Pagenaud espère que l'Indy 500 ne sera pas qu'une affaire d'aspiration
Le Français Simon Pagenaud, qui doit encore découvrir la nouvelle monoplace d'IndyCar sur superspeedway, a déclaré qu'il espérait que les 500 Miles d'Indianapolis ne se résumeraient pas à une bataille d'aspiration cette année.
Photo de: Scott R LePage / Motorsport Images
Présent aux avant-postes en 2015 (avant un contact avec Justin Wilson) et 2016 (avant un problème moteur), Simon Pagenaud doit encore accrocher la classique du mois de mai à son palmarès, après son titre de Champion IndyCar 2016.
Pilotant pour le compte du Team Penske, le Poitevin aura une nouvelle chance de choix de s'imposer sur la manche la plus prestigieuse de la saison en mai prochain, pour la 102e édition des 500 Miles d'Indianapolis. Une édition qui se courra avec un nouveau kit aérodynamique, qui pourrait changer la donne.
"Pour l'instant je ne sais pas, mais plus la course est entre les mains des pilotes, plus heureux je suis", explique-t-il à Motorsport.com. "Si vous faites du bon travail et que vous avez une bonne voiture, vous voulez être capable d'en extraire le meilleur et d'y aller à fond."
Depuis l'adoption de la Dallara DW12 en 2012, l'Indy 500 s'est souvent résumé à une bataille d'aspiration, avec notamment un record de 68 changements de leader en 2013. Un aspect de la course que le pilote Penske regrette, et espère voir changer avec l'arrivée du nouveau kit aérodynamique, dénué des nombreuses ailettes de ces dernières années, et des pare-chocs arrière, jugés disgracieux par nombre d'observateurs.
"Personnellement je préfère que ça dépende moins de l'aspiration, car comme ça vous pouvez choisir votre niveau d'appui, et ça dépend un peu plus de ce dont vous sentez que votre voiture est capable de réaliser. Récemment à Indy, on a simplement ajouté de l'appui partout, car on savait que peu importe la vitesse de la voiture, il était impossible de s'échapper du paquet."
Le Français n'a participé à l'Indy 500 que dans cette configuration particulière, lui qui n'était pas à temps plein en IndyCar en 2011. Le style de course en vigueur depuis 2012 demandait aux pilotes un ajustement de leur état d'esprit, quelque chose qui a été plus efficace pour certains que pour d'autres.
"C'était un peu plus un jeu de protection et de défense que d'attaque, ce qui est dommage je trouve. Vous deviez juste essayer de vous positionner dans le groupe de tête jusqu'à la fin de la course, où c'était plus un jeu d'échecs que du pilotage pour moi. Certains étaient très forts à ce petit jeu, comme Sato [vainqueur en 2017], et d'autres l'étaient moins, ce qu'il faut respecter. Peu importe la formule, vous devez essayer d'être le meilleur. Vous devez faire selon les outils qui vous sont donnés."
Propos recueillis par David Malsher
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