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Test - SBK22, clone de MotoGP 22 ?

Dix ans après SBK Generations, le Championnat du monde de Superbike dispose à nouveau d'un jeu vidéo officiel. Motorsport.com a testé SBK22, un nouvel opus très proche de MotoGP 22.

Watch: SBK22 - Premières images de gameplay

Jeux vidéo : les tests de Motorsport.com

Les tests des rédacteurs Motorsport.com sur les dernières sorties en jeux vidéo de sports mécaniques.

Le Superbike est de retour ! Ça faisait dix ans, depuis la sortie de Superbike Generations, que l'on attendait un jeu vidéo consacré à ce championnat deux-roues. Et enfin, la Dorna a répondu aux appels de détresse des fans du championnat en confiant le développement d'un nouvel opus à Milestone Interactive, s'étant déjà occupé des jeux du WorldSBK dans les années 2000 et, depuis quelque temps, se chargeant du MotoGP.

Alors, que vaut ce premier jeu sur le Superbike depuis dix ans ? Déjà, parlons du contenu. Au niveau des engagés, il y a les cinq marques du plateau (BMW, Ducati, Honda, Kawasaki et Yamaha), et toutes les équipes et pilotes si l'on exclut les wildcards et les remplaçants en cours de saison, ce qui nous fait un plateau de 24 machines. Aussi, il est possible de rouler avec des équipes personnalisées, mais on en reparlera un peu plus tard. 

Au niveau des circuits, on retrouve certes les douze tracés officiels de la saison 2022, à savoir Aragón, Assen, Estoril, Misano, Donington, Most, Magny-Cours, Barcelone, Portimão, San Juan, Mandalika et Phillip Island, mais... eh bien c'est tout. Pas de Jerez par exemple, bien que le circuit ait accueilli des manches du championnats entre 2019 et 2021 et même des tests hivernaux cette année. Les week-ends sont bien chargés en revanche, puisque l'on peut, si on le souhaite, participer à toutes les séances, des essais aux deux courses, en passant par le warm-up et la Course Superpole.

Pour parler des graphismes, eh bien il n'y a pas grand-chose à dire là-dessus. C'est beau, les motos sont belles et font envie, les circuits sont fidèlement représentés et on apprécie particulièrement les différentes caméras disponibles. La préférence va à celle qui est directement dans le casque du pilote, avec les mouvements du corps et le son du moteur étouffé qui vont avec, mais elle est loin d'être la plus pratique.

Concernant les sensations de pilotage, les motos sont lourdes, nerveuses et très sous-vireuses. Étonnamment, il est beaucoup plus difficile de piloter en activant toutes les aides que l'inverse. Même s'il faut gérer le guidonnage lors des passages appuyés sur les vibreurs, le patinage ou le wheeling à la réaccélération, les stoppies au freinage, c'est tellement amusant que la difficulté en est atténuée. Par contre, le freinage a été, très personnellement, le point le plus difficile à gérer. Que ce soit trop tôt ou trop tard, le résultat a souvent été le même : la moto et mon pilote couchés par terre.

Heureusement, des didacticiels nous facilitent la vie en nous expliquant comment prendre en main ces motos, particulièrement déconcertantes pour ceux qui ne sont pas habitués aux deux-roues. Et puis de toute façon, les aides au pilotage ont différents niveaux d'intensité donc on finit toujours par trouver son bonheur.

Là où l'expérience de jeu est un peu écornée, c'est au moment de faire la course. La manière dont est calibrée l'IA laisse un peu à désirer. Même si nos adversaires prennent des trajectoires différentes et peuvent chuter, ils ont aussi tendance à prendre systématiquement d'excellents départs, à se trainer lamentablement en ligne droite et à bombarder dans les virages. La plupart de mes courses se sont donc résumées à un étrange ballet où, sans toucher à mes réglages pour rendre ma moto plus rapide, je me faisais engloutir au départ et dans les portions sinueuses avant de retrouver comme par enchantement ma position dès qu'une ligne droite apparaissait.

Au niveau de la personnalisation, on apprécie le fait de disposer de cinq équipes fictives largement modifiables (plusieurs choix de sponsors, livrées et couleurs). Il est aussi possible de changer le casque, la combinaison, les gants et les bottes de son pilote ainsi que le design de son numéro. Pour ma part, j'ai choisi le 14.

Screenshot du jeu vidéo SBK22

Concernant les modes de jeu, c'est assez classique. Un mode course rapide, un mode championnat, un mode contre-la-montre, un mode carrière et un mode multijoueur. Celui-ci doit pouvoir accueillir jusqu'à 12 joueurs et laisser le choix de disputer uniquement les courses ou d'y ajouter la séance de qualifications. On note aussi la présence d'une catégorie "Extensions" dans le menu principal, vide pour le moment.

Comme indiqué plus haut, Milestone est aussi responsable des jeux MotoGP, le dernier en date s'appelant MotoGP 22. Et on ne peut pas ignorer les énormes similitudes entre SBK22 et MotoGP 22, puisque les deux jeux utilisent le même moteur Unreal Engine 4. À l'exception de l'écran d'accueil, l'interface est exactement identique, tout comme les cinématiques, et en piste le HUD est similaire. Au moins, le son des moteurs diffère.

Concernant la carrière, probablement le mode de jeu le plus intéressant de cet opus, pas de surprise, c'est la même chose que MotoGP 22. On retrouve donc le principe d'agent à engager pour nous dégoter de juteux contrats, d'arbre de développement et "défis" lors des courses afin de récolter des points de développement.

Alors, compte tenu de toutes ces similitudes, pourquoi acheter SBK22 et pas MotoGP 22 ? Déjà, et surtout, il y a l'argument du prix. Le jeu sur le WorldSBK coûte 39,99 €, soit trente euros de moins que celui sur le MotoGP. Par contre, le contenu est beaucoup plus faible. On est déçu de ne voir que du Superbike et pas de Supersport en plus de ça. Il aurait été particulièrement appréciable de varier les plaisirs, d'autant plus que SBK22 ne propose de prendre le guidon d'aucune moto d'époque. À l'inverse, sur MotoGP 22 on a droit à la Moto2, à la Moto3 et même au mode Nine qui nous permet de revivre la saison 2009.

C'est bien simple, si vous n'êtes pas un fan de la première heure du WorldSBK et que vous vous intéressez davantage au contenu proposé, peut-être que MotoGP 22 est un meilleur choix. Sans doute, il aurait été préférable de "greffer" le Superbike à ce jeu-là, ou du moins de le proposer en DLC payant. De toute évidence, la Dorna cherche à savoir quelle est la demande en matière de jeux SBK, et avisera selon le retour des joueurs. 

Disponible dès aujourd'hui, SBK22 peut être joué sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series et PC, par le biais de Steam.

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