Un échec "déchirant" pour Josef Newgarden
Le jeune Américain a disputé l'intégralité des 500 Miles dans le groupe de tête mais a dû se contenter d'une troisième place à l'arrivée alors qu'il était convaincu d'avoir la voiture pour s'imposer.
Photo de: IndyCar Series
Dimanche, Newgarden a complété un podium étonnamment jeune, le plus jeune de l'Histoire des 500 Miles d'Indianapolis, au terme de la centième édition. Le vainqueur Alexander Rossi, son dauphin Carlos Muñoz et lui on en effet tous trois entre 23 et 25 ans.
Newgarden s'est maintenu toute la course dans le groupe de tête, étant même dans sa première partie le seul concurrent Chevrolet à se mêler en permanence à la lutte entre James Hinchcliffe, Ryan Hunter-Reay et Townsend Bell notamment, tous des représentants de Honda. Puis la course s'est jouée à l'économie.
Après s'être échangé à plusieurs reprises le commandement avec Muñoz, suite au ravitaillement de son équipier J.R. Hildebrand au 192e tour, le pilote d'Ed Carpenter Racing a dû rentrer lui aussi cinq boucles avant la fin, comme l'ont fait tous ses principaux concurrents à l'exception de Rossi.
“C'était une course folle. [Et] pas la façon dont je voulais la finir”, a réagi l'Américain. “Je pense qu'on avait une chance de dépasser ces gars aujourd'hui et tout ce que je voulais, c'était pouvoir me battre avec lui [Rossi] à la fin. J'ai le sentiment de ne pas l'avoir eue mais mon équipe n'y est pour rien. Je pense qu'on avait une voiture fabuleuse.”
Par ces mots, Newgarden ne cachait pas sa déception que la course ne se soit pas jouée à la performance pure, même s'il a finalement terminé sur les talons de Muñoz qui avait lui aussi ravitaillé en vue de l'arrivée.
“Les choses n'ont pas bien tourné pour nous aujourd'hui avec le carburant et avec la façon dont il a commencé de manquer à la fin, tout le monde a commencé à voir ce qu'il fallait faire. Ça n'a pas été un affrontement direct. Les gens ont utilisé différentes stratégies et on a tenté. On a fait une course normale et roulé à fond, ajustant [la stratégie] et essayant de gagner. Et quand vous avez une bonne voiture, vous sentez que c'est ce qu'il faut faire. Je veux dire, c'est Indianapolis. On avait une chance de la gagner et les choses n'ont pas tourné dans notre sens. Je suis juste content d'être là.”
Si les larmes de Muñoz ont exprimé la déception du jeune Colombien, c'est plutôt de l'énervement qui transparaissait dans les propos de Newgarden, à qui cette défaite restera peut-être un certain temps en travers de la gorge. Même s'il fait contre mauvaise fortune bon cœur.
“[Je suis] content d'avoir eu une chance. [Mais] déçu que nous n'ayons pas été en mesure de jouer la gagne à la fin”, a-t-il ajouté. “Aujourd'hui, c'est déchirant parce que je pense que j'avais une voiture pour gagner. Et quand vous savez que vous avez une voiture pour gagner et que vous savez pouvoir gagner, que vous faites tout pour et que ça n'arrive pas, à cause de la stratégie, c'est assez dur.”
“Je ne dis pas ça pour nos gars. On a fait exactement ce qu'on devait faire. On a roulé à fond, géré au mieux, essayé de gagner. Je pense qu'on aurait pu battre tout le monde à la fin si on en avait eu besoin. C'était vraiment tout ce que je demandais. On n'a pas pu le faire. C'est l'Indy 500. C'est la centième édition. C'est la plus grande course du monde et le simple fait d'en être a été fabuleux pour moi. J'espère juste avoir une autre chance d'essayer de la gagner .”
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