent", explique-t-il. "Je vais devoir regarder la diffusion pour voir ce que ça donnait de l'extérieur. Mais j'aime le comportement [de la voiture 2018]. Elle est clairement difficile à piloter. Avec l'ancienne voiture, si vous aviez un bon réglage, vous ne pouviez pas vous échapper. Maintenant, si on a une voiture assez bonne, on a la récompense de pouvoir s'échapper, mais je pense qu'on doit faire de petits ajustements, car c'est si difficile dans les turbulences."
Des ajustements, rien de plus, mais que faire ? Scott Dixon, quadruple Champion IndyCar et vainqueur de l'édition 2008 des 500 Miles d'Indianapolis, avoue ne pas détenir la réponse à ce qui s'est posé être un sacré casse-tête durant l'ensemble de ce mois de mai.
"Je ne sais pas comment faire", explique le Néo-Zélandais à propos des changements à apporter. "Si le gars devant se loupe un peu, il a encore assez d'aspiration pour ne pas se faire doubler. C'est comme si les voitures avaient besoin de plus de traînée pour y arriver [à dépasser], ou un peu plus d'appui pour rester plus proche."
Les deux pilotes terminent toutefois sur une note positive, Dixon expliquant que les modifications à apporter ne doivent pas être énormes pour améliorer le spectacle, et Carpenter jugeant que le pilotage dans le trafic des retardataires n'était pas aussi difficile qu'à l'avant du peloton.
"Il ne faudra pas beaucoup [de changements]. Ce sera une petite modification pour aider ça. Même avec les pneus on peut arriver à quelque chose", indique Dixon. "Vous pouviez vous débrouiller dans un paquet de retardataires. C'était dur de passer quelqu'un s'il avait de l'air frais devant lui, mais si on était dans un groupe de voitures, je sentais que ma monoplace était assez bonne pour que je puisse les dépasser", termine pour sa part Carpenter.
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