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Interview

Le mois de mai de Pagenaud : le Grand Prix et la pole des 500 Miles

Vainqueur du Grand Prix d'Indianapolis, des 500 Miles et de la pole position de la plus grande course de monoplaces au monde, Simon Pagenaud a connu un mois de mai exceptionnel.

Le poleman Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Michael L. Levitt LAT Photo USA

M.D., Paris - En arrivant en mai à Indianapolis, cela faisait plus d'un an et demi que Simon Pagenaud ne s'était pas imposé en IndyCar. Vainqueur de la dernière manche de la saison 2017, il n'a pu se rendre sur la Victory Lane en 2018 et début 2019.

Une anomalie dans la carrière du Champion 2016 qu'il a corrigée d'éclatante façon. En remportant le Grand Prix d'Indianapolis sur piste humide, Pagenaud a conservé la domination qu'il exerce sur l'épreuve avec Will Power (trois victoires chacun) et il s'est rappelé au bon souvenir de tous. Si dans les derniers tours, sa maestria donnait une impression de facilité, la réalité était toute autre dans le cockpit.

"Ça a été un mois de mai incroyable en effet. Il y a quand même eu un peu d'adversité car le Grand Prix ne s'est pas gagné tout seul, il a fallu y aller sur les vingt derniers tours sous la pluie, qui sont mes conditions préférées. J'étais un peu énervé car je ne voulais pas changer de pneus mais l'équipe le voulait, et c'était la bonne stratégie, je me suis trompé. J'étais en tête, j'ai perdu les commandes à cause des drapeaux jaunes, toute une succession de choses qui font que j'ai lâché le lion et je suis allé la chercher. C'était une très belle course et ça faisait un peu trop longtemps que je n'avais pas gagné à mon goût. C'était bien de pouvoir débloquer ça juste avant les 500 Miles, qui étaient ma priorité numéro une", a-t-il expliqué à Motorsport.com.

On savait dès le premier jour que l'on allait jouer la gagne

Simon Pagenaud, à propos de l'Indy 500

Il est certain que lorsque vous pilotez pour le Team Penske, les 500 Miles d'Indianapolis deviennent une priorité absolue. Le Capitaine Roger Penske a en effet amassé 17 "Baby Borgs" (le trophée remis au vainqueur et à son propriétaire d'équipe) entre 1972 et 2018. L'envie d'en apporter un 18e était donc très forte du côté de Simon Pagenaud et de ses équipiers, Josef Newgarden, Helio Castroneves et le vainqueur en titre, Will Power.

Avant de penser à cela toutefois, une longue semaine d'essais précédait le week-end des qualifications. Dès sa première prise de contact avec le ruban d'asphalte de quatre kilomètres, le Poitevin sentait bien qu'il disposait d'une monoplace pouvant jouer les premiers rôles.

"J'avais beaucoup travaillé pendant l'hiver pour les 500 Miles donc je savais que j'allais être prêt au début des essais. Dès la première séance, la voiture est tout de suite bien après 30 tours, et j'essayais déjà des choses dans le trafic ! On savait dès le premier jour que l'on allait jouer la gagne."

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Restait à confirmer en qualifications, et Pagenaud répondait présent, avec la pole position, la 18e pour Roger Penske à Indianapolis. Et la première pour un Français depuis 100 ans exactement, et la pole de René Thomas, vainqueur de l'épreuve en 1914 !

"En qualifs, la voiture était exceptionnelle, avec un troisième tour magique. Le troisième tour n'est jamais plus rapide que les deux premiers en général, donc les étoiles s'alignent ! On fait la pole, ce qui est quand même un titre honorifique, car t'en profites une semaine et tu es l'homme le plus rapide du monde pendant un an ! C'est quand même génial. Et pour Penske, c'était très important car on s'est fait battre en qualifs pendant plusieurs années. C'était donc très important d'avoir la pole cette année."

Deux objectifs réussis, il en restait un troisième, les 500 Miles d'Indianapolis. Avant même le départ, Simon Pagenaud savait qui serait son adversaire principal... "En course, c'était très clair, je savais que Rossi allait être mon rival. Je l'avais dit à Ben Bretzman, mon ingénieur. Je lui ai dit que Rossi allait être le problème. En essais libres j'ai vu qu'il était aussi à l'aise que moi dans le trafic, et j'étais très inquiet de sa remontée", analysait le Poitevin, qui a vu juste !

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