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Interview

Portrait - Nico Jamin, sur les traces de Simon Pagenaud

Jeune pilote français, Nico Jamin est parti aux États-Unis et a remporté le titre en USF2000 en 2015, avant une année en Pro Mazda. L'objectif ? L'IndyCar.

Nico Jamin, Cape Motorsports

Nico Jamin, Cape Motorsports

Indianapolis Motor Speedway

Nous avons rencontré le pilote de 20 ans quelques jours avant son retour aux États-Unis, pour participer aux essais Indy Lights, sur le circuit routier de l'Indianapolis Motor Speedway. 

Comment vous est venue la passion du sport automobile, et l'envie d'en faire un métier ?

Depuis tout petit, j'ai toujours regardé les Grands Prix avec mon père, donc ça a commencé comme ça. Quand on est petit forcément, on a toujours le rêve de devenir pilote de Formule 1 et mes parents me disaient toujours que ça serait quelque chose d'impossible. Ça ne restait qu'un rêve, et disons que de trois à 14 ans, j'étais plutôt orienté vers le tennis, j'y ai joué pendant 11/12 ans à assez haut niveau dans ma région, et après j'ai eu des problèmes de genou et j'ai dû ralentir l'entraînement. Je savais bien que mes objectifs de tennis, je ne pourrais plus les atteindre à cause de mes genoux, et j'ai donc décidé de trouver un autre sport que je pourrais pratiquer à haut niveau. Mon père roulait en Clio Cup France, en tant que Gentleman Driver, pour s'amuser. Il a commencé vers 36 ans, et donc j'étais dans les paddocks, j'ai essayé un karting, on m'a dit que j'étais plutôt doué pour un débutant, et c'est parti comme ça. J'ai acheté mon premier kart de compétition à 14 ans et après une saison en kart c'est parti en monoplace.

Qui étaient vos héros quand vous étiez enfant, les pilotes qui vous ont donné envie de faire ce métier ?

Michael Schumacher évidemment. Pour moi c'était le plus grand Champion en F1 et c'était un exemple, mais après j'ai grandi, j'ai appris l'histoire du sport auto et j'ai notamment regardé le film Senna. Il m'inspire énormément, c'est une vraie légende, son approche du sport automobile, et comment il vivait, c'était vraiment un exemple. Tout pilote devrait s'en inspirer.

Ayrton Senna, McLaren Honda

Vous êtes parti très jeune aux États-Unis, comment avez-vous pris cette décision d'y aller et de commencer au bas de l'échelle, en USF2000 ?

Ça n'était pas un choix facile, car c'est partir loin de sa famille, ses amis, tout ce qu'on connaît, et partir à l'aventure aux USA. Mais mon but était de devenir pilote professionnel, et arriver au plus haut niveau de la monoplace. En Europe, on a vu que c'était un peu bouché, car même en ayant le talent, il fallait amener beaucoup de budget, les 4 derniers vainqueurs du GP2 ont eu énormément de mal à accéder en F1. On s'est rendu compte que c'était très bouché même si on gagnait. Aux États-Unis, les Américains donnent plus leur chance aux jeunes pilotes, et dans la Road to Indy, à chaque fois qu'on gagne une catégorie, on reçoit la bourse de Mazda qui permet d'accéder à la catégorie suivante. J'ai pensé que c'était une super opportunité pour moi. Essayer de gagner là-bas, se faire connaître en tant que français, essayer de gagner la bourse et monter les échelons peu à peu. 

Vainqueur et Champion 2015 : Nico Jamin

Est-ce que le monde de la monoplace américaine vous parlait déjà un peu, où était-ce un voyage en terre inconnue ?

Bien sûr, je connaissais les 500 Miles d'Indianapolis car c'est l'une des deux plus grandes courses du monde avec les 24 Heures du Mans, donc c'est une course que je suivais depuis toujours. Les États-Unis, c'est quelque chose qui fait rêver un peu tout le monde, de partir là-bas. La monoplace là-bas, c'est quelque chose qui me tentait vraiment et dès que je suis arrivé en Amérique, l'atmosphère m'a plu. Du coup, j'ai voulu tenter l'expérience, j'ai gagné le championnat et je suis assez bien lancé là-bas, j'ai une bonne cote dans les paddocks donc je pense que c'est possible d'arriver en IndyCar d'ici deux, trois ans.

Le nerf de la guerre, c'est évidemment l'argent. Pour démarcher des compagnies, est-ce que vous vous concentrez sur les américaines, ou alors certaines compagnies françaises peuvent déjà vous soutenir ?

Ça n'est pas facile de trouver des compagnies américaines qui veulent sponsoriser un français car ils sont quand même très nationalistes. S'il y a une petite star américaine à côté, ils préfèrent l'aider lui plutôt que le français, mais on s'en sort quand même. Évidemment on cherche toujours, mais plutôt côté français, européen, plutôt que côté américain même si on cherche également. L'idéal serait de trouver une grosse boîte en France actuellement et qui cherche à arriver sur le marché américain et du coup, le fait d'associer leur image à un jeune français qui fait la même chose, c'est un partenariat qui peut très bien marcher.

Dans la deuxième partie de notre entretien, Nico Jamin reviendra sur ses premières saisons aux États-Unis, et les différences entre la monoplace à l'européenne, et la monoplace en Amérique.

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