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WRC 8 a fait un pas réussi vers la simulation

Avec des modèles physiques plus réalistes et un mode carrière renouvelé pour la dernière mouture de son jeu sous licence officielle du WRC, Kylotonn engage le duel avec DiRT, actuel leader des simulations de rallye.

Le jeu WRC 8

Le jeu WRC 8

BigBen Interactive

La décision de sortir WRC 8 deux ans après la dernière version a porté ses fruits, et le temps de développement supplémentaire se fait immédiatement remarquer. Les environnements paraissent plus nets et plus denses que jamais, mais la principale amélioration concerne le comportement. 

Les précédents titres offraient une modélisation physique suffisante et accessible, mais peinaient à véritablement capturer la vitesse pure de la nouvelles génération de voitures WRC. WRC 8 corrige bien ce problème, l'adhérence extrême et l'excitation que ressentent les pilotes au volant de ces voitures sont reproduites à un bon niveau dans le jeu.

Il n'est certainement pas simple d'apprivoiser les voitures, mais une multitude d'aides au pilotage sont disponibles pour les joueurs plus occasionnels. Pour les plus férus, il y a également un immense panel de réglages pour le set-up de la voiture, et ceux-ci sont particulièrement importants pour les joueurs qui utilisent une manette. On notera que le set-up par défaut offre parfois une voiture nerveuse. C'est mieux que dans WRC 7, mais il faudra encore peaufiner cet aspect pour les futurs titres. 

Les voiture de catégorie R5 en WRC2 sont également agréables à piloter, au sein d'une liste impressionnante comprenant notamment la Proton Iriz R5, qui ne fera pas son apparition en compétition avant l'année prochaine. Il s'agit de l'une des neuf voitures bonus du jeu. On retrouve également la Volkswagen Polo et la Lancia Stratos. Elles sont bien intégrées dans le mode carrière. Entre les rallyes, les joueurs ont la possibilité de courir avec ces voitures historiques, à la manière de ce qui se fait dans F1 2019. 

La séparation entre WRC2 Pro et WRC2 a été plutôt confuse dans la réalité cette année, et elle est essentiellement ignorée dans le jeu, avec des classements combinés plutôt que distincts. Si cela n'est pas réaliste, c'est toutefois plus logique et plus simple. 

Parmi les choses à noter, il faut savoir qu'il n'est pas possible de modifier le niveau de l'IA une fois que le mode carrière a débuté. Il y a plus de 100 spéciales dans le jeu, et elles paraissent plus vraies que nature. La surface terre a été particulièrement améliorée. Piloter en Argentine, au Chili et en Turquie est difficile mais appréciable, avec quantité de pierres et de rochers. 

Au rang des petits détails bien sentis, on note la présence de Marcus Grönholm, qui a participé à une manche du championnat en Suède cette année. 

Motorsport.com a testé la version de lancement du jeu, donc la qualité du multijoueur reste à découvrir, mais il s'agira d'un volet important compte tenu de la croissance constante du marché de l'Esport. 

Dire que WRC 8 marque une progression par rapport à son prédécesseur est un euphémisme. Il crée une base solide et réaliste pour l'avenir et, même si ce n'est pas suffisant pour faire chuter DiRT de son piédestal, il obligera Codemasters à rester sur ses gardes. 

WRC 8 est disponible sur Xbox One, PlayStation 4 et PC. https://buy.wrcthegame.com/  

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