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Billet d'humeur - Ouf, le sport auto se partage à nouveau !

Les 24 Heures du Mans avec du public, c'est une renaissance, même si ce retour se fait tout en douceur dans la Sarthe.

#72 Hub Auto Racing Porsche 911 RSR - 19 LMGTE Pro, Dries Vanthoor, Alvaro Parente, Maxime Martin

#72 Hub Auto Racing Porsche 911 RSR - 19 LMGTE Pro, Dries Vanthoor, Alvaro Parente, Maxime Martin

JEP / Motorsport Images

B.D., Le Mans - Pour les habitués des 24 Heures du Mans, pour les habitants de la Sarthe également, la journée d'hier était particulière. Au beau milieu du mois d'août, à une période pour le moins inhabituelle, ce qui est l'une des plus grandes courses au monde a rouvert le bal. Un bal qui, contrairement à septembre dernier, n'a rien d'un bal privé. Au contraire, c'est un bal populaire ! Celui-là même dont avaient par exemple été privés les fans de MotoGP lors du Grand Prix de France en mai dernier.

En reportant de deux mois la 89e édition de 24 Heures du Mans, l'ACO entretenait le ferme espoir de pouvoir accueillir du public. Pari tenu. L'on reviendra ensuite sur les conditions, mais le fait est que des passionnés, des habitués, des familles ont à nouveau franchi les portes du circuit pour assister à la grand-messe de l'Endurance. Alors que la crise sanitaire bouleverse nos vies depuis maintenant 18 mois, osons parler de petit plaisir, voire de petite victoire, toutes proportions gardées.

Mercredi sur le Circuit de la Sarthe, on a revu des gens se déplacer pour du sport automobile. L'image est belle, même s'il ne faut pas s'y tromper : sans surprise, les rangs étaient très clairsemés. Les spectateurs étrangers manquent pour beaucoup à l'appel, les vacances scolaires ont assurément une incidence, tout autant que la réticence que peuvent avoir certains à se rassembler à nouveau. Néanmoins, l'ACO a tout mis en œuvre pour permettre cette renaissance, avec un protocole sanitaire qui répond aux exigences nécessaires que chacun connaît pour vivre en temps de Covid. La vente de billets a été limitée à 50 000 pour l'ensemble de la durée de l'événement, tandis que sur le circuit, pass sanitaire et masques sont de rigueur.

Ces masques, dont l'obligation est plutôt bien respectée par le public sur place, n'ont pas dissimulé pour autant la joie de ceux qui n'ont pas hésité à revenir. On ne voit pas les sourires mais on les devine, et les yeux, notamment ceux des nombreux enfants, brillent à la vue de la moindre belle mécanique ou du moindre pilote aperçu au loin. Au loin car, très logiquement, la proximité entre les acteurs et le public, si caractéristique de la semaine mancelle en temps normal, est réduite à néant pour assurer la sécurité de tous.

"Ça fait du bien, ça fait trop longtemps, les bruits, les vibrations… c'est une super journée", nous glisse un spectateur, précisant d'ailleurs que l'accès au circuit et les contrôles se sont "très bien passés". Plus loin, un père de famille habitué à la fête mancelle depuis une vingtaine d'années utilise des mots similaires, alors qu'il fait découvrir les lieux à sa fille pour la première fois. "C'est particulier, forcément, il y a moins de monde et moins de choses", admet-il. "Mais ça a le mérite d'exister, on est content d'être là et je préfère être ici que dans mon canapé comme l'année dernière."  

Le bien que procure le retour au circuit, c'est probablement ce que l'on a le plus entendu en sondant les spectateurs croisés ici ou là. Tous nous ont parlé de choses simples, du bruit des moteurs et des odeurs si particulières (même avec le masque, si si !) qu'offre un circuit de course. Ils sont des centaines à avoir profité d'un village repensé, aéré mais tout de même riche de plusieurs animations pour petits et grands, dans le respect des règles sanitaires.

Alors oui, ces 24 Heures du Mans ne sont comparables à aucune autre édition, mais elles ouvrent la voie à l'espoir et à l'optimisme. Sportivement, elles ont également tout pour tenir de belles promesses, que nous avons hâte de partager avec vous. Partager cette passion, c'est un besoin autant qu'un devoir. 

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