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Interview

Simon Pagenaud, porte-drapeau de la France aux USA

De retour en France pour une tournée médiatique célébrant sa victoire aux 500 Miles d'Indianapolis, Simon Pagenaud a répété sa fierté de représenter le drapeau tricolore sur les pistes américaines de l'IndyCar.

Le vainqueur Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Le vainqueur Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Chris Owens

M.D., Paris - Après avoir passé deux jours au Concours d'Élégance de Chantilly en juin dernier, Simon Pagenaud a remis les pieds à domicile pour une tournée médiatique de quatre jours. De quoi mesurer l'impact de sa victoire aux 500 Miles d'Indianapolis, et de voir pour la première fois son effigie sur le mythique trophée Borg-Warner.

Champion IndyCar en 2016, le Poitevin peut mesurer la différence dans la réaction des Français vis-à-vis de son plus grand succès en course. Pour Pagenaud, cela s'explique notamment par la très longue attente d'un siècle depuis le dernier succès bleu-blanc-rouge.

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"Ça fait 99 ans qu'un Français n'avait pas gagné. Je pense que si un Français avait gagné il y a dix ans, ça n'aurait pas été pareil", explique-t-il à Motorsport.com. "Le fait que ça faisait 100 ans depuis la première pole, 99 ans depuis la dernière victoire, ça a eu un gros impact. On fait briller le drapeau français aux États-Unis, qui est un pays qu'on regarde avec de grands yeux ! Pour toutes ces raisons, c'est une fierté, et on a un peu besoin de ça en France en ce moment, d'être fier de nous, de notre pays, de nos talents. Je crois que les Français aiment le sport en général et aiment la performance. Je suis content de voir les retombées."

En plus de son succès de prestige en mai dernier, Simon Pagenaud a eu l'occasion de s'imposer dans les rues de Toronto. Une victoire qui intervenait... le 14 juillet, alors que la France vivait également au rythme des exploits tricolores sur le Tour de France cycliste, et notamment l'impressionnante épopée en jaune de Julian Alaphilippe.

"Toronto, c'était un moment particulier car c'était pendant le Tour de France, Alaphilippe était Maillot Jaune, et j'ai tout suivi. Malheureusement, je n'avais pas ma voiture jaune ce week-end là ! Mais c'était top de pouvoir gagner le 14 juillet car ça m'a permis de brandir le drapeau français. L'année d'avant j'avais fini deuxième [le jour de la victoire française en Coupe du monde de football] et j'avais ça en tête, de pouvoir le faire cette année c'était génial."

Si les trois jours de présence du pilote français à Paris sont avant tout dédiés à la presse, il aura l'occasion ce jeudi de communier avec le peuple à Poitiers, et dans sa ville natale de Montmorillon. Une réception exceptionnelle pour un vainqueur de l'Indy 500, en partie grâce à l'aide de la société Borg-Warner, qui a commissionné le trophée des 500 Miles en 1935, et qui est désormais dirigée par le Français Frédéric Lissalde.

"J'attends ça avec impatience, mais je suis très content de faire trois jours ici à Paris parce que c'est la première fois que le trophée vient en France. Borg-Warner a fait beaucoup d'efforts pour faire venir ce trophée, je les remercie énormément de pouvoir m'aider à réaliser mes rêves. Quand tu as entre quatre et huit ans, que tu rêves de gagner les 500 Miles et que tu te retrouves à 35 ans avec le trophée... Le rêve est devenu réalité, donc merci à Borg-Warner d'avoir fait ça, car c'est la première fois depuis les débuts du trophée, en 1935, qu'il est dévoilé à l'étranger. C'est une course américaine, logiquement tu devrais le dévoiler aux États-Unis !"

"Ils ont donc fait un effort incroyable, et ça montre vraiment leur désir de faire ce que leur vainqueur souhaite. Leur soutien est incroyable, donc c'est vraiment super pour la France d'avoir ça ici et j'espère que l'on mesure l'importance de tout ça. Merci aussi à l'IndyCar d'avoir organisé tout ça. Je suis très fier, et après ces trois jours on va au département de la Vienne, qui m'a beaucoup aidé à mes débuts. Il y aura une réception avec le trophée, qui voyage. Puis ensuite Montmorillon, où Julien Fébreau va présenter un spectacle de qualité pour les gens qui veulent venir ! Ce sera une super soirée, avec les moments forts du mois de mai, on va raconter chaque moment fort avec Julien. Il y aura un autre présentateur de Montmorillon qui sera dans le public pour faire interagir les gens. Ce sera une belle fête, Borg-Warner a fait faire 1000 t-shirts que l'on va donner ! Je ne sais pas combien il y aura de personnes, toute la ville est invitée et même plus puisque tout le monde peut venir s'il le souhaite !"

L'occasion pour Simon Pagenaud de mesurer directement l'impact de sa victoire en France, lui qui a également pu observer le phénomène dans le sport en général. Remise de trophée aux awards de la NHL [la ligue de hockey américaine], félicitations du manager de l'équipe cycliste Groupama-FDJ Marc Madiot, traitement de star au GP de Hongrie de F1, le Poitevin est entré dans la cour des grands.

"Ce qui est absolument incroyable est que je regardais le Tour [de France] et Twitter en même temps, et j'ai donc vu ça [lorsque Marc Madiot explique avoir réagi de la même manière pour la victoire de Pagenaud que celle de son coureur Thibaut Pinot]. Je n'en revenais pas, je me demandais déjà comment il me connaissait ! Je ne suis rentré que deux jours en France, je n'ai pas eu l'occasion de mesurer l'impact. Je le voyais à travers les réseaux sociaux, mais tu ne t'en rends pas compte. Ça m'a énormément fait plaisir de voir [également] l'impact dans le sport en général. Et comme on a pu le voir à la remise des prix de la NHL à Las Vegas, c'est super de voir les sports se croiser comme ça. Quand tu es à un tel niveau et que ça se fait, c'est là que tu te rends compte de l'impact de cette course, tu deviens un grand sportif."

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