Ferrari et Toyota dans les ennuis, Peugeot en tête à minuit !

Dans une édition du centenaire des 24 Heures du Mans déjà particulièrement animée lors des premières heures, de nouveaux rebondissements sont survenus juste avant minuit. Alors qu'il réalisait un relais remarquable et particulièrement scruté pour s'échapper en tête de course au volant de la Ferrari #51, Alessandro Pier Guidi est parti à la faute à la première chicane des Hunaudières, visiblement surpris par une voiture en tête-à-queue devant lui.

Cette fin de soirée a décidément coûté cher à la Scuderia, qui avait déjà vu la #50 connaître un gros contretemps lors de l'averse de 22 heures, Nicklas Nielsen étant parti à la faute à la sortie des virages Porsche et s'étant arrêté pour un pitstop non prévu.

Pour la Ferrari #51, le séjour dans le bac à gravier avant de repartir a entraîné un retard de près d'un tour, et c'est Peugeot qui a pris la tête avec la 9X8 #94 qui a réalisé une soirée solide à la surprise générale, aussi bien en termes de rythme que de fiabilité.

La situation aurait pu profiter à Toyota, plus précisément à la #7, mais quelques instants après la sortie de piste d'Alessandro Pier Guidi, c'est Kamui Kobayashi qui s'est retrouvé dans un accrochage, à cause d'une mésentente avec une GTE et une LMP2, le tout au niveau d'un déploiement de Slow Zone. Le Japonais, un temps immobilisé, est reparti à une très faible allure pour tenter de regagner les stands, ce qu'il n'était toujours pas parvenu à faire à 00h10. Il a alors mis pied à terre, avant un probable abandon.

A l'heure de boucler ces lignes, Peugeot menait la course avec la #94 devant la Ferrari #50 finalement revenue dans la partie et la Cadillac #2. Le tout sous régime de voiture de sécurité.

Un peu plus tôt, Porsche a perdu l'équipage #75, contraint à l'abandon à cause d'un problème de pression d'essence.

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