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Photos - Simon Pagenaud vous raconte sa saison 2016 !

Champion IndyCar 2016, Simon Pagenaud vous raconte sa saison à travers huit moments marquants. Plongée dans une année exceptionnelle, à vivre de l'intérieur !

Le vainqueur et Champion 2016 Simon Pagenaud, Team Penske Chevrolet

Photo de: Rainier Ehrhardt

Long Beach, première victoire avec Penske
Énorme ! C'était un soulagement, un gros poids qui s'est enlevé de mes épaules. Évidemment, dans la controverse un peu car Dixon a été très critique [à la radio] au niveau de la ligne de sortie des stands avec son équipe Ganassi, mais le problème, c'est qu'il l'avait coupée encore plus que moi auparavant ! C'était limite, mais l'IndyCar a jugé que c'était ok. C'était une très belle victoire, et pour moi le Grand Prix de Long Beach, c'est mon préféré, et il y a une grande histoire, comme ça fait 40 ans que ça existe, c'est un peu notre Monaco à nous !
GP d'Indy, victoire avec les couleurs Menards
Gagner avec la voiture Menards à Indianapolis, c'est toute une histoire qui se bouclait, car les couleurs Menards sont un culte, une tradition aux 500 Miles. Pour John Menard, un partenaire qui venait d'arriver dans l'équipe, c'était énorme et ça nous a permis de débuter une relation un peu particulière, je m'entends très bien avec lui et je l'apprécie énormément en tant que personne.
Indy 500, problème moteur pour une voiture Menards...
Beaucoup d'émotions, très honnêtement, surtout à l'arrivée, car c'est une course longue, et il y a une attente d'un an avant de pouvoir y retourner ! En 2015 on était dominateur, et j'avais donc de gros espoirs pour 2016. Au début de la course, on a une voiture exceptionnelle, et malgré une pénalité, je n'avais aucun souci pour remonter et penser à la victoire. J'avais emmagasiné de l'énergie et de l'espoir, et malheureusement ça s'est écroulé à cause d'un problème technique.
Road America, autre problème moteur, et victoire de Power !
C'était une dure période car c'est un manque de réussite qui n'est pas contrôlable, ce sont des facteurs extérieurs. Il n'y a pas eu d'erreur de l'équipe, pas d'erreur de pilotage, et à chaque fois qu'on a un problème, Will gagne ! On voit notre avance fondre comme neige au soleil, il commence à y avoir des titres dans les journaux qui sont déplaisants, et il ne faut pas perdre la confiance. Il faut fédérer l'équipe autour de moi, et on s'est reconcentré. Il n'y a plus eu de problèmes ensuite. L'IndyCar, c'est composé de cycles, c'est dur à vivre, mais il y a des périodes exceptionnelles, des cycles de bas, et en 2015 il n'y avait que des bas. Heureusement, 2016 s'est bien terminée.
Mid-Ohio, bagarre virile avec Power pour la victoire !
Will est un pilote extrêmement agressif, au talent énorme, et on se bat pour le titre. On a la même voiture, réglées au millimètres près de la même manière, et donc ça allait être la bagarre pendant toute la course. A Mid-Ohio, c'est difficile de doubler, donc au restart j'ai pris toutes mes chances, j'étais mieux sur les restarts, en gommes fraîches. J'ai saisi ma chance un peu comme j'ai pu le faire en endurance, dans le même virage, par le passé.
Pocono, seul abandon de la saison, nouvelle victoire de Power !
Chaque fois que j'ai fait une erreur ou qu'on a eu un problème technique, Will a gagné. C'est difficile de comprendre ce qui s'est passé à Pocono encore maintenant, je ne sais pas dire si c'est une erreur ou un problème technique. Dans tous les cas, on a fini dans le mur, et c'est moi qui suis au volant, donc c'est ma faute ! Ça n'a pas été si mal que ça, car ça m'a boosté pour la fin de saison, j'ai su me concentrer de nouveau, et on l'a vu la semaine suivante au Texas, j'étais en feu.
Texas, à quatre de front !
Il faut savoir avec qui on roule, à un moment donné il faut savoir prendre des décisions, et je me retrouvais avec les trois pilotes les plus agressifs du championnat (Kanaan, Hinchcliffe et Rahal, NDLR) ! James avait mené toute la course, donc c'était sûr qu'il allait se battre assez fort. J'étais mal positionné, jamais tout en haut, jamais tout à l'intérieur, toujours au milieu. Rahal, comme il fait d'habitude, il m'a serré jusqu'à ce qu'on se touche, et bon, on est quand même à 370 km/h donc à un moment donné il faut être raisonnable. Will étant derrière, j'ai préféré lever, mais je n'avais pas vraiment le choix ! Une quatrième place très satisfaisante malgré tout car c'était un final de rêve, et une belle bagarre.
Sonoma, la délivrance
Je me sentais bien, je n'avais aucun souci avec notre travail personnel, on a eu une très très bonne séance la semaine précédant la course, même si on ne le voyait pas sur les chronos. On avait bien étudié ce dont on allait avoir besoin. Je suis arrivé à Sonoma la faim au ventre, avec le désir de gagner. J'ai tout donné en qualifs, j'ai fait la pole, et à partir de ce moment je savais que si tout allait bien on contrôlerait la course. Mais en IndyCar, on n'est jamais sûr de rien, ce qui est arrivé à Will aurait très bien pu m'arriver, c'est le danger, mais on ne peut pas contrôler ces choses-là, et le destin fait un peu les choses parfois !
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