Alonso : "Nous ne méritions pas la victoire"
Victorieux des 24 Heures du Mans pour la deuxième année consécutive, l'équipage de la Toyota #8 fait profil bas suite aux pépins techniques rencontrés par la voiture sœur.
Photo de: motosport.com
B.V., Le Mans - Deux participations au Mans, autant de victoires, et le titre mondial. Tel est le bilan remarquable de Fernando Alonso alors qu'il quitte Toyota Gazoo Racing et le WEC à l'issue de cette Super Saison 2018-19. Pourtant, le triple Champion du monde (deux fois en Formule 1, une fois en Endurance) se garde bien de tout triomphalisme, et fait même preuve d'une certaine humilité.
C'est en effet la Toyota #7 (Conway-Kobayashi-López) qui a dominé l'édition 2019 des 24 Heures du Mans, mais elle a été frappée par une crevaison et la défaillance d'un capteur à une heure de l'arrivée, ce qui l'a contrainte à passer deux fois par les stands. La #8 du trio Buemi-Alonso-Nakajima a hérité de la victoire, mais ses pilotes sont bien conscients que la réussite était avec eux.
"C'est complètement inattendu !" s'exclame l'Espagnol. "Pendant 24 heures, nous n'avions pas le rythme, nous n'étions pas aussi rapides que la voiture #7 et nous ne méritions pas la victoire à la régulière. La chance était un grand facteur aujourd'hui, comme c'est parfois le cas en sport auto."
"Je me rappelle avoir regardé la télé en 2016, quand Kazuki s'est arrêté une minute avant la fin. Que peut-on faire dans ce cas ? J'ai malheureusement connu ces moments quand je me battais pour le titre mondial avec McLaren en 2007, avec Ferrari en 2010 et 2012. Quand vient le dernier moment et qu'on ne peut pas concrétiser le travail accompli, c'est une mauvaise sensation. Notre principal objectif était d'être Champions du monde, et j'en suis quand même fier."
Nakajima compatit avec la #7, Buemi chante ses louanges
Nul n'est mieux placé pour parler de cruelle déception que Kazuki Nakajima, qui était en effet au volant de la Toyota #8 lorsqu'elle est tombée en panne à trois minutes de l'arrivée des 24 Heures du Mans 2016, alors qu'elle était en tête. "Ce qui est arrivé à la voiture #7 est incroyable, c'est difficile à croire et c'est très triste", compatit le Japonais. "La course a été décidée par quelque chose qui n'a rien à voir avec notre niveau de performance. Je ne sais pas quoi dire."
Ce trio remporte donc le Championnat du monde d'Endurance avec cinq victoires en huit courses contre deux succès seulement pour la voiture sœur, mais selon Sébastien Buemi, cette dernière était digne de bien meilleurs résultats : "Ils ont été bons cette année, ils méritaient davantage de victoires qu'ils n'en ont eu, et ce qui leur est arrivé aujourd'hui, je peux vous dire que ça fait mal."
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