Débuts au Mans pour Mitch Evans
Invité aux 6 Heures de Spa-Francorchamps, Jota Sport s'est imposé en LMP2 avec Mitch Evans. Le Néo-Zélandais aborde Le Mans pour la première fois avec Jota et s'est confié à Motorsport.com à l'aube de cette semaine de course sarthoise.
Photo de: Eric Gilbert
Motorsport.com : Le Mans, c'est quelque chose de très nouveau pour vous. Êtes-vous impatient à l'idée de courir ici?
Mitch Evans : Oui, tout à fait! C’est, chaque année, l’un des plus grands événements sportifs au monde, c’est incroyable. Y participer est très spécial. C’est la première fois que j’en fais l’expérience. J’attends tout avec hâte, en piste ou non. La semaine est longue, ici. Le plus important, c’est d’être frais pour la course. Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre, j’y vais sans en attendre quelque chose. Espérons pouvoir réaliser une semaine sans accroc.
Est-il possible d'y aller sans attendre quoi que ce soit, compte tenu des résultats obtenus par Jota l'an dernier? [vainqueur LMP2, ndlr]
Bien sûr, nos objectifs sont élevés, nous venons ici pour gagner, surtout après les résultats de l’an dernier et de Spa. Nos yeux se portent sur une troisième victoire, mais tout le monde sait à quel point la course est imprévisible. On ne peut pas contrôler beaucoup des circonstances qui ont lieu en course. Tant que nous contrôlons ce que nous pouvons contrôler du mieux possible, c’est le mieux que nous puissions faire. La course va être très, très dure. Au vu des résultats que nous avons signés, espérons faire une bonne course.
Que pensez-vous du tracé?
La piste est assez différente. C’est un très long circuit, treize kilomètres et demi. La majeure partie est en ligne droite, ce qui est évidemment très simple, mais la dernière portion est assez technique avec les courbes Porsche, qui sont très rapides. Cela prend un moment de construire la confiance dans ces virages, mais en essais, nous avons trouvé le rythme assez vite, c’était bien, surtout qu’on veut faire les dix tours, c’est un relais, mais on ne prend chaque virage que toutes les trois minutes et demie, donc c’est assez différent. Le tracé est intéressant, Le Mans est chargé d’histoire. En faire l’expérience pour la première fois était très spécial. Désormais, essayons de bien nous préparer pour la course.
Vous avez couru de nuit en GP2. Dans quelle mesure est-ce que courir de nuit sera différent au Mans?
Nous avons disputé des qualifications et une course de nuit en GP2, mais la piste était illuminée par les projecteurs. Il y avait donc beaucoup plus de lumière que ce à quoi je vais m’attendre ici. Mais apparemment, le circuit n’est pas trop mal en ce qui concerne la luminosité la nuit. Je n’ai jamais fait d’essais dans l’obscurité totale, cela va être un élément auquel je dois m’habituer, ce que nous ferons mercredi et jeudi. Courir très tard dans la journée est différent car les conditions de piste changent beaucoup, c’est là que le manque d’expérience va être un désavantage, mais ça va. J’ai une certaine expérience et j’ai hâte de courir la nuit, ce sera très différent et, j’espère, passionnant.
Était-ce facile de s'intégrer à l'équipe?
L’équipe est là depuis un moment, en voitures de sport et en endurance. Ils sont donc très organisés et très habiles. Pour moi, il s’agissait davantage de s’adapter à un différent type de course pour moi : partager la voiture, une course plus longue, le trafic, et cetera, ce qui a l’air de bien se passer, et c’est davantage grâce à leur expérience. Ils me disent quelle approche adopter, ce qui est très utile. C’est fantastique de travailler avec l’équipe.
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